Éragny-sur-Oise sera sous peu sous l’œil de la vidéosurveillance. Selon un proche du maire, quatre caméras mobiles seront installées avant Noël dans le quartier de la Challe. Une première salve suivie courant 2016 par le déploiement d’une dizaine d’autres caméras, fixes cette fois, disséminées aux quatre coins de la ville.
Trafic de stup
Dix-Arpents, Grillon, Village, cheminements de la gare jusqu’au quartier des Pincevents… La cité éragnienne sera entièrement quadrillée. Objectif : dissuader les délinquants et en cas de passage à l’acte les confondre grâce aux images stockées pendant quinze jours dans un centre de supervision urbain installé sur la place de la Challe. Le quartier central de l’ancienne cité communiste n’a pas été visé par hasard. «On est dans une situation d’urgence avec des trafics de stup et une boulangerie qui a dû fermer après cinq braquages», explique-t-on en mairie d’Éragny. Sur le territoire de l’agglo cergypontaine, la commune socialiste de Cergy a été la première à dégainer. Imitée en septembre dernier par Osny qui a mis en place cinq premières caméras en attendant d’en installer quinze autres d’ici deux ans. Pontoise et Saint-Ouen-l’Aumône, qui marcheront main dans la main, s’apprêtent également à franchir le pas. Le dispositif doit être opérationnel avant la fin de l’année à Pontoise. Enfin, à Jouy-le-Moutier, une cinquantaine de caméras sont annoncées. Dans une logique de réduction des coûts par une mutualisation des moyens, la commune s’est associée avec Éragny-sur-Oise. Ses premières caméras seront opérationnelles au second semestre 2016.
Avec Jouy-le-Moutier
À Éragny-sur-Oise, l’insécurité a été déclarée première des priorités par Thibault Humbert, maire Lr, élu pour la première fois en 2014. En plus de la vidéosurveillance et du dispositif des voisins vigilants, la commune s’apprête à équiper sa police municipale de pistolets à impulsion électrique de type Taser®. Elle est la première de l’ex-Ville nouvelle à armer sa police. Pas la dernière. Saint-Ouen-l’Aumône, dirigée par l’ancien ministre de la Défense Alain Richard (Ps), a également opté pour le choix des armes.