Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all 19744 articles
Browse latest View live

Municipales. Une seconde liste menée par Romuald Cocadin en lice à Pluzunet

$
0
0
De gauche à droite, devant : Paul Prigent, Julie Gautier, Séverine Le Tannou, Patricia Le Quéré, Romuald Cocadin, Noël Le Corre, Anne-Sophie Tréguier. Second rang : Thierry Jigourel, Carole Gasnier, Beboit Le Carluer, Thierry Connan, Christine Le Gall, Pascal Gicquel, Patrick Le Roux. Absent : Fabrice Richard.

De gauche à droite, devant : Paul Prigent, Julie Gautier, Séverine Le Tannou, Patricia Le Quéré, Romuald Cocadin, Noël Le Corre, Anne-Sophie Tréguier. Second rang : Thierry Jigourel, Carole Gasnier, Beboit Le Carluer, Thierry Connan, Christine Le Gall, Pascal Gicquel, Patrick Le Roux. Absent : Fabrice Richard. (©Pascale Le Roux -Le Trégor)

Il y aura bien deux listes en lice aux élections municipales de Pluzunet. Ce lundi soir, Romuald Cocadin a présenté le groupe qu’il mènera dans la course à la mairie. Trois conseillers sortants l’accompagnent.

Le jeune homme, tête de liste, réside à Glizharant, berceau familial, depuis trois ans. Le groupe se présente comme une « liste apolitique » et met plutôt en avant les compétences multiples des candidats.

Sur la feuille de route d’Ensemble pour Pluzunet, la voirie, la rénovation de la salle des fêtes, de l’église et de l’école ; des actions pour faire vivre les équipements déjà présents dans la commune ; favoriser l’installation de nouvelles familles pour conforter les effectifs de l’école et la vitalité du bourg ; le soutien aux associations et aux commerces.

Nous prendrons aussi une place active au sein de LTC pour conforter et défendre notre ruralité ».

La liste

Les conseillers sortants : Thierry Connan, 47 ans, adjoint technique ; Pascal Gicquel, 60 ans, attaché commercial ; Patricia Le Quéré, 48 ans, infirmière de secteur psychiatrique.

Les nouveaux : Romulad Cocadin, tête de liste, 32 ans, conseiller funéraire ; Carole Gasnier, 57 ans, sans profession ; Julie Gautier, 21 ans, salariée agricole ; Thierry Jigourel, 59 ans, scénariste écrivain ; Benoit Le Carluer, 41 ans, agriculteur ; Noël Le Corre, 48 ans, cadre bancaire ; Christine Le Gall, 41 ans, exploitante agricole ; Patrick Le Roux, 60 ans, retraité ; Séverine Le Tannou, 48 ans, Atsem ; Paul Prigent, 71 ans, agriculteur en retraite ; Fabrice Richard, 48 ans, aide médico-psychologique ; Anne-Sophie Tréguier, 36 ans, éducatrice de jeunes enfants.


Cotentin : dans le Val de Saire, une demeure exceptionnelle de plus de 200 ans mise en vente !

$
0
0
Depuis la mise en vente de cette demeure exceptionnelle, l'annonce a déjà été partagée des dizaines et des dizaines de fois.

Depuis la mise en vente de cette demeure exceptionnelle, l’annonce a déjà été partagée des dizaines et des dizaines de fois. (©DP )

« En vingt ans, je n’ai jamais vu ça ! » Agent immobilier pour La boutique du particulier, Barney Joly est dithyrambique sur le nouveau bien qu’il a déniché : une maison construite il y a 200 ans et entièrement rénovée, ou presque.

En effet, la bâtisse située au Vast (Manche) et construite par l’Abbé Néel, qui a d’ailleurs donné son nom au hameau, possède aussi, chose exceptionnelle, sa propre chapelle, laissée en l’état avec son autel et sa vierge, datant eux aussi sûrement des années 1800.

Lire aussi : Manche : qui veut acheter un camion de pompiers ?

Pas besoin de sortir

« J’ai déjà visité des biens qui ont leur chapelle, mais elle n’est jamais collée ainsi à l’habitation. Et jamais si bien conservée ! », ajoute l’agent immobilier.

C’est aussi toute la particularité de cette demeure. Pour aller à la chapelle, pas besoin de sortir, il suffit d’ouvrir une porte. L’agent immobilier ajoute : 

La première c’est une chambre, la troisième, une autre chambre, mais la deuxième porte s’ouvre sur cette petite chapelle.

Une sacrée découverte qui n’a pourtant pas séduit tout de suite Sandrine Gosselin. Lorsqu’elle a visité la maison en 2004, c’est davantage la maison en elle-même qui lui a plu.

J’ai trouvé la pièce vraiment jolie mais ce n’est pas ce qui a déclenché le coup de cœur chez moi, contrairement à mon mari.

Aujourd’hui, après avoir tout rénové, mis un poêle à bois et toutes les commodités, la chapelle est devenue un lieu hors du temps. « Je n’y vais pas forcément très souvent, mais je dirais que cette pièce sacrée a un côté apaisant et protecteur. Elle est l’âme de la maison, elle la préserve. Pourtant, je ne suis pas croyante. »

Lire aussi : Une bouteille de Pétrus vendue plus de 1 000 euros aux enchères à Cherbourg

Un bien préservé

La tapisserie a été enlevée, pour découvrir les pierres. La chapelle possède toujours ces vitraux, ces artifices, sa toiture en voûte

Nous n’avons touché ni à l’autel, ni aux statues. Nous avons essayé de tout laisser comme cela a été construit, nous n’imaginions pas en faire une autre pièce. 

Depuis la mise en vente il y a une semaine, l’annonce a déjà été partagée des dizaines et des dizaines de fois.

« Des historiens amateurs semblent même s’y intéresser », ajoute Barney Joly. La chapelle attire les convoitises. Quatre visites ont été organisées « et tous trouvent la chapelle magnifique, pourtant j’avais peur qu’elle ne rebute certains par son côté justement un peu sacrée », apprécie Sandrine Gosselin.

Du côté du diocèse, cette petite merveille ne figure pas sur les registres des lieux de culte :

C’est une chapelle privée, il n’y a donc pas de sacralisation du lieu ou de désacralisation.

Les futurs propriétaires pourront donc en disposer comme ils veulent, même si on espère que ce lieu restera encore longtemps hors du temps.

Lire aussi : Un habitant de la Manche achète un château d’eau pour en faire son habitation !

Municipales à Toulouse. Un sondage donne Jean-Luc Moudenc largement réélu, quel que soit le scénario

$
0
0
Jean-Luc Moudenc, maire sortant de Toulouse, donné en tête d'un sondage pour les élections municipales 2020, au premier comme au second tour

Jean-Luc Moudenc, maire sortant de Toulouse, donné en tête d’un sondage pour les élections municipales 2020, au premier comme au second tour (©Archives / G.L. / Actu Toulouse)

Un nouveau sondage publié lundi 24 février 2020 donne Jean-Luc Moudenc grand gagnant des élections municipales à Toulouse. Ce sondage réalisé par Ifop/Fiducial pour La Dépêche du Midi, la radio 100% et la télévision régionale Via Occitanie place en effet le maire sortant en tête, avec 41% des intentions de vote au premier tour.

Lire aussi : Municipales 2020. Toulouse : le maire sortant Jean-Luc Moudenc grand favori selon un sondage

Antoine Maurice devance largement Nadia Pellefigue

Ce sondage, qui a été réalisé entre le 17 et 20 février 2020 auprès d’un échantillon représentatif de 786 personnes, place donc la liste Aimer Toulouse de Jean-Luc Moudenc largement en tête au premier tour, devant la liste Archipel citoyen, emmenée par Antoine Maurice (25% des intentions de vote). En troisième position figure la liste Une nouvelle énergie pour Toulouse, conduite par Nadia Pellefigue, qui récolte 14% des intentions de vote.

La liste Pour la cohésion, derrière l’ancien maire Pierre Cohen, récolterait, toujours selon ce sondage, 7,5% des intentions de vote. En quatrième position, donc.

Lire aussi : Municipales. Qui sera le prochain maire de Toulouse ? Voici les candidats dans la course au Capitole

Le Rassemblement national en baisse, et loin des 10 %

La liste Rassemblement Toulousain portée par Quentin Lamotte et soutenue par le Rassemblement national, ne recueillerait que 7% des intentions de vote : un score qui, en l’état, ne lui permettrait pas de se maintenir au second tour (il faut pour cela rassembler 10% des suffrages exprimés, ndlr). Et un score en baisse également, par rapport aux dernières Municipales : en 2014, le Front national avait récolté 8,15% des voix dans la Ville rose.

Cinq autres candidats loin derrière

Loin derrière, la queue du peloton est occupée par les cinq autres candidats aux Municipales : Franck Biasotto avec la liste Toulouse Belle et forte soutenue par le Modem (2%), puis le Parti animaliste de Quentin Charoy la liste Debout la France de Francis Manaud et la liste du Nouveau parti anticapitaliste de Pauline Salingue, toutes trois à 1% des intentions de vote. Lanterne rouge : la liste Lutte ouvrière de Malena Adrada, qui récolterait 0,5% des suffrages.

Lire aussi : Toulouse. Faut-il réduire la place de la voiture en ville ? La position des candidats aux Municipales

Jean-Luc Moudenc réélu, quel que soit le scénario

Ce sondage permet aussi de connaître les tendances pour le second tour des élections municipales, en cas de rapprochement entre les trois listes de gauche (Archipel citoyen, Une nouvelle énergie pour Toulouse et Pour la cohésion), mais aussi en cas de triangulaire avec le Rassemblement national. Et au final, Jean-Luc Moudenc serait réélu maire de Toulouse, quel que soit le scénario.

Si l’écologiste Antoine Maurice conduisait cette hypothétique liste de l’union de la gauche, avec Nadia Pellefigue et Pierre Cohen en soutien, il récolterait 46% des intentions de vote et serait donc perdant face à Jean-Luc Moudenc (54 %). La défaite serait encore plus lourde si la socialiste Nadia Pellefigue prenait la tête de la liste : Jean-Luc Moudenc récolterait alors 57% des intentions de vote, et la candidate soutenue par le Parti socialiste 43 %.

Enfin, les sondeurs ont aussi émis l’hypothèse d’une triangulaire entre Jean-Luc Moudenc, une liste d’union de la gauche et la liste du RN : là encore, le maire sortant est donné gagnant, avec 49% d’intentions de vote (45% pour la gauche et 6% pour le RN).

Lire aussi : Municipales à Toulouse. Grandes places, trottoirs élargis : les projets des candidats pour les boulevards

Basket. Marine Johannès prolonge l'aventure en WNBA à New York

$
0
0
Marine Johannès a fait les beaux jours de Mondeville. Elle fait désormais ceux de Lyon, de l'équipe de France et de la franchise américaine de New York.

Marine Johannès a fait les beaux jours de Mondeville. Elle fait désormais ceux de Lyon, de l’équipe de France et de la franchise américaine de New York. (©Sport à Caen)

Le rêve américain se prolonge pour Marine Johannès ! La jeune femme de 25 ans s’est réengagée en faveur des New York Liberty dans le championnat le plus relevé au monde, la WNBA. La franchise a annoncé ce lundi 24 février 2020 que la joueuse formée à Mondeville avait signé pour « plusieurs années », sans préciser la durée du contrat. 

Lire aussi : Basket. 17 points à 100 % de réussite au tir : Marine Johannès fait le show en WNBA

Une première très prometteuse

Marine Johannès, originaire de Pont-L’Evêque, a découvert la WNBA en 2019 au sein de cette même équipe. Elle s’y est distinguée en tournant à 7,2 points de moyenne, avec une pointe à 22 unités. Considérée par le nouveau coach de son équipe comme « une des joueuses les plus sous-cotées de WNBA », Marine Johannès est la figure de proue du basket féminin français depuis ses exploits en équipe de France en 2016.

Lire aussi : VIDÉO. Marine Johannès se distingue encore en WNBA

L’été sera chargé

L’arrière doit s’attendre à un été extrêmement chargé puisqu’elle rejoindra les Etats-Unis sitôt la fin de la saison avec Lyon, où elle joue actuellement. La WNBA a la particularité de se disputer pendant la trêve européenne. Mais Marine Johannès, qui reste sur un match à 28 points contre Montpellier en Ligue féminine, va aussi préparer les Jeux Olympiques, auxquels elle participera du 24 juillet 2020 au 9 août 2020. 

Lire aussi : Basket. Jeux olympiques : Marine Johannès rejoint Nicolas Batum

Marine Johannès a fréquenté les rangs de l’USO Mondeville jusqu’en 2016. Elle y a explosé avant d’être transférée à Bourges (chose extrêmement rare dans le basket féminin) puis de rejoindre Lyon, cette saison. 

Caraman. Un projet de tiers lieu avec espace de coworking, ateliers dédiés au numérique et médialab

$
0
0
Un espace de coworking est en projet à Caraman. Il pourrait aussi accueillir un médialab proposant des ateliers autour de la photo et de la vidéo mais aussi des stages dédiés à l'apprentissage du numérique.

Un espace de coworking est en projet à Caraman. Il pourrait aussi accueillir un médialab proposant des ateliers autour de la photo et de la vidéo mais aussi des stages dédiés à l’apprentissage du numérique. (©© Pixabay)

Riche d’une expérience professionnelle de plus de 15 ans dans le domaine de l’audiovisuel, Sandrine Conte a pour projet d’ouvrir un espace de coworking dans la commune de Caraman. Une structure que la porteuse de projet souhaite orienter vers le numérique avec des services allant bien au-delà du seul accès à un espace de travail partagé équipé d’internet à haut débit.

En effet, ce tiers lieu pourrait aussi accueillir un médialab proposant un espace dédié à l’univers de la photo et de la vidéo, avec notamment des ateliers de montage.

Un domaine dans lequel la porteuse de projet travaille depuis plusieurs années puisqu’elle réalise des courts-métrages d’animations, reportages et documentaires mais participe également au montage vidéo, depuis six ans, de la célèbre série Les As de la jungle ainsi que de plusieurs longs-métrages d’animation.

Lire aussi : Ils vont ouvrir deux bâtiments de coworking avec 56 bureaux à Villefranche-de-Lauragais

Faciliter l’accès au numérique pour tous

Sandrine Conte souhaiterait par ailleurs proposer des ateliers dédiés au numérique à l’attention des plus jeunes. Ceux-ci pourraient aborder des thématiques comme le codage, la modélisation 3D, l’animation en stop motion… Elle explique :  

Les enfants et adolescents utilisent le numérique tout au long de la journée. Ils doivent comprendre ce nouveau langage mais aussi être acteur et créatif face à ces nouvelles technologies.

Lire aussi : Lanta : l’espace de coworking Co Lanta a été inauguré

Le projet prévoit aussi des ateliers d’initiation à l’utilisation d’internet, des réseaux sociaux et d’un PC en général. La porteuse de projet fait en effet un constat :

L’usage du numérique est devenu aujourd’hui incontournable dans la vie quotidienne de chacun. Il fait partie intégrante de notre société. Il est difficile d’accéder à l’information, de réaliser certaines démarches administratives ou encore de connaître ses droits sans avoir accès au numérique.

Ces ateliers devraient être organisés en semaine et sous forme de stages durant les vacances. Pour ce qui est de l’espace de coworking, il sera quant à lui accessible sans aucun engagement sur la durée (à la journée ou bien au mois).

Un questionnaire pour cerner les besoins

Actuellement, Sandrine Conte travaille à la création de l’entreprise qui portera ce projet. Elle est aussi à la recherche du lieu le plus adapté pour accueillir la future structure.

Lire aussi : Caraman : une égérie geek comme invitée de marque de l’édition 2020 du salon Caramanga

Enfin, elle a lancé un questionnaire en ligne pour mieux connaître les attentes des futurs usagers. Elle espère ainsi faire correspondre l’offre qu’elle souhaite proposer aux besoins recensés sur le secteur.

Pour répondre à ce questionnaire, il suffit de se rendre à l’adresse questionnaire.officeinn.fr. Il est aussi possible de contacter la porteuse de projet par mail à sandrine.conte@officeinn.fr.

À Trouville-sur-Mer, Hervé Van Colen a vendu Le Central et tous ses autres établissements

$
0
0
Le Central

À Trouville-sur-Mer, l’entrée de la rue des Bains est aussi l’entrée sur le Groupe Van Colen qui compte dans cette artère quatre restaurants et une boulangerie. (Sophie QUESNEL / Le Pays d’Auge)

À quelques jours des élections municipales et du départ du maire de Trouville-sur-Mer (Calvados), Christian Cardon, une autre figure de la commune s’apprête à tourner une page de l’histoire locale.

Hervé Van Colen, le propriétaire de la célèbre brasserie Le Central et de quatre autres restaurants, a vendu le groupe qui porte son nom. Après avoir doucement lâché les rênes de son empire, il y a quelques années, en poussant sur le devant de la scène deux de ses enfants, Marion et Arthur, Hervé Van Colen a finalement décidé de vendre tous ses restaurants.

Du job d’été à l’empire

Le Central, acheté quelques centaines de milliers de francs dans les années 80, réalise en 2018 un chiffre d’affaires de 5 618 341 €. C’est le navire amiral de la flotte Van Colen.
Avant d’en devenir le capitaine, Hervé en avait été le matelot lorsqu’il y effectuait pendant plusieurs années des extra l’été pour se payer un tour du monde.
Au fil des années, le chef d’entreprise a considérablement agrandi et transformé Le Central, en a fait un hôtel, puis racheté, dans le désordre, Marinette, Les Mouettes, L’Annexe et même et Le Drakkar de l’autre côté de la Touques, à Deauville. Et comme s’il n’avait pas assez de pain sur la planche, il a même ouvert sa propre boulangerie rue des Bains.

De Saint-Tropez à Trouville

Dans quelques jours, l’empire de l’ancien maire de Tourgéville sera dirigé par Thierry Bourdoncle qui détient plusieurs dizaines d’établissements à Paris et qui a racheté, en 2012, le prestigieux café Sénéquier à Saint-Tropez (Var), à la terrasse duquel il fait bon voir et être vu.
Sa réussite, Thierry Bourdoncle la doit à une recette qui lui a plutôt porté chance jusqu’à son arrivée à Trouville : « être rigoureux sur la qualité des emplacements, mais aussi s’atteler à la différenciation des restaurants ». Quant à Hervé Van Colen, devinez comment il va occuper ses grandes vacances ? En reprenant du service à la mairie de Tourgéville.
Mais pas comme maire cette fois, le capitaine va se laisser bercer au gré des flots. Quoi que…

Harvey Weinstein reconnu coupable d'agression sexuelle et de viol

$
0
0

Harvey Weinstein (c) arrive au tribunal de New York avec ses avocats, le 24 février 2020. (©AFP/Johannes EISELE)

L’ex-magnat d’Hollywood Harvey Weinstein a été reconnu coupable lundi 24 février 2020 d’agression sexuelle et de viol, mais a évité une condamnation pour les accusations les plus graves, un verdict immédiatement salué comme « une nouvelle ère » de justice par le mouvement #MeToo.

Harvey Weinstein, 67 ans, qui a été écroué et connaîtra sa peine le 11 mars, est désormais passible de 25 ans de prison et de quatre autres pour ces deux faits. Son avocate a annoncé qu’il fera appel.

Le jury l’a disculpé de la circonstance aggravante de comportement « prédateur », qui aurait pu lui valoir la prison à vie.

Lire aussi : Deux ans après le début de #MeToo, Harvey Weinstein jugé à New York

Il s’agit de la première reconnaissance de culpabilité dans une affaire post-#MeToo, celle de l’acteur Bill Cosby résultant de poursuites entamées en 2015, avant que le mouvement anti-agressions sexuelles ne commence en octobre 2017.

Ce verdict « change le cours de l’histoire » dans la lutte contre les violences sexuelles, a affirmé le procureur de Manhattan, Cyrus Vance, à la sortie du tribunal.

Il a toujours démenti

C’est le début « d’une nouvelle ère de justice », a abondé la présidente du mouvement Time’s Up, Tina Tchen, dans un communiqué.

« C’est un verdict mitigé, un compromis », qui permet « aux deux parties de revendiquer une espèce de victoire », a cependant analysé Bennett Gershman, professeur de droit à l’université Pace et ancien procureur.

Harvey Weinstein a toujours démenti toute forme d’agression sexuelle, affirmant que toutes ses relations sexuelles étaient consenties.

Ce verdict de culpabilité partiel concrétise la chute de celui qui fit la pluie et le beau temps dans le monde du cinéma indépendant durant un quart de siècle.

Le jury a mis cinq jours pour parvenir à une décision à l’unanimité sur certains chefs d’accusation, condition nécessaire pour prononcer un verdict.

Lire aussi : Procès Weinstein : début attendu de délibérations incertaines

Les jurés devaient se déterminer sur le témoignage de trois femmes, parmi les plus de 80 qui ont accusé Harvey Weinstein de harcèlement ou d’agression sexuelle.

Chronologie des accusations d'agressions sexuelles contre Harvey Weinstein et de son procès à New York.

Chronologie des accusations d’agressions sexuelles contre Harvey Weinstein et de son procès à New York. (©AFP/Sophie RAMIS)

Au final, le jury ne l’a jugé coupable que des deux chefs les moins graves, l’agression sexuelle de l’ancienne assistante de production Mimi Haleyi, en 2006, et le viol de l’aspirante actrice Jessica Mann, en 2013.

Il a, en revanche, disculpé le producteur d’un chef de viol plus grave lié à Jessica Mann, et surtout de la circonstance aggravante de comportement « prédateur ».

Le jury a aussi jugé le co-fondateur du studio Miramax non coupable du viol de l’actrice Annabella Sciorra, durant l’hiver 1993. Ce viol présumé, bien que prescrit, pouvait seul déclencher la circonstance aggravante.

« Un impact énorme »

Tout au long du procès, la défense avait cherché à discréditer le récit des trois femmes.

Les avocats d’Harvey Weinstein ont produit une série de courriers électroniques montrant que Mimi Haleyi et Jessica Mann avaient maintenu le contact, de leur propre initiative, avec l’accusé après les faits présumés.

Dans le cas de Jessica Mann, la victime présumée a même concédé avoir eu des relations sexuelles sans opposition avec Harvey Weinstein jusqu’en 2016.

« Ce n’était pas une relation », avait martelé la procureure Joan Illuzzi-Orbon.

Jessica Mann était la poupée de chiffon d’Harvey Weinstein

Mimi Haleyi a elle raconté avoir eu un rapport sexuel initié par l’accusé deux semaines environ après le viol présumé, sans manifester de résistance.

Jessica Mann a dit avoir maintenu des relations avec l’ancien magnat du cinéma par « peur », tandis que Mimi Haleyi a expliqué qu’il s’agissait pour elle de maintenir une « relation professionnelle ».

La défense avait cherché à dépeindre deux femmes opportunistes, prêtes à se soumettre aux caprices du producteur, voire à ses pulsions sexuelles, pour tenter de mettre un pied à Hollywood.

Les avocats d’Harvey Weinstein avaient aussi laissé entendre que les deux plaignantes avaient témoigné par intérêt, pour augmenter leurs chances d’obtenir du producteur des dommages et intérêts une fois celui-ci condamné.

« Elles ont sacrifié leur dignité, leur intimité, leur quiétude dans l’espoir de faire entendre leur voix » au procès, leur avait opposé la procureure.

Ce verdict de culpabilité pourrait constituer un tournant pour le mouvement #MeToo, mais aussi pour la jurisprudence de ce type d’affaires, qui donnent très rarement lieu à des condamnations.

« Cela va avoir un impact énorme », a prédit Bennett Gershman, professeur de droit à l’université Pace de New York.

M. Weinstein doit encore répondre d’une autre inculpation pour deux agressions sexuelles à Los Angeles, annoncée début janvier.

Source : © 2020 AFP

Melun. Au musée de la gendarmerie, les Playmobil jouent les prolongations 

$
0
0
L'exposition restera finalement visible jusqu'au 2 mars

L’exposition restera finalement visible jusqu’au 2 mars (©Musée de la gendarmerie)

Les petites figurines vont rester plus longtemps que prévu. Pour les visiteurs qui n’auraient pas encore poussé la porte du musée de la gendarmerie, l’exposition Playmobil est finalement prolongée jusqu’au dimanche 8 mars.

L’exposition La gendarmerie, toute une histoire en Playmobil, permet de découvrir l’impressionnantes collection de Dominique Béthune qui retrace l’histoire de la gendarmerie grâce à ses figurines. Dès 6 ans. Tarif : 3 €. 

Renseignements : 01 64 14 54 64


Météo du mardi 25 février à Caen : entre averses, nuages, soleil, grêle et crêpes

$
0
0

 

fcr

Pluie, soleil, grêle, nuages et crêpes au menu de ce mardi 25 février 2020, dans le secteur de Caen (Calvados). (©Fotolia)

C’est entrée, plat, dessert et digestif pour ce menu météo du mardi 25 février 2020 dans le secteur de Caen (Calvados). Si la journée devrait commencer sous un timide soleil, la réalité pluvieuse de la météo normande s’affichera de nouveau fièrement jusqu’à 19h.

En plus des averses, il faudra également s’attendre à de la grêle en début de soirée. 

Mardi gras ! 

Mais la bonne nouvelle du jour, c’est que le 25 février 2020, c’est Mardi Gras. Une bonne occasion, et surtout une bonne raison, de transformer ce jour de fête en jour de crêpes !

 

Horaire des marées. À Ouistreham (Calvados), la mer sera haute à 11h46, avec un coefficient de 87. Elle sera basse à 19h04.

Saint du jour. Le 25 février, c’est la Saint-Roméo mais surtout, c’est Mardi Gras ! 

Municipales/Montpellier : Soune Serre, 2ème derrière Philippe Saurel

$
0
0
Soune Serre, N°2 de la liste de Philippe Saurel et nouveau visage en politique

Soune Serre, N°2 de la liste de Philippe Saurel et nouveau visage en politique (©G.Martin/Métropolitain)

Philippe Saurel, le maire sortant qui a tardé a annoncé sa candidature, semble vouloir rattraper le temps perdu. Ce lundi, il a présenté la personnalité qui partira en seconde position sur sa liste, Soune Serre, née à Montpellier et cadre de la SNCF.

Petit mercato

Le candidat entend ainsi injecter du sang neuf dans sa campagne en changeant un tiers environ des élus qui étaient présents sur sa liste en 2014. Dans ce petit mercato, Philippe Saurel vient donc de présenter sa recrue phare, une montpelliéraine de 44 ans, mère de deux enfants, occupant des fonctions à la direction régionale de la SNCF Réseaux.

A lire aussi : Philippe Saurel mise sur une pensée globale pour gagner au local

Elle nous a plusieurs fois donné sa parole, et elle l’a tenu. Pour moi, c’est un signe de confiance fondamental – Philippe Saurel

L’élu, qui a été beaucoup accaparé ces 6 dernières années par le dossier du rail (nouvelle gare Sud de France, LGV Montpellier-Barcelone, projet de tram jusqu’à la nouvelle gare, etc), explique « avoir été séduit par la gnaque de Soune qui a toujours su se montrer très active pour préserver au mieux les intérêts du territoire montpelliérain… Elle nous a plusieurs fois donné sa parole, et elle l’a tenu. Pour moi, c’est un signe de confiance fondamental  ».

Philippe Saurel a présenté sa colistière ce lundi

Philippe Saurel a présenté sa colistière ce lundi (©G.Martin/Métropolitain)

Née à Montpellier

Née dans le Clapas, diplômée de l’école Sup de Co locale, Soune Serre, qui porte un prénom asiatique, avoue se rendre au boulot à vélo, se définit comme « une citoyenne engagée, montpelliéraine et fière de l’être, qui savoure chaque jour la chance de vivre ici et qui veut agir pour améliorer le cadre de vie et le quotidien des habitants ».

Mobilités douces ?

A la question de son penchant politique, elle reste prudente, éludant la question, renvoyant au slogan de la liste de son mentor, « citoyenne, divers gauche et écologique ». Elle ne se prononce pas non-plus sur la « spécialité » qui sera la sienne à la Ville et, sûrement, à la Métropole : « Philippe Saurel souhaite annoncer cela plus tard », esquive-t-elle, mais une professionnelle des transports, adapte du vélo… N’y aurait-il pas comme un doux parfum de mobilités douces ?

Le maire sortant et candidat a été séduit par la "gnaque" de cette montpelliérain pour mener ses dossiers

Le maire sortant et candidat a été séduit par la « gnaque » de cette montpelliérain pour mener ses dossiers (©G.Martin/Métropolitain)

A lire aussi : Municipales, quinze candidats animent une campagne complètement loufoque

36 noms dévoilés mardi
On en saura plus sur la liste de Philippe Saurel ce mardi 25 février : le maire sortant candidat dévoilera en fin de journée les 36 premiers noms de sa liste… et, on l’espère, leurs délégations. On connaît déjà ce lundi les deux premiers noms : le sien et celui de la nouvelle figure politique locale, Soune Serre.  

Un bar de Lille organise une soirée russe avec dégustations et cocktails

$
0
0
Soirée russe au bar le Point G à Lille (Nord) jeudi 27 février 2020.

Soirée russe au bar le Point G à Lille (Nord) jeudi 27 février 2020. (©Illustration/Pixabay)

Si vous n’allez pas en Russie, la Russie viendra à vous… Ce jeudi 27 février 2020, c’est soirée russe au bar Le Point G à Lille (Nord) avec plusieurs animations mettant à l’honneur le berceau de la civilisation slave.

Lire aussi : Goodies et happy hour : une soirée Rince-Cochon dans un bar près de Lille !

Cours de russe et boissons typiques

Au menu de cette soirée qui s’annonce des plus sympathiques : une ambiance russe bien évidemment, avec cours de russe de 19 h 30 à 21 h 30, découverte de produits typiques du pays, notamment des boissons.

Promotion ce soir-là : deux cocktails Balalaïka seront offerts pour toute commande d’une des deux planches russes proposées. Faites-vous plaisir !

Plus d’informations en cliquant sur ce lien.

Elles débarquent au Point G 🇷🇺🍻➡️ Les nouvelles bières Russes sont arrivées, en pression et en bouteille 🎉Viens on t'attend 😉

Publiée par Bar Le Point G sur Jeudi 20 février 2020

Qui est Patrick Dallennes nouveau Préfet de la Sarthe

$
0
0
Patrick Dallennes, nouveau Préfet de la Sarthe a pris ses fonctions ce lundi 24 février 2020.

Patrick Dallennes, nouveau Préfet de la Sarthe a pris ses fonctions ce lundi 24 février 2020. (©Les Nouvelles de Sablé)

Patrick Dallennes, nouveau Préfet de la Sarthe, a pris ses fonctions ce lundi 24 février 2020. Il succède à Nicolas Quillet parti rejoindre le Conseil supérieur de l’appui territorial et de l’évaluation (CSATE).

Patrick Dallennes prend ses fonctions alors même que débute la période de réserve électorale qui précède chaque élection. A défaut de pouvoir s’exprimer sur les dossiers en cours, le nouveau Préfet a pris le temps de se présenter. 

Il boucle la boucle

A 62 ans, le nouveau Préfet « boucle la boucle ». « Ma carrière me ramène tout près d’où j’ai commencé, à Nogent-le-Rotrou ».

Originaire  de Châlons-en-Champagne, Patrick Dallennes a un parcours peu commun. Ses diplômes ? Le BEPC.

J’ai commencé à travailler à 16 ans comme ouvrier, j’étais magasinier dans une usine de fabrication de pompes à essences ».

Une prise de fonction officielle lundi 24 février au matin.

Une prise de fonction officielle lundi 24 février au matin. (©Les Nouvelles de Sablé)

Sous-Préfet à Nogent-le-Rotrou

L’entreprise a fermé. « Rapidement, j’ai pu travaillé comme contractuel au Trésor public ». Puis, il a grimpé les échelons par « la voie des concours internes ». Inspecteur du Trésor, il a ensuite intégré l’ENA. Son premier poste ? « Sous-Préfet à Nogent-le-Rotrou ».

Chef de cabinet du secrétaire d’Etat au commerce extérieur, il poursuit sa carrière jusqu’à devenir secrétaire général de la préfecture de Charente-Maritime, directeur de cabinet du Préfet du Val-de-Marne puis Sous-Préfet de Bayonne.

Depuis 2016, Patrick Dallennes est Préfet délégué pour La Défense et la sécurité de la zone Ouest. A ce titre, il est intervenu à plusieurs reprises dans le département. « J’ai piloté la rénovation de Paixhans ».

Lire aussi : VIDEO. Un attentat terroriste simulé sur la LGV près de Sablé-sur-Sarthe

Il a aussi dirigé le vaste exercice de sécurité civile à Auvers-le-Hamon sur la Virgule de Sablé.

En 2018, je suis venu voir l’accompagnement des 24 Heures motos en terme de sécurité ». 

Le nouveau représentant de l’Etat ne cache pas sa satisfaction. « J’attendais d’être nommé Préfet dans un département, ce jour béni est arrivé ». 

« Adepte du dialogue », il a opté pour une devise empruntée au philosophe Alain. « Je suis né simple soldat, je mourrai simple soldat ». Une façon « de ne pas oublier d’où je viens ». 

Fédérale 2 : Avec un Maxime Deguin des grands jours, le Stade Langonnais lance idéalement son sprint final

$
0
0
Maxime Deguin, auteur d'une belle prestation avec le Stade Langonnais, dimanche 23 février 2020, contre Saint-Paul-lès-Dax, évolue désormais à l'ouverture.

Maxime Deguin, auteur d’une belle prestation avec le Stade Langonnais, dimanche 23 février 2020, contre Saint-Paul-lès-Dax, évolue désormais à l’ouverture. (©Le Républicain)

Au stade Comberlin de Langon (Gironde), dimanche 23 février 2020, les supporters du Stade Langonnais avaient la banane. La réception de Saint-Paul-lès-Dax, valant pour la 16e journée de Fédérale 2, s’est bien passée.

Lire aussi : Rugby. Le Stade Langonnais signe un exploit monumental et s’impose à Salles

Bilan : un succès 19-3, avec notamment deux essais de Maxime Deguin, qui était capitaine en l’absence de Yann Dessis.

Pour l’occasion, Maxime Deguin avait également été repositionné à l’ouverture :

Je n’ai pas trop le choix, mais il faut faire avec pour l’instant, car il n’y a guère de solutions en fait. Le staff m’a confié le capitanat, une responsabilité dont je suis fier, et même si je n’ai pas trop de repères à l’ouverture, je m’adapte.

Rendez-vous au Boucau, dimanche 1er mars

Même si la perspective d’un retour de Floirac sur les talons des joueurs de Langon est une hypothèse plus que crédible en cas de défaite au Boucau, dimanche 1er mars 2020, cette dernière n’affecte en rien le capitaine des Rouge et Blanc :

D’abord, nous n’avons pas perdu au Boucau, loin s’en faut, et ensuite, si Floirac revient au classement, c’est simplement logique. C’est vraiment une très belle équipe qui profite en plus du fait de n’avoir que très peu de blessés. Nous verrons bien. Nous avons une certitude, c’est celle d’avoir de nombreux absents pour ce déplacement puisque trois nouveaux blessés ont rejoint l’infirmerie après le match face à Saint-Paul. L’équipe est diminuée, mais nous irons au Boucau pour jouer notre chance à fond.

L’infirmerie est remplie

Mathieu Mestivier, Adrien Gach et Hugo Chateauneuf sont, en effet, venus grossir l’imposante liste des blessés et il faudra se creuser la tête dimanche pour bâtir une équipe de valides.

Le sprint final est lancé

A l’issue de ce déplacement au Boucau, les joueurs du Stade Langonnais y verront plus clair concernant leur avenir à court terme.

Lire aussi : Fédérale 2. Ce Stade Langonnais est plein d’orgueil et fait plaisir à voir

Il restera, en effet, à recevoir trois formations de Gironde (Floirac, Saint-Médard et Gujan-Mestras) et à gérer deux déplacements (Hendaye et Surgères). Le sprint final est donc lancé.

La feuille de match
A Langon : Langon 19–3 Saint-Paul les Dax (mt : 3-3)
Pour Langon : 2 essais Deguin (69’ et 78’) et 3 pénalités Marchive (16’, 53’ et 59’).
Pour Saint Paul : Pénalité (9’).
Composition de l’équipe : 1/Issaadi 2/Bienvenu 3/Mestivier ; 4/Gach 5/Bouet ; 6/Jimenez 8/Swanson 7/Billoin ; 9/Marchive 10/Deguin ; 11/Fumey 12/Arraté 13/Lopez 14/Remacle ; 15/Mancebo. 16/Darriet 17/Clavé 18/Tastet 19/Triat 20/Lasserre 21/Chateauneuf 22/Laurent

Extension refusée de la zone commerciale de Saint-Julien-de-Concelles : l'incroyable scénario

$
0
0
La zone commerciale ne va finalement pas changer de taille.

La zone commerciale ne va finalement pas changer de taille. (©Hebdo de Sèvre et Maine)

En juin 2019, les élus locaux avaient fait capoter le projet d’extension de zone commerciale de l’Aulnaie à Saint-Julien-de-Concelles, en votant contre lors de la commission départementale d’aménagement commercial (CDAC). Le promoteur avait redéposé un dossier, mais, contrairement à ce qu’il avait annoncé, en tout point similaire. Si les élus ont cette fois voté pour, le reste des membres ne lui ont pas apporté la majorité nécessaire. Pire, l’instance a même repris les arguments du maire concellois pour rejeter le projet.

Lire aussi : Saint-Julien-de-Concelles : l’extension de la zone commerciale refusée

Il n’y aura pas d’extension de zone commerciale dans le Vignoble nantais pour le moment. Après l’annonce de la commission nationale d’aménagement commerciale (CNAC) de refuser celle de Câlin à Clisson au cœur de l’été, après le rejet de l’instance départementale d’autoriser celle des Allées Gestina à Gétigné cet automne, c’est au tour de la zone de l’Aulnaie de ne pas obtenir les nouveaux commerces que son promoteur souhaitait. Et ce, pour la deuxième fois en sept mois.

A première vue, cela paraissait logique car c’est le même dossier qui avait été déposé : une boulangerie de 400 m2, une supérette bio de 620 m2, une brasserie de 300 m2, un magasin de pêche de 400 m2 et un opticien de 300 m2. Au total, 2 020 m2 de surface commerciale auxquels devait se rajouter un ensemble tertiaire. Même argumentations, même effet ? Pas vraiment, puisque le 23 janvier, date son examen, le dossier avait reçu l’aval des élus du territoire contrairement à juin dernier.

En 6 mois, six changements d’avis

En premier lieu, celui du maire de Saint-Julien, Thierry Agasse, qui avait donc fait volte-face. Et comme ce dernier entraînait les deux autres, le président de la communauté de communes Sèvre et Loire, Pierre-André Perrouin, et le président du Scot, Patrick Baleydier, c’était avec trois votes acquis à sa cause que le projet se présentait. Et même cinq car les deux représentants des collectivités locales, maires et intercommunalités de Loire-Atlantique, étaient également favorables.

Lire aussi : Près de Clisson, la zone commerciale Les Allées Gestina veut s’agrandir

Pour un dossier auquel la plupart de ces élus n’avaient pas donné quitus et auquel il avait manqué une voix pour avoir la majorité obligatoire (5 voix pour, 4 contre et une abstention), ce devait être une formalité. Eh bien non, le résultat du vote fut étonnamment quasiment le même : 5 voix pour, 3 contre et 2 abstentions.

Si les trois élus locaux avaient changé d’avis pour des raisons ignorées, plusieurs des représentants des consommateurs et des personnes qualifiées en matière de développement durable ainsi que du conseil départemental, qui prône désormais le zéro artificialisation des terres, retournaient leur veste aussi. Drôle de situation.

Si en juin dernier, les élus locaux avaient voté pour comme ils l’ont fait là, le projet passait. Là, il est rejeté pour la seconde fois, »

résumait, encore stupéfait, un élu communautaire proche du dossier.

                                                     « LES ELUS NE PENSENT QU’A LEUR REELECTION »
L’Hebdo de Sèvre et Maine
: Pourquoi avoir déposé le même dossier à quelques mois d’intervalle ? Il avait peu de chance d’aboutir…
Yvon Naud : Parce que ce sont les élus qui me l’ont demandé. Le contexte avait changé selon eux. Ils étaient prêts à voter favorablement. Je n’étais pas partant, je trouvais même l’idée curieuse. Mais bon, j’ai fait confiance. Et puis est arrivé ce qui est arrivé.
HSM : Vous leur en voulez ?
Y.N. : Reprenons l’histoire. Ce sont eux qui étaient venus me chercher il y a quelques années. Je n’avais rien demandé. Même à plus de 60 ans, quand on est dans ce type d’activité depuis des décennies, on replonge facilement. D’autant que je suis propriétaire du centre commercial existant. Une fois le projet réfléchi, travaillé, prêt, je le soumets, comme le veut la loi, en CDAC. Et là, bing, ils me le refusent. On se demande pour qui ils me prennent. Puis ils reviennent vers moi. Et re-bing. A croire que ce qui anime les élus, c’est uniquement leur réélection. Ils agissent en fonction du vent électoral. J’ai compris qu’il pouvait vite tourner.
HSM : Pourquoi s’être entêté à vouloir installer une boulangerie et un opticien, ce que vous a reproché la commission ?
Y.N. : Parce qu’à certains moments du week-end, il n’y a plus de boulangeries ouvertes dans le bourg. Je crois qu’une ferme désormais dès le samedi midi. Le jeune couple d’artisans que j’avais sous la main, et qui travaillent très bien, était prêt à s’investir à 200 % dans ce projet. C’est très triste pour eux. C’est triste pour les habitants. D’autant que je ne faisais pas venir une enseigne avec de la pâte industrielle. Pour l’opticien, comme j’ai déjà dit, l’offre actuelle sur le territoire est détenue par une même personne. C’est très bien. Mais la concurrence, c’est bien aussi.
HSM : N’est-ce pas la mort des centre-bourgs que de développer les centres commerciaux périphériques ?
Y.N. : Ils n’ont pas besoin de la concurrence pour se désertifier. Pour Saint-Julien par exemple, les banques les quittent – d’ailleurs, le Crédit agricole qui devait occuper un espace est furieux que cela ne se fasse pas – mais aussi j’ai cru comprendre la poste, le supermarché… Bref, l’avenir était plus ici. On apportait une gamme de magasins qui n’existent pas ou peu sur le secteur. De la pêche, du bio, un pub, un lavage auto écologique… Au total, c’étaient 60 emplois. Il y avait 600 m2 de tertiaire dont tout l’étage des magasins. On proposait aussi la pose de 1 500 m2 de panneaux photovoltaïques. Alors quand on vient aussi me chercher sur le plan environnemental, j’ai du mal à saisir. Comme l’ensemble de ce dossier en somme.

 

La CDAC a des arguments en magasin

Le plus cocasse est certainement la justification générale du refus par la commission départementale d’aménagement commercial. Elle reprend les mêmes arguments que celle du maire énoncée en son temps pour refuser l’extension : le principal, que « le projet prend le pas sur le dynamisme commercial voisin, dont celui de Saint-Julien, lequel fait d’ailleurs l’objet d’un programme « cœur de bourg » qui serait fragilisé par cette extension en éloignant davantage les gens du centre-bourg » et qu’il « pourrait entraîner une attractivité économique au détriment du centre-ville, en attirant les futurs commerces vers ce lieu ».

Principalement pointés du doigt, l’opticien et la boulangerie : type de commerces déjà installés en centre-ville. « L’absence de conséquences économiques de cet agrandissement vis-à-vis de ces derniers n’a pas été démontrée », a ajouté la commission.

Lire aussi : A Clisson, contre l’extension de la zone commerciale Câlin, il invite à se faire… des câlins

Elle a aussi avancé deux autres motifs : la consommation d’espace agricole « importante » et l’architecture du futur ensemble « qui ne cherche pas à s’harmoniser avec l’existant ni avec la qualité paysagère du site ». Au contraire, l’instance note que « ce projet à caractère urbain tranche avec le caractère naturel et agricole de la zone ».

Le porteur du projet, Yvon Naud, ancien gérant du supermarché de la zone commerciale, dont il est toujours propriétaire, a eu beau plaider « la croissance démographique », « l’inscription de ce projet au plan local d’urbanisme » ou encore qu’« il évite l’évasion commerciale vers les grands centres commerciaux », rien y a fait. Et le dossier s’est pris dans le tapis. Comme pour les autres dossiers du Vignoble.

                                                                       THIERRY AGASSE « DEBOUSSOLE »
Le maire de Saint-Julien-de-Concelles, a très mal vécu ce revers administratif. Il avoue même être « déboussolé » par cette histoire.
Il souhaite rappeler d’abord quelques éléments qui l’avaient incité à pousser le promoteur à redéposer un dossier que lui et les deux autres élus locaux avaient rejeté en juin dernier. « Deux éléments ont fait changer l’avis du conseil municipal. Le premier, l’annonce dans une prospective par l’Auran (Agence d’urbanisme de la région nantaise) que le secteur allait gagner 2 000 habitants en peu de temps avec les programmes immobiliers en cours et le dynamique accroissement naturel. Mais aussi le changement de fonctionnement d’un commerce le week-end (ndlr. fermeture d’une boulangerie à partir du samedi après-midi) ».
Mais la suite de l’histoire ne fut pas conforme à ses espérances. Alors qu’il croyait que le dossier allait passer largement du fait du changement de positions de trois élus locaux, le dossier d’extension est refusé. « Le contrecoup de l’annonce passée, j’ai analysé un peu plus froidement les choses. Je pense que certains ont beaucoup d’influence », commente-t-il.
Le conseil départemental, avec son ambition de zéro artificialisation ? « Non, pas forcément. Mais je ne citerai pas de noms. On m’a savonné la planche. Je n’aime pas ces méthodes. Ce ne sont pas les miennes ». Le maire a également peu apprécié la position de la chambre de commerce et de l’industrie qui a « contrecarré tous les arguments de la commune ». Ni celle du Loroux-Bottereau : « quand j’ai annoncé de repositionner le dossier à la rentrée, le maire s’est montré très virulent ». De quoi refroidir un peu plus les relations avec ceux dont la fusion était en marche il y a encore quelques mois.
« Dans cette intercommunalité, certains ont peur de la concurrence économique. Elle est souvent bénéfique : je le vois dans la zone industrielle où mon entreprise est installée, il y a trois menuiseries et cela se passe bien, » confie-t-il. La suite du dossier ? Il ne devrait plus bouger « avant 4-5 ans », selon Thierry Agasse. « A moins que le promoteur veuille saisir la commission nationale ». Ce qui coûte un peu de sous. Et depuis le 1er janvier, la loi Elan durcit un peu plus les extensions. Déjà que sans…

 

Melun. Les balades en bateau sur la Seine ont trouvé leur public

$
0
0
Plus de 2000 personnes ont notamment profité des bateaux électriques en location

Plus de 2000 personnes ont notamment profité des bateaux électriques en location (©Marin d’eau douce)

Tourisme. Ces derniers mois, la Seine est redevenue un atout pour le territoire… Dans son bilan 2019, l’office de tourisme de Melun Val de Seine a dévoilé les chiffres de ses croisières. Ainsi, parmi les différentes formules proposées, 3 993 personnes ont participé à une excursion fluviale.

À noter parmi ces chiffres, les bons résultats du système de location de bateaux électriques qui ont attiré près de 2 100 utilisateurs. Si une des missions de l’office de tourisme était de permettre aux habitants de se réapproprier la Seine, l’objectif semble atteint puisque 85 % des utilisateurs étaient issus du secteur de Melun. 


Car-bass : une fermeture nocturne du belvédère de Taravao se profile

$
0
0
Une première rencontre s’est tenue, vendredi dernier, à la mairie de Taravao. Elle devrait être suivie d’une réunion en présence de représentants des forces de l’ordre et du Pays, dans le courant de la semaine.

Une première rencontre s’est tenue, vendredi dernier, à la mairie de Taravao. Elle devrait être suivie d’une réunion en présence de représentants des forces de l’ordre et du Pays, dans le courant de la semaine. (©A-C.B.)

 

Fait peu commun, des administrés de Taiarapu-Ouest ont été reçus, vendredi dernier, par le maire de Taiarapu-Est, Anthony Jamet, à la mairie de Taravao. Ces résidents du lotissement de Puunui subissent des nuisances sonores récurrentes et croissantes en provenance du belvédère de Taravao, et ce, depuis la fin de l’année dernière.

L’entrevue, qui aura duré un peu plus dune heure, s’est soldée par une annonce du maire. C’est une problématique récurrente, qui touche toutes les communes. Le phénomène s’est amplifié, du fait de la fermeture de certains sites dans dautres communes, en particulier à Punaauia. Les passionnés de car-bass cherchent dautres sites pour exercer leur activité et Vaiufaufa attire beaucoup de monde. Comme on la fait pour dautre sites, tels que Faratea, Tautira et le Mc Do, ça va faire lobjet dune rencontre pour réunir lensemble de ceux qui sont touchés par ce phénomène, en particulier les représentants de la gendarmerie, de la police municipale et du Pays, en tant que propriétaire du terrain. Il sagit, dans un premier temps, de fermer et dinterdire laccès au site la nuit. Il faut associer le Pays pour quun dispositif soit mis en place pour assurer cette fermeture de façon durable, a déclaré Anthony Jamet, en précisant que le rendez-vous serait fixé “le plus rapidement possible”, dès cette semaine.

Les nuisances nont pas de frontières”

Pour les résidents de Puunui, cette issue est une première victoire. “Je ne mattendais pas à une réponse aussi rapide. Jattends beaucoup de cette réunion à venir et j’espère quon trouvera une solution. La question est avant tout territoriale. Jusqu’à maintenant, le problème se déplace, car aucune décision nest prise de façon définie”, confie Stéphane, auteur d’une pétition, comptant près de 130 signataires.

Même élan de satisfaction du côté de Te Ora Hau, deux représentants s’étant joints à cette première entrevue. “On attendait une réaction urgente et immédiate. Le maire a promis de nous réunir en cours de semaine prochaine (cette semaine, NDLR). Il y aura encore un week-end qui sera dur à vivre, mais on espère que des solutions concrètes seront trouvées pour que les habitants de Puunui retrouvent la tranquillité à laquelle ils ont droit, souligne Ariitea Bernadino, en tant que référent de lassociation à la Presqu’île.

Des nuisances qui se déroulent dans une commune et impactent les habitants dune autre commune, cest inédit. Ça montre surtout que les nuisances nont pas de frontières et que le silence devient un luxe ! Cest vrai quil y a une législation territoriale bien fournie, mais il y a un manque de volonté politique. On ne demande qu’à rencontrer les représentants du Pays et de lÉtat, pour quils puissent relayer auprès des policiers et de la gendarmerie des instructions claires pour sévir”, poursuit-il.

Si certains suggèrent de trouver un site à l’écart des habitations pour permettre aux amateurs de car-bass de vibrer comme bon leur semble, dautres sinterrogent : “Est-ce que Tahiti se prête vraiment à cette activité ? Quand on sait quon fait venir du matériel hors de prix avec une puissance phénoménale sur une île qui représente une petite surface, déjà là, il y a un problème.

Route du Sud : Mata Atea interpelle les candidats aux municipales

$
0
0
Une partie du bureau lors de l’assemblée générale extraordinaire de samedi dernier.

Une partie du bureau lors de l’assemblée générale extraordinaire de samedi dernier. (©CJ)

En prévision des élections municipales prochaines, l’association Mata Atea de Paea a tenu, samedi dernier, une assemblée générale extraordinaire pour modifier certains textes de ses statuts afin qu’elle puisse “légalement soutenir toute liste électorale qui intégrera officiellement et sincèrement le rejet du projet de la Route du Sud (RDS) dans son programme”.

Avec cette disposition, cette association, qui conteste fermement ce projet de voie rapide, se positionne de manière encore plus explicite contre ce qu’elle considère être “une route de destruction massive”.

Mais Mata Atea ne se veut pas exclusivement “contre”  un tel projet et propose des alternatives qui, à son sens, présentent “des dispositifs essentiels nécessaires à un développement durable décentralisé”.

Que les candidats se prononcent de façon claire

Avec près de 650 expropriations potentielles, 500 hectares bitumés et des conséquences environnementales non négligeables, sans compter un investissement considérable, le projet mobilise…

Depuis octobre 2019, l’association Mata Atea, qui est le fer de lance d’une contestation populaire, a lancé une opération de communication afin d’informer et de sensibiliser les habitants sur les conséquences du projet. Des marches ont été organisées pour s’y opposer et une pétition a aussi recueilli plus de 3 500 signatures…

À l’orée des élections municipales, l’association veut encore aller plus loin en interpellant les candidats en lice, et leurs listes, pour qu’ils se prononcent de façon claire et précise sur leur opposition à ce projet, considéré comme “une route de destruction massive”.

Certes, en février — suite à la mobilisation de la population (1 700 doléances déposées en quelques jours), et suite aussi à l’avis défavorable du commissaire-enquêteur —, le plan général de la commune (PGA) a été acté… sans le tracé de la Route du Sud.

Pour autant, et ce, afin que les électeurs ne soient pas dupes d’un double langage possible — et quelles que soient les modifications de tracé envisagées —, Mata Atea demeure méfiante et confirme sa “détermination à contraindre les autorités du Pays à réaliser une route de ceinture RT1 correctement aménagée, sécurisée et fluidifiée”, qu’elle considère comme “un pilier” nécessaire des programmes électoraux en vue des municipales.

Nécessité d’une solution globale

“Il y a des alternatives”, estime son président, Gilles te Hau Parzy, qui a invité, à l’assemblée générale de samedi dernier, l’architecte urbaniste Éric Poinsignon afin qu’il présente son concept de “libre accès à la mobilité” (LAM), qui sera exposé lors de réunions de quartiers.

Il s’agit notamment de favoriser un “report modal massif” de la voiture vers les transports en commun en captant immédiatement 20 % des automobilistes, et d’apporter un service performant aux usagers actuels, tout en apportant “une solution globale” aux usagers de toute l’île de Tahiti (côte ouest centre-ville et côte est). Les fonds prévus (près de 200 milliards) pourraient être affectés à des programmes véritablement “durables”, à l’instar de certaines villes ou d’un État comme le Luxembourg.

Pour cet ancien chef de projet du PGA de Paea au service de l’Urbanisme, et récent retraité, le tracé de la RDS “ne tient pas la route”. En revanche, en permettant notamment de diminuer le rejet de gaz à effet de serre et les pollutions induites, ce concept de LAM “témoigne d’une cohérence” avec les grands principes d’adaptation à l’évolution du climat.

Ce sujet sera particulièrement d’actualité à l’occasion de la prochaine venue du président de la République et de l’organisation d’un “One planet summit” à Tahiti sur les problématiques des pays du Pacifique.

 

Les candidats aux municipales interpellés

Mata Atea a contacté les secrétariats des différentes listes électorales en leur demandant de préciser leur positionnement par rapport à la Route du Sud.

Malgré des relances, “à quelques jours du scrutin, une seule liste en lice a fourni un programme, celui de la liste d’alliance Na Manu Ura, e rua, te hono i te Tumu Nui”, indique le flyer, qui va être distribué dans les semaines qui viennent au cours de visites de quartiers.

Un groupe Facebook baptisé « Paea contre le projet Route du Sud » est également en ligne.

“Il ne s’agit pas, pour nous, d’adhérer à une démarche politique mais de prendre acte d’un engagement précis, et pour l’application duquel nous serons vigilants”, a précisé Gilles Parzy : celui de “veiller à protéger la commune de Paea contre tout projet non concerté et invasif du Pays, en lui opposant une volonté municipale ferme et déterminée”.

Pour l’association, “tous les dispositifs essentiels nécessaires à un développement durable décentralisé (loin de Papeete) y figurent ; y compris incitatifs et logistiques pour les entreprises, les écoliers, les transports publics, la promotion du vélo et celle de l’agriculture agro-écologique, les formations-soutiens aux demandeurs d’emploi…”

 

 

“C’est un projet du passé qui est dépassé”

Éric Poinsignon, architecte urbaniste contre le projet

Éric Poinsignon, architecte urbaniste contre le projet

Éric Poinsignon, architecte urbaniste contre le projet (©CJ)

 

“Ce projet de Route du Sud, qui va impacter de nombreuses propriétés situées en pied de montagne, n’est pas du tout pertinent car il ne fait que déplacer les embouteillages, et cette voie accentue l’usage d’un véhicule qui, de toute façon, pose problème. C’est un projet du passé qui est dépassé… Parce qu’il ne s’agit pas seulement de déplacements sur l’autoroute mais du stationnement en ville. La ville de Papeete est aujourd’hui à saturation. On n’a pas d’espace. Il faut donc trouver quelque chose qui puisse permettre un déplacement massif et retirer des véhicules de la circulation.”

Municipales 2020. Francis Leseur présente sa liste « Agir pour Lamoura »

$
0
0
Francis Leseur et ses 14 colistiers

Francis Leseur et ses 14 colistiers (©F. L.)

Vendredi 21 février 2020 à 20 h, devant une salle polyvalente de Lamoura bien fournie, la liste menée par Francis Leseur, maire sortant et candidat pour un nouveau mandat, a promis de poursuivre ses actions entreprises, pour des projets structurants et utiles aux habitants dans le respect des enjeux et valeurs écologiques et durables.

Quatre axes forts

Tout en veillant à pérenniser l’équilibre financier de la commune. La liste s’engage à continuer de soutenir les initiatives citoyennes et associatives afin de maintenir une dynamique dans le village.

Les projets reposent sur quatre axes forts.

Tout d’abord des projets sociaux avec la création d’une crèche, l’aménagement et l’amélioration énergétique des bâtiments de la commune, la création de logements communaux dans le bâtiment de l’ancienne mairie/poste, des travaux d’économie d’énergie sur la structure de l’école, la réflexion sur la création d’une salle supplémentaire pour le scolaire, et le soutien à la construction de nouveaux logements avec l’OPH du Jura et la réflexion sur la construction de locaux commerciaux au cœur du village.

La voirie

Autre axe, le programme de réfection des voiries communales, dont l’aménagement et la sécurisation du carrefour de la Chaux-Berthod, l’étude de la sécurisation du cheminement piéton des Selmenbergs, le soutien à l’enfouissement des réseaux électriques et Télécom.

Pour l’aide à la personne, il prévoit la mise en place d’un accompagnement informatique en mairie pour l’aide aux démarches administratives en ligne.

Un candidat libre

Enfin, au niveau de la communauté de communes, il s’agit d’être attentif et moteur au devenir de celle-ci, en voyant l’aboutissement de la voie verte Lamoura/Les Rousses.

La parole fut donnée ensuite à l’assemblée, pour un débat très intéressant, au cours duquel un candidat libre Bernard Bavoux, ancien maire de 2001 à 2008 avec d’autres projets s’est présenté, comme « une sorte de poil à gratter ».

En effet dans les communes de moins de 1 000 habitants comme Lamoura, il n’y a pas de scrutin de liste, mais chaque électeur peut rayer 1, ou plusieurs noms et ajouter d’autres bulletins sans dépasser ici 15 noms. Donc des surprises sont possibles.

La liste : 
Francis Leseur (maire sortant retraité) ; Dominique Delacroix (retraité) ; Liliane Regad (retraitée) ; Josefa Chautemps (retraitée) ; Joël Gauthier (chauffeur) ; Guy Rousseau (éducateur) tous sortants et Natacha Bigan (directrice artistique) ; Hélène David-Henriet (retraitée) ; Sandrine Deffontaine (employée) ; Antoine Delacroix (technicien BE) ; Dominique Devillers (retraité) ; Jean-Yves Lacroix (moniteur de ski) ; Clémence Mesmin (orthophoniste) ; Guillaume Terral (contrôleur qualité) ; Guillaume Vannier (gérant d’entreprise).

Lire aussi : Jura. [Photos] A Lamoura, l’accueil périscolaire a ouvert ses portes dans de nouveaux locaux

Orano déclare un événement de niveau 1 sur le site de La Hague

$
0
0
Orano La Hague a déclaré un événement de niveau 1 au sein d'une station de traitement des effluents du site (photo d'illustration).

Orano La Hague a déclaré un événement de niveau 1 au sein d’une station de traitement des effluents du site (photo d’illustration). (©La Presse de la Manche)

C’est le premier incident de niveau 1 déclaré cette année sur le site Orano La Hague. Des travaux se sont tenus en février au niveau d’un silo contenant des déchets anciens sous forme de boue, au sein de la première station de traitement des effluents du site, qui est aujourd’hui à l’arrêt. La communication d’Orano précise :

Pour permettre les reprises et le conditionnement de ces déchets, il est parfois nécessaire de réaliser une construction, comme c’est le cas ici avec une structure métallique qui doit être positionnée.

Lire aussi : Centrale nucléaire de Flamanville : à cause de microfissures, EDF déclare un événement de sûreté niveau 1

Pas de radioactivité décelée

Lors des travaux, des tiges d’acier devaient être installées dans une dalle en béton située au-dessus du silo, en vue d’insérer la structure métallique. Dans un communiqué, Orano précise :

Les intervenants en charge du chantier ont réalisé trois ouvertures dans la dalle avant de constater que leurs forets ne rencontraient plus de résistance. Conformément aux procédures, ils ont immédiatement informé le service de radioprotection et les responsables du chantier. Après vérification, les ouvertures ont été aussitôt retouchées et le chantier suspendu.

Des contrôles radiologiques ont été effectués sur les ouvertures réalisées et les outils, sans trace de radioactivité. L’entreprise nucléaire a proposé à l’ASN de classer cet événement de niveau 1, « considérant une prise en compte insuffisante des conditions d’intervention de l’opération, associée à une surveillance non adéquate du prestataire en charge du chantier ».

Lire aussi : Cherbourg : coupures d’électricité chez Orano et Naval Group

Salon de l'agriculture 2020 : plusieurs productions du pays de Bray ont été dinstinguées

$
0
0
L’alambic de la cidrerie du domaine de Merval.

L’alambic de la cidrerie du domaine de Merval. (©L’Eclaireur-La Dépêche)

Le lycée agricole du pays de Bray à Brémontier-Merval (près de Gournay-en-Bray), a obtenu la plus haute distinction, soit la médaille d’or pour son calvados AOC hors d’âge.

Il y a deux ans quasiment jour pour jour, c’était le pommeau qui était distingué de la médaille d’argent du concours général agricole.

Lire aussi : Salon de l’agriculture : médaille d’argent pour le pommeau de Brémontier-Merval

Autre bonne nouvelle pour notre territoire, c’est le prix d’excellence au concours général agricole pour la ferme de la rhubarbe située à Haussez, près de Forges-les-Eaux. Il s’agit par ailleurs de la 8e médaille en trois ans.

À la différence des médailles qui distinguent la qualité d’un produit pour une année donnée, le prix d’excellence atteste de la maîtrise des savoir-faire d’une entreprise ou d’un producteur lui permettant de garantir une grande régularité dans l’excellence de sa production.

Lire aussi : Salon de l’agriculture. La médaille d’or du cœur de neufchâtel pour des producteurs de Richemont, près d’Aumale

Viewing all 19744 articles
Browse latest View live