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Montpellier / Municipales. Olaf Rokvam (RN) : « On va kärcheriser la ville »

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Olaf Rokvam, le candidat RN, veut "remettre du bleu dans les rues"

Olaf Rokvam, le candidat RN, veut « remettre du bleu dans les rues » (©G.Martin/Métropolitain)

Une fois n’est pas coutume, commençons le compte-rendu de la conférence de presse du candidat RN par le résumé. Après avoir décrit les grandes mesures qu’il envisage -voir par ailleurs-, Olaf Rokvam a synthétisé son programme en une formule choc : « Je vais reprendre la phrase d’un ex-président de la République : je pense que l’on va passer la ville au kärcher. C’est une nécessité pour assurer la reconquête de notre territoire ».

Des migrants aux Black-blocks

Territoire visiblement menacé par toute une horde d’indigents composée, pêle-mêle, de délinquants, de migrants, des mineurs non accompagnés -MNA- et même des Gilets Jaunes « et surtout de ceux qui se greffent sur leur manifestation, les Black-blocks », précise quand même le candidat, qui s’appuie sur les chiffres peu glorieux de la délinquance locale pour annoncer « des mesures fortes ».

Lire aussi : Hérault. Police et gendarmerie : les statistiques 2019 de la sécurité sont catastrophiques

Montpellier est un ville marquée par l’insécurité, ce n’est pas un secret ; les choses se sont dégradées de façon significative sur ce territoire comme le prouvent les chiffres de 2019

« Montpellier est un ville marquée par l’insécurité, ce n’est pas un secret », argumente le candidat : « les choses se sont dégradées de façon significative sur ce territoire comme le prouvent les chiffres de 2019 : hausse des vols de +12,44%, des véhicules de +9%, des cambriolages de + 19%, et des vols de cartes bleues de + 65 % sur deux ans… et dans le même temps, la délinquance des mineurs est passée de 34 à 41%. ».

Je dis que Montpellier est devenue la capitale du gilet pare-balle

Pour Olaf Rokvam, « tous les voyants sont au rouge », d’autant plus que le maire actuel, qui finalement se représente, n’a pas fait grand chose. C’est du moins son avis : « Après avoir gonflé les effectifs de la police municipale entre 2014 et 2016, il n’a plus rien fait. A Béziers, l’insécurité a baissé de -20%, car le maire a su relever le défi. Mais, à Montpellier, le maire n’a pas été à l’écoute des citoyens. C’est peut-être pour cela, d’ailleurs, qu’il ne veut pas débattre ? C’est vrai que son bilan n’est pas extraordinaire. En 2014, il déclarait que Montpellier, ce n’était pas Chicago. Je dis que Montpellier est depuis devenue la capitale du gilet pare-balle ».

Lire aussi : Municipales / Montpellier : Olaf Rokvam a « l’intention d’être un bon maire de famille »

Le candidat RN a profité de sa conférence au Club de la Presse ce vendredi pour présenter 6 nouveaux colistiers

Le candidat RN a profité de sa conférence au Club de la Presse ce vendredi pour présenter 6 nouveaux colistiers (©G.Martin/Métropolitain)

On veut mettre du bleu, toujours du bleu et encore du bleu dans les rues. La priorité, c’est de protéger les Montpelliérains

Pour relever le défi, la tête de liste RN propose un programme articulé en 4 priorités. Tout d’abord, augmenter la présence policière : « On veut mettre du bleu, toujours du bleu et encore du bleu dans les rues. La priorité, c’est de protéger les Montpelliérains ». Pour cela, il prévoir le recrutement de 150 policiers municipaux, et la création d’une police verte -pour les parcs- et d’une police des transports. Le coût de la mesure : 3 M€ par an pendant 6 ans.

Lire aussi : Municipales / Montpellier : Olaf Rokvam (RN) veut reconquérir les parcs et jardins

Sept commissariats 

Olaf Rokvam annonce également la création de sept commissariats de quartier, « car l’enjeu consiste à mailler correctement le territoire, précise-t-il, Nous profiterons de notre élection à la ville pour tisser un vrai partenariat avec l’ensemble des forces de l’ordre et de la sécurité publique, comme les pompiers qui se font parfois caillassés ».

Lire aussi : Montpellier : des sapeurs-pompiers en intervention tombent dans un guet-apens

1 000 caméras en plus

Le candidat veut aussi, et ce n’est pas du cinéma, installer 1000 caméras de vidéo-surveillance dans la ville, qui se rajouteront aux 350 déjà en place : « Il faut un tel arsenal pour régler le problème des incivilités et de la délinquance en ville », affirme-t-il : « Je précise qu’avec ces caméras, nous irons jusqu’au bout des procédures en justice y compris pour les affaires d’incivilités ». Il estime le coût de l’opération à 13 M€, soit 2 M€/an.

Olaf Rokvam, candidat aux municipales à Montpellier pour le Rassemblement National

Olaf Rokvam, candidat aux municipales à Montpellier pour le Rassemblement National (©C.Nithard/Métropolitain)

J’ai lu dans la presse locale que des gamins Albanais ont dit qu’ils sont les rois de Montpellier… C’est inadmissible ! Il leur faut un bon coup de pied aux fesses

Olaf Rokvam n’aime pas les gens mal élevés : « J’ai lu dans la presse locale que des gamins, des Albanais ont dit qu’ils sont les rois de Montpellier. C’est inadmissible ! Il leur faut un bon coup de pied aux fesses, il n’y a pas d’autres solutions. Il faut des mesures fermes pour lutter contre cette insécurité permanente et reprendre le pouvoir dans les quartiers de Montpellier ».

Pas de manifs dans l’Ecusson

Enfin, le candidat, qui invite Alex Larue (LR-UDI) à rejoindre le Rassemblement National au second tour, s’engage, dès son élection, à rencontrer le préfet de l’Hérault pour interdire certaines manifestations dans l’Ecusson : « Celles présentant des risques de débordements », relève t-il, citant les manifs des Gilets Jaunes. Mais, comment le candidat déterminera-t-il si une manifestation présente des risques ? Un cortège de la CGT ou de FO, est-ce un risque ? « On verra avec la préfecture », coupe-t-il.

> Des chenils pour les SDF
La tête de liste RN veut également agir en faveur des SDF : « En effet, il faut faire quelque chose. J’ai l’impression que la ville fait plus pour les migrants, que pour les SDF ». Le candidat préconise la création de chenils à côté des centres d’accueils : « Les SDF ont tous des chiens et ils ne peuvent venir dans ces centres à cause de cela. Nous allons donc construire des chenils près des centres ».


Ce pasteur homosexuel a décidé de bénir des couples de même sexe

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Depuis l’été 2019, le pasteur Christophe Kocher, bénit des couples de même sexe.

Le pasteur Christophe Kocher dans sa paroisse. (©Anna Yurienen Gallego/ Document remis)

Depuis le mois de juillet 2019, le pasteur Christophe Kocher, de la paroisse Saint Guillaume de Strasbourg (Bas-Rhin) bénit les couples de même sexe. 

Il n’est pas le premier à le faire après un mariage civil. Souvent fait à l’abri des regards et rarement médiatisé, c’est l’accord octroyé par l’Église, en novembre 2019, qui permet d’officialiser cet acte.

L’engagement de Christophe Kocher en faveur de l’inclusion des personnes LGBT+ (qui qualifie les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et plus, NDLR) remonte à 2013. Actu Strasbourg est allé à sa rencontre.

Lire aussi : Alsace-Moselle : les églises protestantes vont pouvoir bénir des couples gays

Tout a commencé avec la loi Taubira

Un engagement qui résulte d’une « suite de hasards » comme le raconte ce pasteur de 46 ans.

Avant d’arriver à Strasbourg j’étais directeur de la communication en Lausanne, en plus d’avoir fait des études en théologie. L’ensemble de mon parcours a motivé la paroisse Saint Guillaume à me choisir comme pasteur en 2009, à ce moment-là, il n’était pas question d’inclusion des couples LGBT+.

Tout à commencé à l’époque de « la loi Taubira » en 2013 (la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels). « Un vicaire que je formais a proposé que l’on organise une conférence sur les couples de même sexe. La paroisse a pour habitude de faire ce genre d’événements, pour nous la pratique religieuse, plus qu’un respect des dogmes, est une quête personnelle. »

Le pasteur

Le pasteur Christophe Kocher (©DR)

Après son divorce, il s’installe avec un homme

Ainsi, une conférence a été animée par Joan Charras Sancho, docteure en théologie protestante. « Quand je l’ai entendue, cela m’a ouvert les yeux, notamment sur les combats qui ont besoin d’être menés », confie le pasteur. 

Après avoir divorcé je me suis installé avec un homme, je restais discret sans le cacher non plus. C’est lors de cette conférence qu’une dame nous a fait part de son avis sur la question, affirmant que nous « enfoncions des portes ouvertes », les couples homosexuels étant acceptés aujourd’hui.

Lire aussi : Un maire de Lorraine fait condamner une internaute pour des injures homophobes sur Facebook

Une réelle prise de conscience 

« Pourtant les statistiques sur l’homophobie et les discriminations dont sont victimes les personnes de même sexe prouvent le contraire, et la période de la Manif Pour Tous n’a pas donné une belle image du christianisme », déplore-t-il. Cette prise de conscience est à l’origine du tournant qui a poussé le pasteur à mettre en lumière son engagement pour l‘inclusion des couples du même sexe.

Des célébrations invitant les paroissiens à soutenir les personnes LGBT+ ont ensuite eu lieu. « Je me souviens du jour de la Gay Pride à Strasbourg. Nous avions invité les personnes qui voulaient à venir défiler avec nous. Quelle ne fut pas ma surprise quand certains, en âge d’être grands-parents, se sont joints au cortège. »

Le pasteur lors de la Gay Pride à Strasbourg en 2013.

Le pasteur lors de la Gay Pride à Strasbourg en 2013. (©DR)

Depuis ce jour, « quelque chose s’est mis en route et nous avons organisé d’autres célébrations inclusives », explique le pasteur. La paroisse a proposé que ces rencontres soient prévues tous les mois, « mais en terme d’organisation c’était trop compliqué donc nous avons opté pour une par trimestre ».

L’Église donne son accord 

Cet engouement a poussé l’ensemble des personnes touchées par cette cause à créer une association : « l’Antenne inclusive de Saint Guillaume ». Mais le conseil presbytéral a fait bien mieux : « c’est comme ça qu’est née la commission du même nom, pour que notre engagement ne soit pas marginal et fasse partie intégrante de la paroisse. »

Une avancée significative qui semble avoir motivé l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine (l’UEPAL) à donner son accord, car depuis le 16 novembre 2019, toutes les paroisses « sont autorisées à décider d’elles-mêmes si elles veulent bénir les couple du même genre après un mariage civil ». 

Ces bénédictions « sont des moments forts ».

Je ressens une réelle implication de la part de ces couples, une réelle attente.

Ainsi la reconnaissance de son engagement par l’Église représente une étape importante pour le pasteur et donne « une visibilité nécessaire à cet engagement ».

Lire aussi : Moto dans les cités, PSG… comment le père Patrice prône le vivre-ensemble en banlieue parisienne

Le pasteur fera ses adieux en mai

En 2020, la paroisse fait face à une recrudescence des demandes : « nous avons eu plus de bénédictions cette année qu’en 11 ans de service », se réjouit le Christophe Kocher qui quittera Saint Guillaume à la fin du mois d’avril 2020 pour officier à Zurich.

« Après 13 ans à la tête d’une paroisse, il nous est demandé de changer. Une opportunité s’est présentée et j’ai la double nationalité Suisse et Française donc je n’ai pas hésité », souligne-t-il.

Après son départ, le pasteur avoue espérer que le prochain reprendra le flambeau. « Cette volonté d’inclusion fait désormais partie de Saint Guillaume et des Eglises Protestantes d’Alsace et de Lorraine. » Il conclut, non sans émotion :

Toutes ces années ont été un apprentissage pour moi aussi, notamment pour aller vers l’autre et accepter ceux que je ne comprenais pas.

Christophe Kocher s’est engagée depuis 2013 en faveur de l’inclusion des personnes LGBT+.

Christophe Kocher s’est engagée depuis 2013 en faveur de l’inclusion des personnes LGBT+. (©DR)

Municipales 2020. Une 3e liste à Vion, celle de Brigitte Tétu-Edin

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La liste Partageons demain de gauche à droite : Brigitte Tétu-Edin, tête de liste. Nathalie Plassais, Laurent Cartier, Valérie Prudhomme, Pierre Cerbelle, Chantal Regner, Aurélien Delhommeau, Daniel Regner, Virginie Houdoin, Sylvie Ribot, Alexandre Hubert, Michel Judalet. (Absent-e-s sur la photo : Antoine Boucher, Alexandra Georget, Florence Pontoire)

La liste Partageons demain de gauche à droite : Brigitte Tétu-Edin, tête de liste. Nathalie Plassais, Laurent Cartier, Valérie Prudhomme, Pierre Cerbelle, Chantal Regner, Aurélien Delhommeau, Daniel Regner, Virginie Houdoin, Sylvie Ribot, Alexandre Hubert, Michel Judalet. (Absent-e-s sur la photo : Antoine Boucher, Alexandra Georget, Florence Pontoire) (©Les Nouvelles de Sablé)

C’est une troisième liste nommée Partageons demain qui vient d’être présentée à Vion pour les élections municipales. Elle est conduite par Brigitte Tétu-Edin, première adjointe sortante. L’élue est accompagnée des deux autres adjoints actuels et de trois conseillers sortants.

Pour couper court à toute « polémique » qu’elle refuse, Brigitte Tétu-Edin justifie la création d’une troisième liste par un désir d’ouverture.

Nous nous lançons pour permettre à tous les habitants de Vion d’avoir un éventail de choix plus ouvert. Ce n’est en aucun cas un désaveu du maire sortant car le dernier mandat, nous y avons participé pour six d’entre nous. »

Les quinze candidats dont la moyenne d’âge est de 45 ans et demi cherchent « à ressembler aux habitants de la commune. Le programme doit être cohérent. »

Lire aussi : Municipales 2020. Vion : Patrick Prodel ne mènera pas la liste, Françoise Levrard reprend le flambeau

« Poursuivre les dossiers en cours »

Les objectifs de la liste de Brigitte Tétu-Edin sont de faire perdurer l’existant, de poursuivre les dossiers en cours et de proposer des nouveaux axes. Sans que davantage de détails soient donnés pour le moment.

La tête de liste prévoit que « chacun des colistiers pourra intervenir avec son expérience et son savoir-faire. Ce qui porte une campagne, c’est le duo liste/projet. »

L’équipe réfléchit actuellement à une date pour présenter son programme de façon plus précise mais ne prévoit pas de réunion publique.

La liste  Partageons demain (dans l’ordre alphabétique)
Antoine Boucher, 28 ans, menuisier poseur
Laurent Cartier, 47 ans, chef de projet informatique, conseiller sortant
Pierre Cerbelle, 31 ans, artisan maçon
Aurélien Delhommeau, 39 ans, technicien supérieur maintenance
Alexandra Georget, 38 ans, étudiante cadre santé
Virginie Houdoin, 43 ans, secrétaire médicale, conseillère sortante
Alexandre Hubert, 23 ans, boucher-charcutier-traiteur
Michel Judalet, 61 ans, retraité
Nathalie Plassais, 46 ans, infirmière libérale
Florence Pontoire, 49 ans, comptable
Valérie Prudhomme, 49 ans, employée administrative
Chantal Regner, 59 ans, infirmière retraitée, conseillère sortante
Daniel Regner, 55 ans, agriculteur, adjoint sortant
Sylvie Ribot, 58 ans, BPO maintenance, adjointe sortante
Brigitte Tétu-Edin, 60 ans, enseignante, adjointe sortante.

Marne. Fête de la Saint-Vincent à Bergères-sous-Montmirail : un moment de bonheur au milieu des difficultés

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Une belle fête qui a réjoui les participants...

Une belle fête qui a réjoui les participants… (©LPB)

À Bergères-sous-Montmirail, la Saint-Vincent a été fêtée dignement à l’église Sainte-Colombe en présence de l’évêque de Châlons-en-Champagne, Mgr François Touvet, du président de la Communauté de communes de la Brie champenoise, Étienne Dhuicq, de Danielle Bérat, conseillère départementale et maire de Vauchamps, et de Bernard Doucet, maire honoraire et président honoraire du Conseil général. Malheureusement, le soleil n’était pas présent et c’est sous un ciel gris que s’est déroulé le défilé folklorique de la Brioche et du vin nouveau depuis Moulin Henry jusqu’à l’église, attendu par beaucoup de vignerons, d’habitants et de personnes curieuses de vivre des moments riches du Patrimoine.

Avec l’Harmonie de la Corporation des Tonneliers

C’est l’Harmonie de la Corporation des Tonneliers d’Épernay qui a accueilli les participants et qui a ponctué la messe de morceaux choisis, accompagnée de la chorale.

En introduction à la messe, Catherine Champion a remercié Saint-Vincent pour le fruit du travail des vignerons, Mgr Touvet a dit sa joie d’être présent pour célébrer cette messe de Saint-Vincent, avec le pain et le vin présentés à l’autel, qu’il a bénis au cours de la messe. Il a été admis, il y a deux ans, dans les rangs de l’Archiconfrérie, et « devenu depuis ambassadeur des vins de champagne et bourguignon d’origine, c’est avec grand plaisir qu’il ne manque pas une occasion pour dire tout le bien et vanter toutes les qualités de ce vin du terroir champenois ».

Le bâton de Saint-Vincent

Les premières vignes de la région ont été plantées près d’un monastère Saint-Vincent où reposait le corps du saint, qui tout naturellement a été choisi comme saint patron et une statuette a été sculptée au bout d’un bâton rond, chaque village ayant son propre style. À Bergères, c’est la réplique de la statue du saint de l’église. Ce bâton est conservé par le bâtonnier qui le transmettra à son tour.

Roselyne Bruneaux, bâtonnière 2019, a passé le bâton à Ysoline Champion pour 2020. Toutes deux sont gardiennes des traditions et montrent toutes deux un attachement à la terre et à la vigne, qui le leur rend sous forme de belles grappes de raisin.

Des difficultés pour le monde viticole

La salle Hourtic a permis aux personnalités et participants de se retrouver pour écouter les discours et en particulier entendre dire qu’on parle de l’année 2019 comme d’une année exceptionnelle qui rejoindra probablement les années en 9, 1929 (millésime du millénaire), 1949 et 1959 (millésimes exceptionnels), 1969 (très grand millésime), 1979 et 1989 (excellents millésimes), 2009 (grand millésime), et ce, avec les conditions météorologiques (gel de printemps, épisode caniculaire, climat chaud et ensoleillé en août et septembre avec des nuits fraîches), ce qui a donné une maturité exceptionnelle. Mais les problèmes économiques sont bien présents : les expéditions (recul de 2 %) baisse constante depuis 2007 (338 millions), coûts de production en augmentation. « Prospectives pour 2020 guère optimistes : année de combat », dixit Vincent Perrin, président du CIVC (Comité interprofessionnel du vin de champagne), sans oublier le « dry january » et la psychose sur les produits phytosanitaires.

Pour commémorer la passation du bâton, la présidente de la confrérie, Catherine Champion a remis la médaille à Roselyne Bruneaux, bâtonnière 2019, qui a exercé le métier de podologue et travaille dans ses vignes, avec grand bonheur. Une autre femme succède au titre de bâtonnière 2020, c’est Ysoline Champion « qui n’envisageait pas d’autre métier que vigneronne. » C’est avec émotion que sa mère lui a décerné l’emblème de la confrérie.

On passait ensuite à la remise du Brevet de taille, obtenu dès la première année : voilà le résultat du travail de Marine Thimond, gagnée par la passion de la vigne après des vendanges successives chez Christophe Crochet, en parallèle d’études littéraires, de fréquentation de la fac de sport, de CDD chez Axon’ câble, mais surtout un CDD pour tous les travaux en verts de la vigne à nouveau chez Christophe Crochet : l’avenir est tracé !

Le « Champagne d’Honneur » permit de conclure cette matinée.

Emmanuel Assailly, artisan boulanger, présentait et faisait déguster une spécialité locale « le moelleux champenois » lancé en juin 2019, résultat entre autres de l’association de deux produits régionaux, le marc de champagne et le biscuit rose maison, fabriqué dans la pâtisserie. Le moelleux champenois a connu un vif succès accompagné de la boisson du cru !

Pour prolonger cette fête, un déjeuner salle Garlande au Gault-Soigny permettait aux participants de partager un moment festif et convivial.

Melun. De nouveaux investissements à la clinique Saint-Jean-l’Ermitage

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Le groupe Doctegestio est devenu l’actionnaire majoritaire de la clinique Saint-Jean-l’Ermitage

Le groupe Doctegestio est devenu l’actionnaire majoritaire de la clinique Saint-Jean-l’Ermitage (©©RSM77/V.R)

Après la clinique Saint-Brice, place à celle de Saint-Jean l’Ermitage. Doctocare, la filiale de santé du groupe Doctegestio annonce le déploiement d’un important plan d’investissement, dans plusieurs services de l’établissement de Melun. En 2018, groupe Saint-Jean-l’Ermitage avait bénéficié d’un plan de continuation de ses activités, après l’entrée de Doctegestio comme actionnaire majoritaire.

Qualité des soins

« L’objectif est de renforcer les différentes spécialités médicales de l’établissement et de maintenir un haut niveau de qualité des soins », indique-t-on chez Doctocare, la filiale santé du groupe Doctegestio. Depuis septembre dernier, le plan d’investissement a ciblé deux spécialités de la clinique : l’anesthésie et l’endoscopie (exploration interne grâce à un tube optique).

Début février, Doctocare a investi 219 000 € dans le service d’anesthésie de l’établissement, avec l’acquisition de 3 nouveaux respirateurs, moniteurs de surveillance pour la salle de réveil du bloc central. L’un des respirateurs répond à la hausse d’activité de la clinique et les deux autres remplacent du matériel qui arrivait en fin de vie.

Duodénoscopes pour l'endoscopie

Duodénoscopes pour l’endoscopie (©Doctocare)

De nouveaux praticiens interviendront sur ce matériel et Doctcare annonce par ailleurs l’ouverture de davantage de postes de réveil est aussi prévue. Fin 2019 le service d’endoscopie avait déjà fait l’achat de vingt-deux endoscopes, de deux écho-endoscopes, d’un duodénoscope, d’un échographe, de deux colonnes vidéo et d’un bistouri électrique pour une coupe précise et une coagulation rapide.

Coût total : quelque 765 000€ pour renouveler le parc, mais également à répondre aux besoins de l’endoscopie interventionnelle, qui disposent de nouveaux praticiens.
« L’ensemble de ces investissements sont synonymes d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins au sein de la Clinique Saint-Jean l’Ermitage », poursuit-on chez Doctocare.

Duodénoscopes pour l'endoscopie interventionnelle

Duodénoscopes pour l’endoscopie interventionnelle (©Doctocare)

30 spécialités

Selon les chiffres annoncés par le groupe, la clinique Saint-Jean l’Ermitage regroupe plus de 50 médecins et plus de 30 spécialités médicales et chirurgicales. Le plateau médical comporte 14 salles d’intervention et une salle de réveil de 24 places.

L’établissement possède 224 lits pour ses patients dont 144 en hospitalisation complète, d’un service ambulatoire de 65 places et de 15 places de chimiothérapies.

Au Breuil-en-Auge, une carcasse de voiture abandonnée sème la discorde

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La voiture blanche est stationnée devant l’église du Breuil-en-Auge depuis trois ans, à l’intérieur, les déchets s’amoncellent. Un camion bleu et une voiture noire, non assurés, sont statiques depuis quelques semaines, selon les riverains.

La voiture blanche est stationnée devant l’église du Breuil-en-Auge depuis trois ans, à l’intérieur, les déchets s’amoncellent. Un camion bleu et une voiture noire, non assurés, sont statiques depuis quelques semaines, selon les riverains. (©Le Pays d’Auge)

Devant la bucolique église du Breuil-en-Auge (Calvados) , un évident détail fait tache dans le paysage : la carcasse d’une voiture, abandonnée là par son propriétaire il y a deux ans.

Cet indésirable élément de décor met en rogne le voisinage. « Le propriétaire l’a d’abord installée sur le parking pour bricoler, témoigne Annie Gadrat, puis elle est restée là. »

Roues arrachées, pare-brise et phares brisés, flancs démolis… Ce qui ressemblait autrefois à une petite citadine n’a plus fière allure. « C’est devenu un dépotoir, les gens qui passent jettent leurs déchets dedans, souffle la riveraine. C’est dangereux, ça n’est pas écologique du tout, et puis ce n’est pas beau… Ce parking n’est pas une casse ! »

Son époux, Jean-Michel, renchérit :

Démonter une voiture sur un parking public, c’est une incivilité notoire… 

« Pourquoi rien n’est fait ? »

Excédés, les voisins de l’église ont alerté les autorités, à plusieurs reprises. Lettre après lettre, ils demeurent sans réponse. « Nous avons contacté le maire, puis le sous-préfet, le député, la gendarmerie et enfin la communauté de communes », liste Catherine Ingram.

Chou blanc à chaque fois. « On nous dit que ça va venir, que quelque chose va être fait, mais des réponses comme ça, on en a ras le bol ! C’est un village sympa, on ne comprend pas pourquoi rien n’est fait… » se questionne Jean-Michel Gadrat.

Une voiture en entraîne une autre

David Pottier, maire de la commune, assure avoir lui aussi « alerté la gendarmerie », dès que le problème lui a été signalé.

 J’ai été contacté quand la voiture a été démontée. Mais le problème, lorsqu’il s’agit d’une épave, c’est que les délais de procédure sont très longs. Il a d’abord fallu tenter de contacter le propriétaire, en vain… 

Les voisins, usés par la situation, s’inquiètent de l’ampleur du problème. Deux autres véhicules semblent être également stationnés de manière permanente sur le parking de l’église.

« Ils naviguaient, mais ne bougent plus depuis environ un mois. Si on ne fait rien, dans un an, ça devient invivable », estime Jean-Michel Gadrat.

« L’épave va disparaître »

« C’est devenu un vrai problème, reconnaît le maire. Ce sont des situations que l’on ne connaissait pas avant, mais qui sont de plus en plus courantes. Le souci, c’est qu’on ne peut pas empêcher les gens de mettre leur voiture sur le domaine public. »

David Pottier assure prendre les mesures nécessaires pour déplacer la première voiture :

J’ai relancé la gendarmerie, mais ça prend beaucoup de temps. On ne va jamais en finir alors je prends le relais.

Dans les prochains jours, le maire prendra un arrêté. « Ce sera un coût pour la commune, mais l’épave devrait disparaître d’ici quinze jours », promet-il.

Lire aussi : Le Breuil-en-Auge. David Pottier vise un quatrième mandat

SÉRIE. Les secrets des œuvres d’art de Rouen : la provenance et l'âge d'une sculpture retrouvés

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Le mystère autour des origines de cette "Vierge reliquaire portant l'enfant", œuvre des collections du Musée des beaux-arts de Rouen (Seine-Maritime), a été percé grâce à des prélèvements effectués sur la sculpture.

Le mystère autour des origines de cette « Vierge reliquaire portant l’enfant », œuvre des collections du Musée des beaux-arts de Rouen (Seine-Maritime), a été percé grâce à un prélèvement effectué sur la sculpture. (©FM/76actu)

Les œuvres ont leurs mystères que seules des techniques de pointe peuvent percer… Sixième volet de notre série d’articles sur les œuvres d’art de Rouen (Seine-Maritime) expliquées par la science. Une série organisée en prolongement à l’exposition intitulée « Sous la surface », présentée actuellement au Musée des beaux-arts de Rouen. Après l’histoire d’un portrait de Delacroix à l’ombre envahissante, voici celle d’une sculpture aux origines dans un premier temps inconnues. 

Prélèvement irréversible

L’œuvre est une une « Vierge reliquaire portant l’enfant », donnée par les amis des musées d’art de Rouen, et qui comporte d’importants éléments métalliques. Quand le Musée des beaux-arts de Rouen l’a intégrée dans ses collections, son origine géographique et sa datation étaient incertaines. Des prélèvements effectués sur la sculpture ont levé le mystère. Les commissaires de l’exposition expliquent le procédé utilisé : « Découvrir la constitution de la couche picturale nécessite de faire des prélèvements de très petite taille, de l’ordre du diamètre d’un cheveu. Cette opération est dite « destructive »puisqu’elle enlève de la matière de façon irréversible. »

L’échantillon a ensuite été scruté au microscope, les observations permettant « d’identifier les pigments et feuilles métalliques employés ». Il en est ressorti que la technique appliquée était « très caractéristique des pratiques d’atelier en vigueur dans le sud de l’Allemagne vers 1520 ». 

Le bustier présente un décor en relief exécuté selon la technique du « brocart appliqué », fréquemment utilisée dans les sculptures allemandes de la fin du Moyen Âge et du début du XVIe siècle. Le relief est constitué de carbonate de calcium, coloré par du minium, du jaune de plomb et de l’étain, le tout recouvert d’une feuille d’étain, dorée à la feuille d’or.

Détails du prélèvement mené.

Détails du prélèvement mené. (©FM/76actu)

Une exposition gratuite

Toutes les œuvres de l’exposition « Sous la surface » proviennent des collections permanentes des musées rouennais. Les tableaux et sculptures expliqués sont disséminés dans le parcours permanent du musée, dont l’accès est gratuit. Les découvertes scientifiques ont été réalisées lors des opérations de restauration des tableaux et sculptures, au cours desquelles des dossiers d’imagerie sont constitués (et conservés). Certaines de ces restaurations sont récentes, d’autres remontent aux années 1990. L’exposition « Sous la surface » est présentée jusqu’au 24 février, dans le cadre du huitième Temps des collections

Municipales 2020. Jérémy Dauphin présente sa liste pour Languédias

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La liste Poursuivons le chemin ! menée par Jérémy Dauphin à Languédias (Côtes d'Armor)

La liste Poursuivons le chemin ! menée par Jérémy Dauphin à Languédias (Côtes d’Armor) (©Le Petit Bleu des Côtes d’Armor)

Le maire de Languédias, près de Dinan (Côtes d’Armor), Jérémy Dauphin brigue un deuxième mandat.

Le nom de sa liste sonne comme une invitation  : « Poursuivons le chemin ! »

La liste Poursuivons le chemin !
Sur la photo, de gauche à droite, premier rang : Sandra Gérard, 27 ans, aide médico psychologue ; Yveline Legait, 56 ans, employée de banque ; Jérémy Dauphin, 36 ans, chef d’entreprise ; Marina Derouillac, 35 ans, technicocommerciale ; Graziella Werner, 54 ans, aide soignante ; Romane Faramin, 24 ans, assistante juridique ; Sarah Coquin, 33 ans, entrepreneuse en permaculture ; Christian Gicquel, 64 ans, retraité. Deuxième rang : Nicolas Auffray, 32 ans, aide soignant ; Lydie Renault-Girard, 50 ans, Préparatrice en pharmacie hospitalière ; Jean-Yves Nedellec, 64 ans, retraité ; Enrico Farinela, 50 ans, artisan conserveur ; Christophe Peruchi-Chabbert, 52 ans, accessoiriste et musicien ; Hélène Daniel, 35 ans, assureur ; Samuel Constant, 34 ans, professeur des écoles.

Lire aussi : Jérémy Dauphin, un maire de terre

Neuf nouveaux

Il a constitué autour de lui une liste à parité, comprenant six anciens élus et donc neuf nouveaux venus.

Une liste qui se veut humaniste et écologique :

« Nous articulons notre campagne autour de quatre grands thèmes : la culture et le patrimoine, avec sa préservation, son amélioration et sa connaissance ; la nature et cadre de vie ; le bien vivre ensemble ; et le rayonnement communal, en développement l’attractivité économique de la commune. Nous allons continuer certains projets mais avons aussi des idées nouvelles avec de nouvelles personnes. Nous allons désormais à la rencontre de la population pour présenter notre programme et recueillir des idées. »

Une réunion publique est programmée le vendredi 28 février 2020 à 20 h à la salle des fêtes.


Top 14. Privés de nombreux internationaux, Toulouse reçoit Montpellier dans le derby de l'Occitanie

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Cheslin Kolbe devrait retrouver sa place.

Cheslin Kolbe devrait retrouver sa place. (©Icon Sport)

Le tournoi des Six Nations a toujours une grosse influence sur le Top 14. Toulouse est amputé de cinq internationaux, et Montpellier a placé quatre joueurs en équipe de France. Sans parler de rencontres d’équipes B, tant il y aura de talents sur le terrain, c’est un match un peu spécial pour les deux équipes.

Deux rivaux pour les phases finales

Une période internationale qui tombe d’autant plus mal pour les deux clubs, qu’ils sont au pied des places qualificatives pour les phases finales. Toulouse est actuellement 8e, avec 35 points; Montpellier 7e avec 36 points. Ce match aura donc une importance particulière, le vainqueur rejoindrait sûrement les six premières places, si prisées.

Pénurie de demi-de-mêlée

Outre l’absence des internationaux, Ugo Mola doit manœuvrer avec un demi-de-mêlée en moins. Nicolas Bézy est sorti sur commotion face au Métro-Racing, et sera absent pendant trois semaines. De quoi poursuivre le rêve éveillé pour Pierre Pagès, formé au club, et revenu après un long passage en Fédérale 1, du côté de Blagnac.

Lire aussi : Stade Toulousain. Bézy absent 3 semaines, Aldegheri déjà de retour à l’entraînement !

Holmes de retour de suspension

Si la situation se complique à la mêlée, le poste d’ouvreur devrait se régler automatiquement. Zack Holmes, de retour de suspension va retrouver sa place. De quoi laisser le champion du monde sud-africain, Cheslin Kolbe, retrouver une place plus habituelle, bien qu’il ait montré qu’il peut jouer partout la semaine dernière.

Toulouse-Montpellier. Dimanche 23 février à 16h50 à Ernest Wallon. Places disponibles à partir de 18 €.

VIDEO. Stress, joie, délivrance... Revivez la fin de Galles-France avec les remplaçants français

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Revivez les deux dernières minutes de Galles-France depuis le banc des remplaçants du XV de France.

Revivez les deux dernières minutes de Galles-France depuis le banc des remplaçants du XV de France. (©Capture écran FFR)

Comme si vous y étiez. Depuis le banc français, en compagnie des remplaçants du XV de France (les Dupont, Le Roux, Haouas, Ntamack, Thomas, Marchand, Cros et Baille) ainsi qu’une partie du staff tricolore, revivez les deux dernières minutes intenses de Galles-France dans un Principality Stadium en transe.

Lire aussi : VIDEO – Les joueurs du XV de France ont mis le feu dans les vestiaires après le succès au pays de Galles

Du stress à la délivrance

Comme les joueurs français, vous repasserez par tous les états. Notamment le stress après cette percée plein champs du centre gallois Nick Tompkins et la joie après la pénalité glanée dans ses 22m par le talonneur Camille Chat. Sans oublier la délivrance après le coup de sifflet final de l’arbitre Matthew Carley. C’est magique, et ça fait tellement de bien de savourer ces moments-là ! 

Lire aussi : Les notes de Galles-France (23-27). Ntamack royal, Thomas seule déception

Les Gallois, eux, vexés, n’avaient pas d’autres moyens que de provoquer Baptiste Serin et les Bleus après la fin du match. Avec force et caractère, les Français les ont regardés droit dans les yeux. Et savouré en suivant leur magnifique victoire (23-27).

Saint-Nazaire : depuis plus de 3 ans, il ne paie plus le loyer de son studio qu'il juge insalubre

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Philippe Nerome montre la moisissure qui imprègne les murs du logement

Philippe Nerome montre la moisissure qui imprègne les murs du logement (©L’Echo de la Presqu’île)

11 214,78 € : au 7 janvier 2020, c’est la somme que réclament les huissiers à Philippe Nerome, un habitant de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Conséquence de plusieurs années de loyers impayés pour le studio qu’il occupe – illégalement – à Saint-Marc-sur-Mer. Et d’un jugement perdu face à ses propriétaires l’année dernière. S’il en est arrivé à cette extrémité, c’est que le Guadeloupéen estime son logement insalubre.

Quand il est arrivé dans la région, il y a 7 ans, pour trouver du travail, le néo-Nazairien a déniché ce petit appartement meublé en mars 2013 à l’entrée de la station balnéaire. Au début, rien ne clochait selon le locataire.

Mais au bout de trois ans, j’ai commencé à avoir des remontées d’eau devant la baie vitrée et dans la salle de bain. Et au bout de quatre, des traces de moisissures sont apparues sur les murs ».

« Il faudrait un drainage de l’immeuble »

Philippe Nerome signale le problème à ses propriétaires. Le ballon d’eau chaude est changé, le volet roulant de la baie vitrée motorisé. Les propriétaires achètent de la peinture pour que leur locataire repeigne les murs. Mais les problèmes d’humidité et d’évacuation des eaux persistent. L’occupant des lieux insiste auprès de ses bailleurs. L’agent de maintenance dans le bâtiment est formel.

Il y a un problème de drainage sur l’ensemble de l’immeuble. Mais ce sont majoritairement des étudiants qui habitent ici et qui repartent vite. Personne ne dit rien ».

En 2016, Philippe Nerome va prendre une décision qu’il regrettera par la suite. Ne plus payer ses loyers.

Je voulais que la Caf vienne mettre son nez dans l’affaire ».

Logiquement, les propriétaires ripostent, le mettent en demeure, le relancent.

Le tribunal saisi

Faute de réponse, ils saisissent le conciliateur de justice en février 2017. Qui fait également chou blanc. Le 29 novembre de la même année, ils lui demandent de quitter l’appartement en début d’année 2018. Avant de l’assigner en justice en avril.

Jouant son va-tout, le locataire toque à la porte de la mairie pour tenter d’obtenir une procédure d’insalubrité. Un contrôle est effectué par le service Domaine public de la Ville en décembre. Un courrier est envoyé aux propriétaires et au syndic de copropriété pour rechercher les causes d’humidité et mettre en sécurité l’installation électrique.

Lire aussi : Immobilier : faut-il acheter un logement à Saint-Nazaire ?

Dépêchée sur les lieux, l’entreprise d’électricité trouve porte close. Un diagnostic relatif aux causes de l’humidité est bien effectué en mars 2019. Il recommande d’effectuer quelques travaux d’étanchéité.

Finalement condamné à payer sa dette et à quitter le logement par le jugement du tribunal d’instance en août 2019, Philippe Nerome estime avoir mal été aiguillé au départ.

Dès 2015, j’avais signalé le problème à mon assistance sociale qui ne l’avait pas pris en compte ».

Il en veut aussi à son avocat et à la Ville qu’il juge coupable de ne pas avoir levé le petit doigt.

Pas d’insalubrité selon la Ville

Ce que conteste Christophe Cotta, adjoint en charge de la propreté et du domaine public.

M. Nérome s’est présenté devant nous à la fin de l’année 2018 alors qu’il ne payait plus ses loyers depuis plus de deux ans. Il ne s’est pas présenté à la conciliation. Sur ce dossier, on est purement sur un litige propriétaire/locataire ».

Éric Vachey, responsable du service domaine public, renchérit :

Il y a eu une visite qui a fait l’objet de remarques au propriétaire. Pour notre part, dans ce cas précis, l’agent assermenté a décidé qu’il n’y avait pas lieu de mener une procédure d’insalubrité »

Il peut être expulsé

Le locataire est prêt à payer les loyers de retard, mais pas les 11 000 et quelques euros dus qui ne correspondent pas selon lui.

Je n’ai rien fait pour mériter ça ».

Philippe Nerome s’attend désormais à ses retenues sur salaire. Il peut être expulsé à n’importe quel moment.

Lire aussi : La Ville de Saint-Nazaire va acquérir une villa classée et son parc à Saint-Marc-sur-Mer

Faits divers. Alcoolisé, il prend le volant à La Ferté-Macé sous le nez des gendarmes

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L'affaire a été jugée à Argentan.

L’affaire a été jugée à Argentan (Photo d’illustration)

Lundi 17 février 2020. Le 1er octobre 2019, les gendarmes de La Ferté-Macé contrôlent le conducteur d’une voiturette. Pour le soumettre à l’éthylomètre, ils le conduisent dans leurs locaux et stationnent la voiturette devant la gendarmerie. Ils voient alors, le passager qui semblait alcoolisé, se mettre au volant et quitter les lieux en direction du plan d’eau.

Lire aussi : Tribunal. Une habitante de La Ferté-Macé poursuivie pour non-représentation d’enfant

2,08 g par litre de sang

Ils rattrapent l’intéressé, un homme de 38 ans actuellement incarcéré pour une autre cause.

Lire aussi : Faits divers. Deux contrôles positifs à l’alcool à Domfront en Poiraie

Il va s’avérer que ce dernier présente une alcoolémie de 1,04 mg par litre d’air expiré (2,08 g par litre de sang). Lundi dernier, l’intéressé comparaît par le biais de la visioconférence. Il s’est expliqué :

« C’était ma voiturette, je ne voulais pas qu’elle se trouve devant la gendarmerie, pour ne pas que les gens croient que j’y étais ».

Le mis en cause a été condamné à 6 mois d’emprisonnement dont 3 mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant 2 ans avec des obligations de soins, de travail ou de formation. Il lui est également interdit de conduire tout véhicule terrestre à moteur pendant un an.

Lire aussi : Municipales à La Ferté-Macé : « Où sont passés les 5 M € perçus par Flers Agglo ? »

 

 

Automobile. Une nouvelle vidéo du rallye de la Côte Fleurie 2020

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Pascal Martin : « nous devons faire nos preuves »

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Pascal Martin.

Pascal Martin. (©DR)

Dimanche 23 février 2020. Pascal Martin, dans un communiqué, développe où en est la campagne, à un mois de l’échéance, environ.

« Où en êtes-vous concernant votre liste ? »

« Je constate qu’il est difficile de constituer une liste de 23 personnes, incluant la parité. Nous prenons notre temps car nous souhaitons représenter toute la diversité de la population gorronnaise ».

Lire aussi : Municipales 2020. Le maire de Gorron, Jean-Marc Allain, a présenté sa liste à la population

Réunion publique

« Je souhaite aussi que cette nouvelle équipe soit motivée pour se mettre rapidement au service de la population, tout en s’appuyant sur un personnel municipal compétent. Je serai particulièrement fier de présenter cette liste aux Gorronnais lors de notre prochaine réunion publique du mardi 3 mars, salle Jeanne-d’Arc, à 18 h 30 ».

« Où en êtes-vous concernant le programme co-construit ? »

« Nous sommes toujours sur le terrain, à la rencontre des Gorronnais. Nous recevons souvent un bon accueil. Les habitants semblent contents de pouvoir s’exprimer, de donner leur vision des choses et leurs idées. Nous en tenons compte dans le programme que nous continuons de construire. Nous avons conscience que l’attente est forte, et que nous devons faire nos preuves. En tant que challengers, nous devons nous faire connaître, acquérir la confiance des concitoyens, montrer que nos seules ambitions sont le bien-être de tous les habitants et la prospérité de Gorron ».

Lire aussi : Commerce. Suzanne a ouvert la librairie Page 2 à Gorron, en francais et anglais

« Quelles en sont les grandes lignes ? »

« La population de Gorron comprend beaucoup de retraités et des personnes en situation de handicap qui se sentent souvent délaissées et isolées. Notre projet doit en tenir compte en priorité. Nous devons aussi nous préoccuper de l’avenir que représentent les familles et surtout les enfants. Malheureusement, les gens qui travaillent à Gorron n’y vivent pas. Il faut donc rendre Gorron plus attractive et redynamiser le centre-ville pour que ces familles aient envie de s’y installer. Nous devons aussi penser à la communauté britannique et faciliter son intégration. Tous ces nouveaux habitants seront les garants d’un nouveau développement économique ».

« Seriez-vous favorable à un grand débat ? »

Lire aussi : Performance. Gorron Cinéma réalise sa meilleure année depuis 2015

« Oui. Je pense que les Gorronnais souhaitent plus d’informations sur les programmes des candidats et que les polémiques soient mises de côté. Je propose donc qu’un débat entre M. Allain et moi, animé par un professionnel soit organisé. Je sais que les Gorronnais tiennent à ce temps fort de la campagne électorale et le réclament. Je suis à la disposition de M. Allain pour fixer les modalités et la date de ce débat d’ici au 15 mars ».

Faits divers. Déjà sous sursis avec mise à l'épreuve, il conduit alcoolisé à La Ferté-Macé

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La personne conduisait sous l'empire d'un état alcoolique.

La personne conduisait sous l’empire d’un état alcoolique. (©Publicateur)

Lundi 17 février 2020, jugement au tribunal d’Argentan. Le 16 mai 2019 à 19 h 05, les gendarmes de La Ferté-Macé contrôlent un sexagénaire au volant de sa voiturette.

A Flers

Il s’avère que ce Fertois présente une alcoolémie de 0,46 mg d’alcool par litre d’air expiré (0,92 g par litre de sang). Lors de l’enquête, il précise qu’il a déjeuné chez sa sœur à Flers, qu’il a bu un apéritif, deux verres de vin et un digestif et qu’il ne pensait pas être au-delà du taux. C’est ce qu’il répète à la barre.

Lire aussi : Faits divers. Deux contrôles positifs à l’alcool à Domfront en Poiraie

Il s’avère que son casier judiciaire supporte six mentions depuis 1999, toutes pour des conduites sous l’empire de l’état alcoolique, la dernière en date est de juillet 2019 pour des faits de mars 2019. Suite à cette condamnation, il était sous le coup d’un sursis avec mise à l’épreuve lors des faits.

50 jours-amendes

Il affirme au tribunal qu’il ne consomme plus d’alcool, ne pouvant plus le faire pour des raisons de santé. Il le justifie en fournissant des analyses de sang.

Lire aussi : Excès de vitesse. Contrôlé à plus de 158 km/h en Mayenne à Bazougers

L’intéressé est condamné à 50 jours-amendes à 10 € (Il doit payer en 50 jours la somme de 500 €, chaque tranche de 10 € non payée correspond à un jour de prison).

Lire aussi : Faits divers. Au volant avec 2,22 g d’alcool entre La Sauvagère et La Ferrière-aux-Etangs

 

 


Echangez vos livres et DVD ce samedi à Lambersart !

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Samedi 29 février 2020, échangez vos livres et DVD à Lambersart, près de Lille (Nord).

Samedi 29 février 2020, échangez vos livres et DVD à Lambersart, près de Lille (Nord). (©Illustration/Pixabay)

C’est la valse des livres ! Et des DVD. Ce samedi 29 février 2020, vous pourrez échanger vos ouvrages et films contre d’autres à Lambersart, près de Lille (Nord).

Lire aussi : Bouquinistes et estampes : un marché aux livres va s’installer à Roubaix

Gratuitement !

Cela se passera à la salle André Malraux, de 10 h à 17 h. Concrètement, vous pourrez amener les livres que vous ne lisez plus et les films que vous ne regardez plus.

Pour ce qui est des livres, vous les déposez et emportez gratuitement tous les livres que vous souhaitez. Attention, pas de revue, livre scolaire et encyclopédie.

Pour les DVD, il s’agit d’échanges un contre un. Un bon moyen de renouveler bibliothèque et filmothèque !

[ Valse des livres 📚]Le Centre Culturel du Canon d'Or vous propose sa valse des livres annuelle. Apportez les livres…

Publiée par Ville de Lambersart sur Mercredi 19 février 2020

Brocéliande : des sorties nature avec Jacques Cléret

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L'eau de la fontaine de Sainte-Apolline est régulièrement analysée. Les résultats attestant qu'elle est potable figurent sur un papier roulé sous le toit.

L’eau de la fontaine de Sainte-Apolline est régulièrement analysée. Les résultats attestant qu’elle est potable figurent sur un papier roulé sous le toit.

« Le géobiologue est au service du vivant : minéral, végétal, animal, humain et au-delà. » C’est ainsi que Jacques Cléret de Langavant, qui vit à Augan (Morbihan), présente son activité.

Lire aussi : Ploërmel : le lycée La Touche envoie une équipe au Trophée national des lycées agricoles

Son rôle, étudier les influences de l’environnement sur le vivant, des ondes liées aux champs magnétiques et électriques, des « courants telluriques », il ressent les veines d’eaux sous la terre, « comme un sourcier ».

Jacques Cléret a choisi de transmettre ses savoirs et ressentis au public, à travers des services « d’harmonisation des lieux pour les rendre plus vivables ». Il a également mis en place des « géo-découvertes sensitives », comme il les nomme, des sorties dans la nature pour sentir les énergies, les courants qui émanent du sol et « procurer du bien-être ».

Outils artisanaux

Avec des outils qu’il a lui-même fabriqués, le géobiologue mesure les forces magnétiques. « Je m’appuie sur le potentiel électrique des matériaux, pour en faire des ancres conductifs », récite-t-il, concentré.

Après avoir lui même vécu dans des espaces « défavorables », Jacques Cléret cultive lui-même sa curiosité pour la géobiologie.

Il y a des formations pour être géobiologue. On peut travailler avec l’aspect sensitif, ou avec des instruments.

Conscient que tout le monde n’est pas réceptif aux ondes et aux courants, Jacques Cléret pense néanmoins que chaque personne est dotée d’une énergie propre et peut guérir naturellement dans des « milieux favorables ».

Lire aussi : Ploërmel : Les Gourmandises de Brocéliande s’agrandissent

Ainsi, le géobiologue se sert de petits pots remplis de matières minérales et organiques, qui font office des pôles d’une pile, pour rétablir un courant dans le corps.

Il se sert aussi d’un « harmoniseur », terre volcanique mêlée à de l’huile, enfermées dans une boîte sur laquelle est fixé un cristal de roche, pour purifier un espace, lui « rendre son harmonie », comme il le décrit.

Sainte-Apolline, un lieu spécial

Un endroit qui lui tient particulièrement à cœur est la chapelle Sainte-Apolline, à Campénéac, sur la route de Paimpont. Jacques Cléret explique :

C’est un lieu privé mais dont l’accès est autorisé aux riverains qui viennent y chercher de l’eau. Ici, les lieux sont naturellement harmonisés !

Comme autour des légendes de Brocéliande, cette fontaine est connue pour son eau, « on vient ici parce que l’eau est bonne ! », mais aussi parce qu’elle aurait la propriété de guérir certaines maladies.

« Le ruisseau qui coule ici, de Saint-Armand contribue au lieu de bien-être. Le schiste rouge qui compose le sol est conducteur de magnétisme », ce qui expliquerait pourquoi le géobiologue, déjà sensible aux ondes, est particulièrement réceptif en ce lieu.

Lire aussi : Sovipor-La Trinitaise (Morbihan) : placement en redressement judiciaire, 130 emplois menacés

Les pierres qui entourent la fontaine ont aussi leur histoire énergétique. Jacques Cléret préconise de se placer sur les pierres, dans des orientations bien particulières pour mieux sentir le courant.

Par exemple, en s’allongeant sur certaines, juste au niveau d’une « boucle tellurique » on obtiendrait « un sentiment de bien-être ».

D’autres découvertes

Jacques Cléret propose également de visiter Trécesson, pour y découvrir « la pierre couronnée et la porte du soleil », ainsi que l’Église du Graal, le miroir aux fées, et les failles telluriques à Tréhorenteuc.

Se faisant initiateur et guide, il propose une marche « hors des sentiers battus, pour vivre une expérience de reconnexion. » En quelques heures, il conduit les participants à travers ces lieux, et propose de s’adapter « selon les besoins du groupe à un thème précis. »

Pratique
Jacques Cléret, « géo-découverte sensitive en Brocéliande », 80 € le forfait demi-journée pour sept personnes. Contact : rondeljiac@orange.fr

Les Sables-d'Olonne: Contrôlé à 167 km/h au lieu de 110 sur l'axe La Roche-Les Sables

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Un important excès de vitesse a été constaté sur l'axe La Roche-Les Sables, vendredi 21 février.

Un important excès de vitesse a été constaté sur l’axe La Roche-Les Sables, vendredi 21 février. (©Illustration / Adobe Stock)

Excès de vitesse, conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants, ce motocycliste sablais a subi un fort rappel à la loi ce week-end.

En effet, vendredi 21 février à 16h40, sur la 2X2 voies La Roche – Les Sables, il a été arrêté par les motocyclistes de la Formation Urbaine Départementale à 176 km/h au lieu des 110 km/h autorisés.

Avec une vitesse retenue à 167 km/h.

Permis retiré, moto immobilisée

Le pilote de la moto était dans la foulée, contrôlé positif aux produits stupéfiants.

Lire aussi : Escroquerie : le client d’un magasin des Sables-d’Olonne interpellé pour ses magouilles avec les codes-barres

Son permis lui a immédiatement été retiré et sa moto, immobilisée.

Municipales 2020. Martine Voltier candidate à Ciral

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Au premier plan sur la photo, Martine Voltier candidate à la mairie de Ciral.

Au premier plan sur la photo, Martine Voltier candidate à la mairie de Ciral. (©DR)

Plusieurs conseillers sortants ont fait le choix de se représenter aux municipales de mars 2020. C’est Martine Voltier, conseillère sortante, qui est tête de liste « Solidaires pour Ciral ».

Les candidats

Debout :  Jean-François Appert (adjoint au maire), Christophe Parfait (conseiller sortant), Christian Lemaître (conseiller sortant),  Olivier Peleriaux, Karine Suzanne, Thomas Butteux,  Alain Simon (1er adjoint sortant), Arnaud Lecourt.

Au premier plan : Marie-Claire Firmin (conseillère sortante),  Claudine Lebreton, Voltier Martine Voltier (conseillère sortante).

La moyenne d’âge est de 50 ans.

 Les candidats viennent de différents horizons : administration, agriculture, commerce, et artisanat. La plupart participe déjà à la vie associative et locale », souligne Martine Voltier. « Qu’ils soient fraîchement arrivés ou implantés de longue date, ils souhaitent s’investir pour Ciral pendant les six prochaines années ».

Pontivy : les Tréteaux du Blavet prêts à devenir un club de foot pour avoir de meilleures conditions d'exercice

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La troupe de théâtre des Tréteaux du Blavet à Pontivy (Morbihan) attend toujours une réaction de la Ville concernant ses problèmes d'infrastructures au Théâtre des Halles.

La troupe de théâtre des Tréteaux du Blavet à Pontivy (Morbihan) attend toujours une réaction de la Ville concernant ses problèmes d’infrastructures au Théâtre des Halles.

Les Tréteaux du Blavet, l’une des troupes de théâtre de Pontivy (Morbihan) attend toujours une réaction de la Ville de Pontivy concernant ses problèmes d’infrastructures. Ils ont décidé de réclamer à nouveau de bonnes conditions pour répéter et pour donner des représentations au Théâtre des Halles, sur le ton de l’humour et en surfant sur l’actualité pontivyenne…

Lire aussi : Pontivy : le coup de gueule des deux troupes de théâtre contre la Ville !

Déjà un coup de gueule en janvier

À Pontivy, les troupes de théâtre Lune et l’autre et Les Tréteaux du Blavet avaient dénoncé la politique de la municipalité  le 23 janvier 2020, sur le ton de l’humour et en vidéo. Elles dénonçaient les conditions dans lesquelles elles doivent répéter et donner des représentations, au Théâtre des Halles. « Nous payons les fluides mais nous avons froid ! » avaient-elles rappelé.

La troupe des Tréteaux du Blavet se rappelle aux bons souvenirs de la municipalité sortante, dont une partie repart derrière la maire Christine Le Strat, qui brigue un second mandat aux municipales des 15 et 22 mars 2020.

Un rappel sur le ton de l’humour et en réaction aux auditions des candidates par les deux clubs de foot de Pontivy depuis janvier 2020, dont la dernière se déroulait vendredi 21 février 2020 avec… la maire sortante.

Lire aussi : Municipales 2020 : les deux clubs de foot de Pontivy échangent (enfin) avec la maire sortante Christine Le Srat

Devenir le FC Tréteaux pour avoir de bonnes conditions d’exercice

Voici la réaction des Tréteaux du Blavet, dans son intégralité, communiquée ce dimanche après-midi 23 février 2020, intitulé : « Le Football-club théâtral des Tréteaux ».

Face à la pauvreté des projets d’occupation théâtrale du « Théâtre municipal », et devant la grande écoute des listes candidates aux municipales envers les sportifs, demandeurs de synthétique, notre association a décidé de changer de but et d’orientation pour pouvoir s’aligner sur l’occupation des lieux scéniques en plein air : s’ils sont synthétiques et chauffés ! Parce que nous répétons l’hiver… sans trop courir !

L’avenir des halles en ligne de mire

« Notre premier but réadapté sera : le théâtre en plein air adapté sans fatigue et au chaud ! Deuxième but : participer et faire participer la population à toute activité scénique en plein air (d’où le caractère sportif !). Troisième but : droit au but ! Profiter des opportunités et des projets politiques et culturels des édiles de la Ville. »

« Premier projet : ouvrir un café culturel à la place des commerçants des Halles… afin de répondre aux exigences des subventions allouées au dispositif Cœur de ville ! Petit-déjeuner : poésie. Midi : extrait de drame lyrique. 16h : café-opérette. Tous les soirs : café-théâtre ou concert ou impro. »

Lire aussi : A Pontivy, le marché du samedi matin pourrait quitter les halles

« Deuxième projet : surélever le théâtre en plein air du futur Poumon vert sur piloti pour éviter les inondations mais… pas trop haut pour éviter les courants d’air ! »

« Troisième projet : n’utiliser en plein air que des éclairages économiques à la cire et au carton, en lampions japonais (biodégradables) afin de ne pas être dépendants de l’obligation de recourir aux éclairagistes sollicités par la ville (y compris économie d’énergie et d’électricité). Et recourir à des costumes et des maquillages fluorescents pour limiter le nombre de lampions. »

Lire aussi : Pontivy : 2,9 millions d’euros pour le futur poumon vert et premières esquisses

Et de signer : « L’humour est notre règle ! »

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