« Les animaux ne sont pas des animaux de cirque, on ne les oblige à rien. Ils sont naturels », précise Sophie Lamidey, l’une des dirigeantes de la ferme pédagogique et intervenantes en médiation animale. Cette précision s’est faite le premier jour, lundi 25 juillet. Il était destiné à la présentation du contenu de la formation, à la découverte des lieux et à l’organisation de la semaine.
La découverte des lieux était associée à la rencontre des animaux de la ferme. La particularité de celle-ci, qui est dirigée par les membres de l’association les Z’herbes folles, est de travailler exclusivement avec des animaux en voie d’extinction tel que le lapin chèvre. Il y a également des cochons roses nommés Grognon et Rosette, un lapin de ferme nommé Garou, et plein d’autres animaux car on n’en compte pas moins de 140. Ils refusent tout animal abandonné car il y a trop de risque sanitaire. Et pourtant, de nombreuses personnes durant la période estivale déposent leurs bêtes près du domaine ou les contactent pour qu’ils les recueillent.
Déroulement de la semaine
Tout au long de la formation à la médiation animale, le groupe d’une dizaine de personnes s’est penché sur la législation et les obligations sanitaires, les différentes espèces animales domestiques et la découverte du potager pédagogique. Le groupe a pu également nourrir les animaux et voir tout ce qu’il y a en relation avec la médiation animale comme les apports théoriques, le rôle de l’intervenant ainsi que les aménagements et supports. L’après-midi, place aux activités avec les équidés mais également les points théoriques. Par la suite, les participants verront d’autres ateliers tels que soins et nourrissage des animaux.
Pour les participants à la semaine de formation à la médiation animale, une mise en situation a été réalisée avec le public présent.
À la fin de la semaine, un retour et un échange s’est fait entre les membres de la ferme pédagogique de Pontoise et les participants afin de savoir ce qu’ils ont préféré, ce qu’il était nécessaire et si il y a des choses à améliorer. Le but étant de présenter à des éducateurs spécialisés dans des centres, s’occupants de jeunes ayant des déficiences intellectuelles, le lien qu’il est possible d’y avoir entre l’homme et l’animal. A la suite de cette formation, des partenariats avec des centres pourraient se créer afin que les enfants viennent rendre visite aux animaux.
Morgan BOUTET