Cette journée de canicule aurait pu être comme les autres pour Anne-Valérie Hauchart. Avec des températures avoisinant les 34 degrés à l’extérieur, elle décide de ne pas laisser sa chienne Avril dans sa voiture, et l’emmène avec elle au centre commercial Les Portes de Taverny afin de récupérer une paire de chaussures.
Habituée des lieux, elle y a déjà emmené son border terrier, et n’avait jamais eu aucun souci auparavant. Jusqu’à ce vendredi 7 juillet, où elle s’est vu refuser l’entrée du centre avec sa chienne.
Désemparée
Rapidement, le vigile lui explique que le seuil de tolérance est terminé, et qu’une affichette montrant l’interdiction aux animaux vient d’être rajoutée à l’intérieur. Compréhensive, elle demande au vigile si elle peut l’attacher à un banc situé à l’extérieur. Deuxième refus.
« Sur le moment j’étais vraiment désemparée », raconte-t-elle.
Le vigile lui explique que si sa chienne venait à mordre quelqu’un, le centre commercial serait tenu pour responsable. Il lui demande donc de ramener sa chienne dans la voiture, ce qu’elle refuse.
En période de canicule, laisser un animal dans une voiture sans aération, c’est le risque de le trouver mort asphyxié. Le vigile la prévient que si elle n’obtempère pas, il n’aura pas d’autre choix que d’appeler la police.
L’histoire se termine bien, puisque deux jeunes vendeuses ont volé à son secours en lui proposant de garder Avril. Mais pour Anne-Valérie, le verdict est sans appel.
« J’étais un peu désolée, car c’était un petit centre commercial que j’appréciais. Aujourd’hui, je n’y remettrai plus les pieds ! », conclut-elle.
Amandine HUPPE