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Centre Équestre. L’Épinette remonte en selle

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Tristan (à gauche), le cheval Tessi tenu par Ludivine, future monitrice du centre, et des cavaliers de l'Épinette. -
Tristan (à gauche), le cheval Tessi tenu par Ludivine, future monitrice du centre, et des cavaliers de l'Épinette. -

Après plus de deux ans de construction, les travaux du centre équestre l’Épinette de Boisemont, arrivent à leur terme. Le centre d’équitation a été délocalisé de 500 mètres dans de nouveaux bâtiments. Ces nouveaux locaux remplacent l’ancien centre où les derniers travaux remontaient à une vingtaine d’années. Un nouveau départ pour l’Épinette de Boisemont, qui a passé l’année entre les deux centres.

Concours nationaux

Le centre équestre s’étend sur dix hectares. Il dispose désormais de 40 boxes pour chevaux (contre 30 à l’ancienne adresse), plus larges et plus modernes que les précédents. Grâce à ces espaces, l’Épinette peut accueillir 120 chevaux. Tristan est le fils du propriétaire, il s’occupe de toute la gestion administrative du centre : « Nous avons vraiment visé très haut pour faire sortir ce centre équestre de terre, on a tout repensé et réorganisé. » Deux nouveautés principales : une carrière extérieure capable d’accueillir des concours nationaux, ainsi qu’un grand manège couvert. Les anciens box du centre équestre seront réaménagés et transformés en logements que les propriétaires loueront à partir de la rentrée.

Nouvelle équipe

L’équipe est très à cheval sur la sécurité, le centre dispose de larges aires de pansage couvertes, agencées de façon à ce qu’aucun cavalier ne puisse passer derrière une monture. « Nous avons entièrement renouvelé notre équipe, ce nouveau centre, c’est un nouveau départ », poursuit Tristan. Le centre équestre accueille des stagiaires et forme également des moniteurs, comme Ludivine. La jeune femme sera en alternance à la rentrée à l’Épinette où elle travaillera pendant un an avant de recevoir son diplôme.

L’Épinette compte regagner le cœur des cavaliers valdoisiens après avoir perdu une grosse partie de sa clientèle dans l’ancien centre. « Il faut que les cavaliers viennent voir nos nouvelles infrastructures, on veut leur prouver que l’on s’est amélioré », s’exclame Tristan.

Un gros investissement

Pour réaliser ce centre, le père de Tristan et son associé ont dû débourser une somme conséquente. Un investissement colossal puisque la seule construction des bâtiments a coûté 300 000€. L’Épinette espère enregistrer 500 adhérents, un chiffre raisonnable au vu de la taille des installations. « On ne veut pas de groupes surchargés, on veut que les cours restent à taille humaine pour que les cavaliers puissent évoluer librement », conclut-il.

Guillaume JORIS


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