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Yvelines. Incivilités. Les cours annulés pour la journée au lycée Poquelin de Saint-Germain-en-Laye

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Le lycée Poquelin de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) a fermé ses portes pour la journée.

Le lycée Poquelin de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) a fermé ses portes pour la journée.

Les 1 350 élèves du lycée Jean-Baptiste Poquelin à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) ont été dispensés de cours ce mardi 19 novembre. Ils ont été priés de rester chez eux pour permettre à l’ensemble des équipes pédagogiques et administratives de l’établissement de se réunir pour discuter sécurité.

« Une élève très virulente à l’égard d’une enseignante »

L’organisation de cette journée aurait été déclenchée suite à une altercation intervenue entre une élève et une enseignante vendredi 15 novembre.

Il n’y a pas eu d’agression en tant que telle, il y a eu une élève qui a été très virulente à l’égard d’une enseignante, explique le proviseur, Florian De Trogoff. Je suis allé porter plainte avec elle. Cet événement a été la goutte d’eau. À un moment, nous disons stop à tout cela. Il est important aujourd’hui de se poser et de voir, tous ensemble, quelles sont les réponses que l’on peut donner aux incivilités qui deviennent un peu trop présentes. »

Élèves et parents bientôt associés à la réflexion

Dans un second temps, cette réflexion devrait également être menée avec les élèves et leurs parents.

Notre idée est d’être plus dans une dimension pédagogique et éducative que dans une dimension répressive, ajoute le proviseur. Nous avons 90 % des élèves qui travaillent et se comportent de manière positive et 10 % qui sont là parce qu’ils sont en difficultés et qui ne respectent pas forcément le règlement intérieur. Ce qui important c’est de voir comment apporter une réponse. »

Les cours devraient reprendre normalement mercredi 20 novembre.


Carentan : une voiture en fâcheuse posture suite à un malaise du conducteur

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La voiture a glissé sur une vingtaine de mètres sur la glissière.

La voiture a glissé sur une vingtaine de mètres sur la glissière. (©La Presse de la Manche)

Ce mardi 19 novembre, peu avant 10 h, une voiture s’est retrouvée à cheval sur une glissière de sécurité du pont qui enjambe le chemin de fer, à Carentan-les-Marais (Manche), entre la rue de la Guinguette et la 101e-Airborne.

Le Major Melliot, chef de la brigade de gendarmerie de Carentan-les-Marais, qui est intervenu sur les lieux, explique ce qu’il s’est passé :

Le conducteur, une personne âgée originaire de Carentan, a fait un malaise. »

Après avoir enjambé la glissière de sécurité qui sépare la chausse du trottoir, la voiture, ralentie par le frottement du châssis sur la glissière, s’est arrêtée une vingtaine de mètres plus loin. En témoignent les marques de frottement.

Lire aussi : Cherbourg-en-Cotentin : deux blessés dans un accident

Le conducteur hospitalisé

Vers 11 h, après quelques mesures de précaution, la voiture a été soulevée par un chariot élévateur qui l’a déposée sur la chaussée. Le moteur ayant redémarré, un garagiste a pu la faire rouler sur les rampes du camion de dépannage.

Cet incident a nécessité l’intervention des sapeurs-pompiers qui ont, par précaution, transporté le conducteur à l’hôpital Mémorial de Saint-Lô, et celle des militaires de la gendarmerie qui ont régulé la circulation sur le pont pendant l’intervention des équipes techniques.

De notre correspondante Maryse BELLEUX

Lire aussi : Retour sur l’échouage du Dreknor dans le canal de Carentan, « une expérience jamais tentée ! »

Toulouse. Incendie volontaire contre un bâtiment du ministère de la Justice : 5 voitures détruites

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Cinq voitures ont été détruites par un incendie volontaire qui a endommagé les locaux du SPIP et de la PJJ, deux services dépendant du Ministère de la Justice.

Cinq voitures ont été détruites par un incendie volontaire qui a également endommagé les locaux du SPIP et de la PJJ, deux services dépendant du Ministère de la Justice. (©Un internaute d’Actu Toulouse)

Une chose semble assurée : c’est une main criminelle qui a mis le feu aux véhicules stationnés devant les locaux du SPIP (Service pénitentiaire d’insertion et de probation) et de la PJJ (Protection judiciaire de la jeunesse), dans la nuit de lundi 18 à mardi 19 novembre 2019, avenue de Lespinet, à Toulouse.

« Libérez les G(ilets) J(aunes) »

Il était aux alentours de 0h45, lorsque le commissariat et les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur place. Cinq voitures ont été gravement endommagées par les flammes. Selon nos informations, quatre d’entre elles, banalisées, appartiennent au ministère de la Justice.

L’incendie a également noirci la façade de ce bâtiment propriété, lui aussi, du ministère. Certaines vitres ont même explosé sous l’effet de la chaleur. Sur place, un tag « Libérez les GJ » a été retrouvé. Gilets jaunes en colère contre les sanctions judiciaires prises en marge des manifestations ? Ou pyromane voulant faire porter le chapeau au mouvement ? 

Trois départs de feu différents auraient été constatés. Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer. L’enquête a été confiée à la section incendie de la Sûreté départementale de Toulouse. 

Municipales 2020. Daniel Duschesne prêt pour six nouvelles années de passion pour Orival

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Daniel Duschesne, le maire d'Orival se représente en tant que tête de liste pour les élections municipales de 2020.

Daniel Duschesne, le maire d’Orival se représente en tant que tête de liste pour les élections municipales de 2020.

Voilà 31 ans que Daniel Duchesne est élu à Orival, dans l’agglo d’Elbeuf.

Douze, « seulement », en tant que maire. Mais il compte bien prolonger l’histoire de six années encore, avec les élections municipales de 2020.

Aujourd’hui, Orival compte 960 habitants. C’est donc accompagné de quinze colistiers qu’il va se présenter devant les suffrages de ses concitoyens.« Il va y avoir deux nouveaux dans la liste. On va rajeunir un peu », confie-t-il.

Roche et Seine

Mais avant de penser à la prochaine échéance électorale, il jette un œil en arrière et distribue les bons points de son action municipale. Avec en tête : « la rénovation de la route des roches. » Mais aussi la création de la salle des fêtes et du comité des fêtes. Qui a permis, selon lui, de renforcer le tissu social et local.

Dans les projets à court terme, il va y avoir la création d’un nouveau cimetière, entre le fleuve et la route, au niveau du rond-point de la mairie.

« C’est toute la problématique d’Orival. On est un village coincé entre les roches et la Seine. Je n’ai rien en foncier », dit-il simplement.

L’espace, il faut le trouver. Ce n’est pas toujours évident et l’exemple du cimetière est assez parlant. « Il va falloir déblayer. Et il sera sans doute sur un terrain inondable », ce qui a pour conséquence, l’obligation de travaux supplémentaires et coûteux. « Ça va être un sacré projet ! »

« On a amélioré la vie des Orivalais »

Les grandes lignes de son programme pour les six années à venir sont en construction.

Des réunions de travail ont lieu d’ailleurs fréquemment avec son équipe pour dégager les points les plus importants.

En tout cas, je suis persuadé qu’on a amélioré la vie des Orivalais, ces dernières années. Je pense notamment aux chemins piétonniers, aux travaux en entrées de ville… »

Son mandat de maire, c’est une passion.

« Mais c’est très compliqué. Comparativement aux grandes villes, je n’ai pas d’aide juridique, par exemple. Je vais partout. Un sanglier renversé ou un chien perdu en pleine nuit, c’est moi qu’on appelle. Lorsqu’il y a eu l’éboulement sur la route des roches, c’était mon rôle de mettre les personnes concernées en sécurité. Je leur ai trouvé un logement, j’ai dû payer le déménageur, l’ouverture du compte pour l’électricité, le loyer… J’avoue que pour cet épisode, j’aurai aimé avoir plus d’aide de la part de la Métropole. »

Passion et dévouement

Une anecdote qui montre à quel point le dévouement qu’ont les maires pour leur petite commune.

C’est très dur, c’est 100 % du temps. Il faut penser à tout. Absolument tout passe par mon bureau.. Mais voilà, j’ai du mal à décrocher. Malgré tout, ça me plaît. Et quand un Orivalais vient me dire qu’il aime bien ce qui a été récemment fait dans la commune, ça procure beaucoup de satisfaction. »

Deux salles fermées à cause des teneurs en radon, au lycée Jean-Guéhenno, à Flers

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Deux salles du lycée Jean-Guéhenno, à Flers, ont été fermées à cause de la teneur en radon.

Deux salles du lycée Jean-Guéhenno, à Flers, ont été fermées à cause de la teneur en radon. (©L’Orne Comabttante)

Suite à une campagne de mesures menée cette année pour déterminer les niveaux de radon dans les établissements normands, deux salles du lycée Jean-Guéhenno, à Flers, ont été temporairement fermées par mesure de précaution.

Une décision de la Région Normandie qui a suivi les préconisations de l’Agence régionale de santé (ARS).

Lire aussi : Flers. Une enveloppe de 10 millions d’euros pour repenser le lycée Jean-Guéhenno

A noter que deux salles ont également été fermées au lycée Robert de Mortain, à Mortain, dans la Manche.

Un gaz naturel radioactif

La Région Normandie l’a annoncé dans un communiqué, lundi 18 novembre 2019. 

Le radon est un gaz naturel radioactif produit surtout par certains sols granitiques et volcaniques ainsi que par certains matériaux de construction. S’il fait naturellement partie de notre environnement, le radon peut néanmoins impacter la santé en cas d’exposition régulière et sur une longue durée. A l’air libre, sa concentration est faible, il est dilué par les vents.

La collectivité effectue depuis de nombreuses années ces mesures dans les lycées des trois départements de l’ex Basse-Normandie, « considérés à risque ». La dernière campagne a été effectuée suite à la nouvelle réglementation qui abaisse la norme à 300 Bq/m3 d’air de teneur en radon.

L’établissement suivi depuis 2004

Ce n’est pas une problématique que le lycée Jean-Guéhenno découvre. Il y a déjà été confronté. « L’établissement est suivi depuis 2004 », précise Yves Voisin, le proviseur.

Lire aussi : Les chantiers du nouveau proviseur du lycée Jean-Guéhenno de Flers

Les mesures pour évaluer la teneur en radon ont été prises entre février et avril 2019. Les résultats ont montré un taux un peu supérieur à la norme dans ces deux salles en rez-de-jardin. L’une d’elles, destinée à la radiologie, est peu occupée. L’autre salle sert à « moins de 80 élèves » de l’établissement.

Cette situation ne pose pas de souci dans le fonctionnement du lycée.

Une réunion prévue vendredi 29 novembre

Pour lutter contre cette pollution, des solutions existent notamment en réalisant des travaux sur les sols ou la ventilation. Il faudra à nouveau prendre des mesures pendant 2 mois avant que les espaces rouvrent. Aucun élève ne sera donc accueilli dans ces lieux pendant plusieurs mois.

Lire aussi : Deux filières menacées et des professeurs inquiets, au lycée Jean-Guéhenno, à Flers

« C’est un principe de précaution », rassure Yves Voisin qui rappelle que cette situation est suivie régulièrement par la Région et en toute « transparence ».

Tous les parents d’élèves concernés ont été informés par une note. Pour répondre à leurs interrogations, une réunion d’information est proposée par la Région Normandie et le rectorat. Elle aura lieu le vendredi 29 novembre 2019, à 18 h 30, au lycée Guéhenno. Seront notamment évoqués les résultats des analyses et les investissements.

Plouisy. Une habitante en colère expulsée du conseil municipal par les gendarmes

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Annie Le Cor habite près de l'entreprise Point P. Elle manifestait son mécontentement suite à un permis de construire délivré à l'entreprise (près de Kernilien), pour la réorganisation de son site, proche de son domicile.

Annie Le Cor habite près de l’entreprise Point P. Elle manifestait son mécontentement suite à un permis de construire délivré à l’entreprise (près de Kernilien), pour la réorganisation de son site, proche de son domicile.

A Plouisy, le conseil municipal du vendredi 15 novembre a été perturbé par une habitante de la commune.

Annie Le Cor a manifesté son désaccord quand au permis de construire accordé à Point P pour s’agrandir à Kernilien.

Lire aussi : Deux blessés dans un accident de la route à Plouisy, près de Guingamp

Elle est voisine de cette entreprise.

Peu après l’ouverture de la séance du conseil municipal, vendredi 15 novembre, une habitante de Plouisy a perturbé le déroulement de la réunion en se déplaçant dans la salle en brandissant des pancartes.

Elle manifestait son mécontentement, suite à un permis de construire délivré à l’établissement Point P (près de Kernilien), pour la réorganisation de son site, proche de son domicile.

Lire aussi : Plouisy : les passerelles du Champ de tir refaites à neuf

Plainte et grève de la faim

Face au refus d’Annie Le Cor de stopper ces agissements, le maire Rémy Guillou a interrompu la séance et fait appel à la gendarmerie pour faire sortir la Plouysienne de la salle.

A l’extérieur, elle a dialogué avec la première adjointe Mireille Le Pessot.

Lire aussi : Plouisy. Contrat pro pour Titouan Thomas à L’Olympique lyonnais

A son retour, l’élue a précisé qu’Annie Le Cor souhaitait porter plainte contre la mairie et entamer une grève de la faim.

En fin de séance du conseil municipal, les élus ont décidé de ne pas déposer plainte contre Annie Le Cor pour troubles à l’ordre public.

Une vieille histoire

C’est une histoire qui date de sept ans qui est remontée à la surface vendredi soir. Pour bien comprendre la situation, il faut remonter en 2012.

A l’époque, la société Point P dépose un premier permis de construire pour s’agrandir, en achetant une parcelle agricole voisine.

Lire aussi : Tribunal de Guingamp : une histoire hallucinante à Plouisy !

La mairie de Plouisy l’accorde. Annie Le Cor s’y oppose.

Deux ans et demi plus tard, elle obtient gain de cause auprès du tribunal administratif de Rennes. Fin du premier acte.

Depuis, l’entreprise Point P a déposé un nouveau permis de construire. Une nouvelle fois accordé par la mairie.

« Ce nouveau dossier a été instruit dans les règles, en respect du plan local d’urbanisme et de la loi. Le permis de construire a aussi été affiché en mairie », commente le maire Rémy Guillou.

Lire aussi : Incendies criminels de Plouisy : la gendarmerie lance un appel à témoin

Une bombe anglaise de 250 kg découverte sur un chantier à Vire Normandie

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La bombe anglaise datant de la Seconde guerre mondiale a été découverte lundi 18 novembre à Vire Normandie.

La bombe anglaise datant de la Seconde guerre mondiale a été découverte lundi 18 novembre à Vire Normandie.

Le chantier a commencé depuis une quinzaine de jours à côté du stade Mogis à Saint-Martin-de-Tallevende sur la commune nouvelle de Vire Normandie (Calvados). Mais c’est hier, lundi 18 novembre, que des ouvriers de l’entreprise Corbin ont découvert une bombe anglaise.

L’engin était enfoui sous la terre. Des démineurs de Caen sont déjà intervenus sur place pour évaluer la dangerosité de la bombe. Elle renferme une centaine de kg d’explosifs. Une fois étudiée et nettoyée, elle a été sécurisée et replacée dans un trou constitué de sable et de graviers.

Lire aussi : Le club house du foot cambriolé pour la 3e fois en 13 mois à La Graverie

Ce sont les services de la Préfecture du Calvados qui gère le dossier. Pour l’heure, il faudra encore plusieurs jours, voire deux semaines au moins, avant d’organiser le retour des démineurs car beaucoup d’opérations sont déjà en cours dans le département. Il va être nécessaire d’avoir recours à l’évacuation d’une partie de ce quartier dans un périmètre de 540 m autour du lieu où est stockée la bombe.

Lire aussi : Près de Vire, face à un épandage de lisier peu respectueux, Gérard rappelle les bonnes méthodes

Municipales 2020. Christophe Van Roye conduira la liste de la majorité sortante à Port-en-Bessin

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Christophe Van Roye a accepté de conduire la liste de la majorité sortante lors des Municipales de 2020, le maire sortant de Port-en-Bessin, Pierre-Albert Cavey, ayant renoncé a briguer un troisième mandat.

Christophe Van Roye a accepté de conduire la liste de la majorité sortante lors des Municipales de 2020, le maire sortant de Port-en-Bessin, Pierre-Albert Cavey, ayant renoncé a briguer un troisième mandat. (©frédéric Bourgeois/La Renaissance le Bessin)

Conseiller municipal depuis 1995, et directeur général de Copéport et de l’Armement Normand (5 bateaux), Christophe Van Roye, natif de la commune, est une figure bien connue à Port-en-Bessin (Calvados). Il sera tête de liste aux Municipales en mars 2020 et conduira la liste de la majorité sortante. Pierre-Albert Cavey ayant renoncé à briguer un troisième mandat municipal pour des raisons de santé.

Lire aussi : Municipales 2020. Pas de 3e mandat pour le maire sortant de Port-en-Bessin, Pierre-Albert Cavey

« Il aime autant Port-en-Bessin que moi »

Pierre-Albert Cavey, maire sortant de Port-en-Bessin, renonce à briguer un troisième mandat municipal pour des raisons de santé.

Pierre-Albert Cavey, maire sortant de Port-en-Bessin, renonce à briguer un troisième mandat municipal pour des raisons de santé. (©Frédéric Bourgeois/La Renaissance le Bessin)

« Il aime autant Port-en-Bessin et les Portais que moi, et c’est peu dire », lance Pierre-Albert Cavey, le maire sortant. « Je lui ai demandé de se préparer dès 2013. Christophe (Van Roye, ndlr) est un garçon expérimenté, il sait comment fonctionne une municipalité et a un excellent parcours professionnel. Nous travaillons ensemble depuis 1995, je compte sur lui pour la relève. Je laisse la commune avec un beau dynamisme économique, entre la pêche et la réparation navale qui a été le combat de mon premier mandat (aire de réparation et élévateur à bateau), le tourisme, Piercan, la maison de retraite… Port-en-Bessin bénéficie d’une cote d’amour indéniable. De plus, nous avons encaissé la baisse de 25 % des dotations sans augmenter les impôts (sauf en tout début de mandat en 2008) ».

« Rendre à la commune ce qu’elle m’a apporté »

Christophe Van Roye, 54 ans, conduira la liste de la majorité sortante lors des éléctions municipales de mars 2020 à Port-en-Bessin.

Christophe Van Roye, 54 ans, conduira la liste de la majorité sortante lors des éléctions municipales de mars 2020 à Port-en-Bessin. (©frédéric Bourgeois/La Renaissance le Bessin)

Fils de marin pêcheur, le monde de la pêche ne lui est pas inconnu, loin de là. Christophe Van Roy (sans étiquette) est un homme occupé « mais tout est une question d’organisation et puis je travaille en équipe ». Marié et père de deux enfants, Christophe Van Roye, 54 ans, a bien réfléchi avant de se répondre par l’affirmative à la sollicitation de Pierre-Albert Cavey. Il explique :

Je suis conseiller municipal depuis 1995. A la tête de la commission pêche depuis 12 ans. J’ai été joueur et dirigeant au club de handball. Et je suis référent pour le Goût du Large.

Christophe Van Roye est par ailleurs directeur général de Copéport depuis 2006 et directeur général de l’Armement Normand depuis 2017. « Port-en-Bessin, c’est un écrin qu’il faut développer tout en conservant son cachet et son cadre de vie. Je veux rendre à ma commune ce qu’elle m’a apporté ». 

Dans cette commune de 2 000 habitants, la liste doit comporter 19 noms et respecter la parité. « Elle est renouvelée à plus du tiers avec 7 nouveaux venus ».


Rugles : Avec les Libellules, la bourse aux plantes avant le marché de Noël

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Un beau choix de boutures plantes et fleurs attendait les visiteurs à qui les responsables de l'association ont réservé le meilleur accueil

Un beau choix de boutures plantes et fleurs attendait les visiteurs à qui les responsables de l’association ont réservé le meilleur accueil

L’Association Les Libellules, de Rugles (Eure), a poursuivi cette année encore ses actions au profit des résidents de l’EHPAD André Couturier. La présidente Chantal Lelièvre :

L’objectif étant de leur offrir un petit plus en matière d’animation avec les bénéfices que nous réalisons, nous intervenons en complément des actions mises en place par l’équipe d’animation de l’établissement.

Exercice de jardinage

Avant son traditionnel marché de noël qui se tiendra le 6 décembre 2019, l’association a innové en organisant une bourse aux plantes dans le hall d’entrée samedi dernier.

Aujourd’hui à la retraite, Gisèle Danjou qui a travaillé en tant qu’agent hospitalier à l’hôpital André Couturier pendant vingt ans a rejoint l’association. Passionnée par les plantes et les fleurs, c’est elle qui a suggéré d’organiser cette manifestation en proposant des boutures et composition à tout petit prix.

Nous avons suivi la bonne idée de Gisèle et pour les boutures en pot, plusieurs résidents et les bénévoles de l’association ont participé avec plaisir au petit exercice de jardinage en atelier

Myosotis, Rose trémière, petits arbres d’ornement, youca, sapins hisbicus… Il y avait un beau choix pour les amateurs de rempotage, et plantations. Le tout accompagné du sourire et des conseils d’une équipe solidaire qui, cette année à l’occasion des Fêtes de Pâques, a offert aux résidents des chocolats présentés dans des pochons réalisés par les bénévoles.

 

Lire aussi : Ehpad. Les libellules pensent aux résidents d’André Couturier à Rugles

 

Un cadeau aux résidents

Récemment, c’est un vestiaire qui a été organisé avec le concours du Vestiaire Croix Rouge et de Flore de la Boutique Ephémère qui avaient fourni un grand choix de vêtements à l’association. « Dans cette boutique improvisée qu’ils ont baptisée le Lilas, les résidents ont pu faire leurs emplettes et régler leurs achats à l’aide de faux billets que nous leur avons remis, ils ont pu repartir avec trois vêtements qu’ils ont pris plaisir à essayer avant de se décider, cette formule du Vestiaire sur place connaît toujours un grand succès », reconnaît Chantal Lelièvre.

La fin de l’année approche à grands pas. « Nous remettrons un cadeau à chacun des 100 résidents pour marquer les Fêtes de Noël et nous avons aussi prévu un spectacle sur place, afin que tous puissent en profiter » a confié la présidente en rappelant que la création de l’Association remonte à 1991.

L’infirmière en chef de l’époque, Danielle Vallée, avait souhaité mettre en place une association indépendante afin d’apporter un petit plus aux résidents. L’équipe qui a pris la suite agit dans le même esprit.

Brest : 24 logements en cours de construction à Messioual

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Esquisse d'une maison T4

24 appartements du T2 au T4 vont être construits dans le quartier résidentiel de Messioual à Brest (©Eno Architectes).

La Ville de Brest et Brest métropole habitat (BMH) ont lancé la construction de 24 logements, dans le nouveau quartier résidentiel de Messioual qui, à terme, comprendra quelque 600 logements.

Lire aussi : Brest : des travaux sur trois ans à Notre-Dame de Kerbonne

Le programme en cours est composé de deux opérations. La première a été baptisée Les Hauts de Messioual, soit 16 appartements du T2 (48 m2) au T4 (82 m2), répartis dans quatre petits ensembles de quatre appartements. Avec chauffage au gaz, jardin clos avec abri de jardin (selon le logement) et parking. La deuxième s’appelle Les Contemporaines : huit maison T4 (82 m2) avec chauffage à gaz, poêle à bois et panneaux photovoltaïques, jardin clos avec abri de jardin et parking.

Location accession

Ils sont commercialisés en location accession par Tymmo, la marque commerciale de BMH. Georges Bellour, directeur général de BMH, explique :

Le prêt social location accession (PSLA) permet à des ménages à revenus modestes d’acquérir le logement qu’ils occupent lors d’une première étape avec un statut de locataire. Ce dispositif offre donc la possibilité de devenir propriétaire d’une maison ou d’un appartement neuf à des conditions avantageuses et sécurisées.

Livraison prévue au cours du premier trimestre 2021.

Lire aussi : Urbanisme : un nouveau quartier sur le site de l’ancien Ifac à Lambézellec à Brest

L'entreprise Dény Security, basée à Saint-Blimont, installe ses serrures près de Nantes

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Six bloc-portes simple et trois bloc-portes double ont été installés sur les loges en béton.

Six bloc-portes simple et trois bloc-portes double ont été installés sur les loges en béton. (©André Sudrie/Dény Security/Doortal/ENEDIS)

Dény Security, entreprise située à Saint-Blimont (Somme), est reconnue pour fabriquer des systèmes de serrures de haute sécurité.

Dernièrement le gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité en France, ENEDIS, a donc fait appel à elle.

Assurer la sécurité

En effet, ENEDIS a construit un poste source à Saint-Herblain (Loire-Atlantique) pour répondre à la demande d’énergie, en constante hausse, dans le secteur ouest de la métropole nantaise.

D’une surface de 1 000 m² au sol, le nouveau poste qui peut accueillir jusqu’à trois transformateurs électriques, est situé en zone urbaine.

Le gestionnaire est donc dans l’obligation, pour des raisons de sécurité, de mettre en place des mesures spécifiques afin de protéger la population en cas d’incendie ou d’explosion.

Et « pour répondre à ces exigences, ENEDIS a choisi les serrures multipoints anti-souffle de Dény Security installées sur les bloc-portes Doortal », assure Dény Sécurity dans un communiqué.

Une étroite collaboration

L’entreprise de Saint-Blimont a donc travaillé en étroite collaboration avec Doortal, spécialiste de la porte métallique technique pour les lieux publics et sites sensibles, afin d’assurer la sûreté de la zone.

Des « serrures en applique trois points à sortie libre », ont été installées sur la porte Nexus de Doortal.

Un partenariat qui offre « une résistance de deux heures en cas d’incendie et deux tonnes/m² en cas d’explosion ».

Un nouveau chantier qui démontre une fois de plus, que la société Dény Security est une spécialiste dans le domaine de la serrure.

Lire aussi : Les collégiens de Feuquières-en-Vimeu découvrent le monde de la serrurerie chez Dény Security

À Erquy, découvrez les tatouages des marins

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À Erquy, l’exposition sur les Marins Tatoués se déroule jusqu’au 30 novembre 2019.

À Erquy, l’exposition sur les Marins Tatoués se déroule jusqu’au 30 novembre 2019. (©Le Penthièvre)

La bibliothèque d’Erquy, dans les Côtes-d’Armor, propose une drôle d’exposition durant tout le mois de novembre 2019. Il s’agit de découvrir les tatouages de marins et leurs histoires.

« Un marin sans tatouage n’en est pas vraiment un ». La citation de l’affiche de l’exposition Marin tatoués est de Samuel O’Reilly. Le tatoueur new-yorkais qui, à la fin du XIXe siècle, a fait breveter la première machine à tatouer de l’histoire.

Des mots qui pourraient faire sourire, tant cette pratique s’est largement démocratisée aujourd’hui. Mais du début du XIXe siècle aux années 1940, le tatoo, c’était surtout l’apanage du marin.

En témoigne une vingtaine de photographies en noir et blanc visibles à la médiathèque.

La plupart sont extraites de Marins Tatoués, le dernier ouvrage d’Éric Guillon et Jérôme Pierrat.

La carte d’identité du marin

Ils affichent crânement leurs visages burinés, pectauraux et biceps saillants, sur lesquels l’encre de Chine a dessiné pour la postérité vahinés de rêve, anges et démons, cœurs et animaux – réptiles, aigles… – en tous genres.

Une des images de l'exposition.

Les marins ont des tatouages impressionnants. (©Blé en herbe)

Des tatouages au style typique du savoir-faire ancestral des îles polynésiennes comme l’explique Fabienne Lesnevan, responsable de la bibliothèque à l’origine de l’exposition : 

Le tatouage était pour le marin des États-unis une véritable carte d’identité, et le voyage en était à l’origine »

Une conférence sur les tatouages

Art initiatique ou phénomène tendance, le tatouage fascine toujours.

D’ailleurs, vendredi 15 novembre à 20h30, Éric Guillon, l’auteur de marins tatoués anime une conférence au Blé en herbe.

Une rencontre pour en savoir davantage sur cet art devenu de plus en plus populaire. Et cela tombe bien, car la 4e édition du salon du tatouage a lieu du 22 au 24 novembre au parc des expositions de Saint-Brieuc.

 

Exposition des Marins Tatoués a lieu au centre socio-culturel du Blé en Herbe, 1 rue du Guérinet, jusqu’au 30 novembre 2019.

Oise : un incendie dans un bâtiment agricole à Ognes

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Un incendie s'est déclaré à Ognes, dans le sud de l'Oise.

Un incendie s’est déclaré à Ognes, dans le sud de l’Oise. (©Facebook Nationale 2 infos)

Lundi 19 novembre, aux alentours de 14 h 40, un feu s’est déclaré dans un bâtiment agricole, rue des fontaines à Ognes, dans le sud de l’Oise.

Lire aussi : Oise : spectaculaire incendie à la scierie de Crèvecoeur-le-Grand

Sapeurs-pompiers sur place

Les sapeurs-pompiers de Crépy-en-Valois, Senlis, Nanteuil-le-Haudouin ainsi que de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) sont sur place.

Des renforts sont attendus. 

À l’heure où nous écrivons ces ligne, l’intervention était en cours. 

Plus d’informations à venir. 

Aide-soignant(e) : des garanties d'embauche en Bretagne

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Il y a déjà de 27 000 aides soignant(e) en Bretagne, mais de nombreux postes restent à pourvoir selon l’Agence régionale de santé.

Il y a déjà de 27 000 aides soignant(e) en Bretagne, mais de nombreux postes restent à pourvoir selon l’Agence régionale de santé. (©Fotolia )

Métier de relations humaines s’il en est, celui d’aide-soignant(e) recrute fortement en Bretagne où une formation diplômante sera dispensée, à compter de septembre,  dans 29 instituts.
 Ce diplôme d’État d’aide-soignant(e) est obligatoire pour exercer ce métier.
La formation est ouverte dès 17 ans, sans limite d’âge et sans condition de diplôme. Auparavant accessible par concours, l’admission s’opère désormais sur dossier.

Le taux de réussite à l’issue de la formation est de 90 %

Le diplôme peut également être obtenu par le biais de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) et par le bais de l’apprentissage.  

Tous les ans, les instituts de formation forment jusqu’à 1200 aides-soignant(e)s. Le taux de réussite à l’issue de la formation est de 90 %. La formation peut être prise en charge par le Conseil régional pour les jeunes qui sortent du système scolaire, pour les demandeurs d’emploi (indemnisés ou non)… 

La Région Bretagne peut également accorder une bourse d’étude aux personnes en formation dès lors qu’elles ne bénéficient pas d’une indemnisation pour perte d’emploi ou de toute indemnisation versée à ce titre (pour les modalités et conditions, se renseigner auprès du Conseil régional).

Une formation  de 41 semaines (10 mois)

Pour des personnes salariées, des aides financières sont possibles (congé individuel de formation), financés dans le cadre de la formation continue.

La formation s’étend sur une période de 41 semaines (10 mois) qui se répartissent en 17 semaines d’enseignement en Institut et 24 semaines de stages. 8 modules théoriques correspondant à une compétence à acquérir sont à valider. 

Forts de leur diplôme, les aide soignant(e)s peuvent exercer en établissement de santé, en maison de retraite et également à  domicile. Ils sont intégrés au sein d’une équipe pluri-professionnelle (auxiliaire de vie, infirmier, médecin, animateur, psychologue…). Ils peuvent être en contact avec des personnes âgées, des enfants ou des adultes…                                                  

  La liste complète des instituts de formation sur le site de l’ARS Bretagne :www.bretagne.ars.sante.fr 

Le nouveau Netto de Poligny a ouvert ses portes mercredi

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Cyrille Malley a ouvert les portes de son nouveau commerce ce mercredi.

Cyrille Malley a ouvert les portes de son nouveau commerce ce mercredi. (©DR)

Il y avait du monde ce mercredi matin dès 9h30 à Poligny pour l’ouverture officielle du Netto. Le commerce de hard-discount alimentaire s’est installé à la Barre, près de l’Intermarché. Sur 880 m2, le commerce des Mousquetaires inaugure un nouveau concept.

Nous sommes le 4e de ce type à ouvrir en France. Aujourd’hui, on se bat beaucoup sur les produits frais et le déstockage, souligne le patron, Cyrille Maley.

Luminosité et confort

Environ 5 000 produits sont référencés avec 1 000 prix imbattables assure l’enseigne. Le commerce se distingue par sa luminosité et son confort avec de larges allées, des éclairages adaptés, une grande baie vitrée car la moitié de la façade du magasin a été ouverte ainsi que des nouveaux frigos qui consomment moins d’électricité.

« Le bâtiment a des normes écologiques. Il permet d’économiser les pertes de froid et de chaleur. Il faut que le consommateur se sentent bien dans le commerce car aujourd’hui faire ses courses est assimilé à une galère. Il veut du confort », précise Cyrille Maley. 

La campagne de recrutement menée avec Pôle emploi et suite à des annonces passées dans la presse locale a permis de recruter une quinzaine de salariés. La moitié est employée en CCD à 35 heures, l’autre moitié en CDI à 35 heures. 

Une quinzaine de salariés ont été engagés.

Une quinzaine de salariés ont été engagés. (©DR)

Un objectif en terme de chiffre d’affaires a été fixé par l’exploitant. Il devra être conforme aux études de marché commandées il y a quelques mois. Elles ont montré qu’il y avait des besoins sur le secteur.

Il y avait de l’évasion sur la zone de l’Intermarché et une vraie demande à Poligny. La clientèle partait vers Champagnole, Lons et Salins-les-Bains pour faire ce type d’achats, confirme Cyrille Maley.  

Le commerçant qui adhère au groupement des Mousquetaire depuis 20 ans connaît bien le hard-discount. Il possède un autre Netto à Auxonne, en Côte-d’Or, dans une zone similaire en termes de chalandise. Il s’attend à connaître une petite perte sur l’Intermarché dont il est également le propriétaire. 

« Cette implantation est la bienvenue »

Certains clients déploraient ce matin des prix parfois similaires à ceux de l’Intermarché voisin. « Il y a des lots à gagner, dont un téléviseur, cela attire fatalement les clients », explique un retraité polinois qui pense que les volumes de vente n’augmenteront pas à Poligny.  » Je viens pour la première fois, apparemment c’est moins cher qu’à l’Intermarché. Je m’attendais à un Lidl, mais un Netto c’est très bien aussi », observe au contraire Gabriel, venu du village voisin du Fied.

« Cette implantation est la bienvenue, je ne connaissais pas du tout cette enseigne. Je vais la découvrir. Pour moi, le critère du prix à marques égales sera déterminant », note Andrée, une autre retraitée croisée ce matin.  

Gabriel venu du Fied a découvert avec intérêt cette nouvelle enseigne.

Gabriel venu du Fied a découvert avec intérêt cette nouvelle enseigne. (©DR)

Des allées larges et 5 000 références sont disponibles.

Des allées larges et 5 000 références sont disponibles. (©DR)

Mercredi matin pour l'ouverture les Polinois étaient nombreux à faire leurs premiers achats.

Mercredi matin pour l’ouverture, les Polinois étaient nombreux à faire leurs premiers achats. (©DR)


L'humeur de la semaine. Quand les artistes oublient le renvoi d'ascenseur

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Pour annoncer un spectacle il n'y a jamais de problème. Pour en faire le compte rendu c'est autre chose

Pour annoncer un spectacle il n’y a jamais de problème. Pour en faire le compte rendu c’est autre chose (©Virginie Meign+)

Les artistes aiment la presse. Pour être plus précis, les artistes aiment à moitié la presse.

A chaque fois qu’un spectacle ou un concert va se dérouler sur sa zone de couverture, le Réveil Normand assure l’annonce de cet événement afin de le porter à la connaissance des lecteurs. C’est notre rôle et c’est également de l’intérêt de l’artiste ou du groupe qui préfère jouer devant une salle comble. Même si, public ou pas, il touchera son cachet quoi qu’il arrive.

Au même titre que la radio, la télévision et les réseaux sociaux, la presse écrite contribue à la notoriété de ces artistes qui, pourtant, semblent totalement l’oublier.

Encore récemment, lors d’un spectacle à L’Aigle, il était clairement expliqué que les photos des artistes étaient absolument interdites, sans toutefois dire ce que l’on risque en passant outre. Au nom de la protection de leur image, les comédiens et chanteurs interdisent donc de rendre compte de leur spectacle. Car sans image, un papier n’a guère d’intérêt.

Les artistes aiment donc la presse pour qu’elle fasse leur promo, mais ils la dédaignent quand il s’agit de la laisser son travail. Seulement faire son travail. Une des raisons de ces réticences serait que les flashs sont gênants, alors qu’ils savent parfaitement que la photo sans flash ça existe. On nous dit également qu’ils n’ont pas envie de voir d’images de leur visage torturé pendant une chanson. Pourtant, la photo de Jacques Brel ruisselant de sueur fait partie de la légende, elle est l’expression de ses qualités d’interprétation.

A moins que la vérité soit différente.

La volonté est peut-être purement et simplement d’entraver la liberté de la presse. Celle nous autorisant à dire que des spectacles sont mauvais. Celle nous ayant permis de dire qu’Arthur H n’arrivait pas à la cheville de son père, Jacques Higelin.

Le festival Jazz en Ouche a débuté mardi soir à L’Aigle et nous espérons qu’il sera possible d’œuvrer en paix. Que des artistes à la notoriété parfois toute relative nous laissent faire notre travail, même si leur ego doit en prendre un coup.

Montpellier : un festival pour les enfants avec des documentaires pour les grands

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Un festival pour les enfants de 6 à 16 ans.

Un festival pour les enfants de 6 à 16 ans. (©Nanda Gonzague)

Ce n’est pas parce que ce sont des enfants qu’ils ne méritent pas un vrai festival. C’est exactement ce que leur propose Les Grands Yeux du 22 au 24 novembre à la Halle Tropisme avec 13 documentaires réalisés initialement pour les adultes. Ouverture dès vendredi soir avec, comme à Cannes, inauguration officielle, tapis rouge, cocktail et la présentation du jury composé de 17 enfants entre 8 et 15 ans.

Des documentaires du catalogue d’Arte

« Le principe c’est de montrer des films documentaires au jeune public de 6 à 16 ans , avec pour spécificité commune que les films ne soient pas conçus spécialement pour les enfants » explique les organisateurs. Ils proposent ainsi une sélection qui plaira autant aux adultes qu’aux enfants. « Nous avons eu la chance de pouvoir établir un partenariat avec ARTE qui nous a permis de piocher dans leur magnifique catalogue de films et ont accompagné le projet global de médiation ».

Résultat, une programmation particulièrement alléchante offrant un panorama vaste sur le monde à travers 13 documentaires aux thématiques diverses : les dinosaures, internet, les Youtubers, les animaux de la ferme, les grands moments de l’aviation… Mais également des sujets plus complexes comme avec le docu-menteur Le Fils de Néandertal retraçant la fausse découverte d’une femme Sapiens portant un enfant Néandertal ou encore Sauvages, au coeur des zoos humains revenant sur les expositions coloniales.

Ateliers, débats et rencontres

Au-delà de la projection des documentaires, les organisateurs en accompagnent la compréhension avec des ateliers médiation, des débats et des rencontres. Ainsi la jeune héroïne de « La vie (extraordinaire) de Mimi » sera présente pour livrer une formidable leçon de vie. Jeune fille handicapée, elle bouillonne d’énergie et d’humour comme elle en témoigne dans le documentaire qui retrace 17 ans de son quotidien.

La réalisatrice Claire Doutriaux, à qui l’on doit l’émission Karambolage sur Arte, viendra présenter « Les couleurs de nos origines » dans lequel les élèves d’un collège livre des témoignages touchant sur les cultures d’origine de leurs parents. Et pour accompagner la projection de « Youtubeurs, les risques du métier », une table-ronde sur la question apportera un éclairage aux parents.

Comme tout bon festival qui se respecte, le jury de 17 enfants rendra son verdict lors d’une remise des prix le dimanche de 17h30 à 18h30.

Les Grands Yeux du 22 au 24 novembre.
Halle Tropisme, 121 rue de Fontcouverte, Montpellier.
Festival 100 % gratuit pour les enfants et les parents.
À partir de 6 ans. Les enfants doivent être accompagnés d’un adulte.
Programmation complète et renseignements sur tropisme.coop.

Vendredi 22 novembre

18H30 : Inauguration officielle – Tapis rouge et cocktail pour enfants.

19H : Le Blob, un génie sans cerveau (51 min) – Laurent Mizrahi et Jacques Mitsch (Inédit arte) – En présence de Laurent Mizrahi. 2019 – Tous publics.

21H – Avant-première – Portes ouvertes (40 min) – Lola Fourt, Victor Goffinet, Lorie Guilbert et Victor Perilhou. En présence des réalisateur.rices (COMPLET) – 2019 – Dès 8 ans – VOST.

Samedi 23 novembre

14H – Points de repères – Internet, les origines du web (26 min) – Pierre Lergenmuller – 2016 – Tous publics.

14H45 – Le mystère des géants disparus (90 min) – Éric Ellena et Paul-Aurélien Combre – En présence du paléontologue Pierre-Olivier Antoine (Université de Montpellier) – 2019 – Tous publics.

16H45 – Youtubeurs, les risques du métier (23 min) – Charlie Duplan et Thomas Loubière – 2019 – Tous publics.

17h30 : Table ronde pour les adultes : Youtube, une nounou d’enfer ?
Vous êtes nombreux, les parents, à vous poser la question de savoir comment décoller la rétine de vos enfants de cette seule appli. Quelles alternatives ? Quoi regarder sur ce réseau ? Et est-ce qu’on va en venir à bout un jour ?

17H30 – MIMI (75 min) – Laure Pradal – En présence de Mimi et de la réalisatrice – 2018 – Tous publics.

19H30 – Inclusion Short Films (45 min) – En présence des porteurs du projet – 2019 – À partir de 8 ans – VOST.

20H30 – Sauvages, au coeur des zoos humains (90 min) – Pascal Blanchard et Bruno Victor Pujebet, raconté par Abd al Malik – 2018.

Dimanche 24 novembre

11H30 – Les couleurs de nos origines (38 min) – En présence de la réalisatrice Claire Doutriaux – 2018 – Tous publics.

13H : Le Fils de Neandertal (52 min) – Jacques Mitsch – 2017 – Tous publics.

14H30 : Sky Heroes / Les héros du ciel (26 min) – François Cusset, Bertrand Dévé et Vincent Legrand – 2019 – Tous publics.

15H30 : Une espèce à part (24 min) – Franck Courchamps et Clément Morin, écrit par Laurent Mizrahi – En présence de Laurent Mizrahi – 2019 – Tous publics.

16H : La vie Sauvage des animaux domestiques (90 min) – Dominique Garing et Frédéric Garing – 2010 – Tous publics.

17H30 : Cérémonie de remise des prix par le jury d’enfants

Seine-et-Marne. À Pontault-Combault, Stéphane Finance sera tête de liste d'un parti « divers droite » aux municipales

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Stéphane Finance (UDI - MoDem) sera candidat aux élections municipales de Pontault-Combault en 2020.

Stéphane Finance (UDI – MoDem) sera candidat aux élections municipales de Pontault-Combault en 2020. (©DR)

« Aujourd’hui, nous avons décidé de nous rassembler et de travailler ensemble pour proposer une autre alternative à la majorité actuelle, un autre projet pour notre commune. » Stéphane Finance, conseiller municipal d’opposition à Pontault-Combault, briguera le mandat de maire pour les élections municipales de 2020, pour prendre la succession de Gilles Bord, maire depuis 2015.

Soutenu officiellement par l’UDI, mais également par le MoDem, il compte bien « faire la synthèse du paysage politique de Pontault-Combault, pour arriver à unir nos forces autour d’un projet commun et le porter aux échéances de mars. » Il pourra compter sur le soutien de membres du groupe Les Républicains, de la liste citoyenne Groupe de Réflexion Pour Pontault-Combault Demain (GRPCD), ou encore du MoDem, dont la cheffe de file désignée localement pour 2020 est Audrey Couesnon. « C’est une liste éclectique de Pontellois, historiques ou arrivés plus récemment, mais concernés, et dans laquelle chacun peut se reconnaître. On est dans une démarche d’union, dans un schéma de partage où chacun peut exprimer ses idées », ajoute-t-il.

« Une autre alternative est possible »

Le candidat au poste de maire poursuit : « Le constat est simple. Il y a au pouvoir une majorité socialo-communiste depuis 1977, et elle s’essouffle. Les projets ne nous conviennent pas, nous avons le sentiment que la politique pontelloise est bien morne. Le chantier est énorme, mais nous voulons montrer que c’est possible. » « Et c’est maintenant qu’il faut agir, avant que le cadre de vie se dégrade davantage », précise quant à elle Audrey Couesnon.

Pour Cyril Marsaud, président départemental du MoDem, qui accompagne également Stéphane Finance, souligne, « si les Pontellois veulent que ça change, la seule possibilité est notre liste, et non le Rassemblement national. Depuis 2014, le MoDem 77 travaille avec la droite et le centre. Cette fois, on réunit nos couleurs et sensibilités politiques pour gagner. »

Les axes principaux de ce projet

Pour le moment, des constats ont été dressés, et les piliers principaux de leur future campagne définis : la sécurité, l’urbanisme, les finances, l’environnement et l’éducation. Stéphane Finance développe : « Quand je suis arrivé à Pontault-Combault en 1998, il y faisait bon vivre, mais j’ai vu la ville changer. Aujourd’hui, on est dans une urbanisation anarchique qui nous étouffe et qui n’apporte que des difficultés pour la ville : problèmes de déplacement, de stationnement, d’accès aux commerces, et donc de développement économique, d’insécurité… Au final, on constate une paupérisation. Nous devons reprendre notre ville en mains, retrouver une certaine quiétude. Nous prendrons nos responsabilités et les décisions pour améliorer les conditions de vie ici, être heureux d’y vivre, et avoir la volonté d’y rester. »

Pour la tête de liste, cela devra notamment passer par un renforcement des effectifs de la police municipale « qui devra être présente sur le terrain 24h/24 et armée, car on vit des problèmes d’insécurité qui n’existaient pas auparavant, mais aussi de délinquance. »

Ensemble, ils regrettent notamment que certains projets n’aient pas été menés à terme, le changement de destination du terrain prévu initialement pour la construction d’un commissariat par l’installation de 250 logements, les problèmes récurrents d’inondations dans les sous-terrains du RER, de déchetterie et de ramassage des déchets, les départs des médecins et la dégradation de l’offre de santé pour les habitants. « Ce sont des constats du quotidien qui montrent la dégradation des services et le mal vivre de Pontault-Combault qu’on peut améliorer. D’autant que la fiscalité est très élevée par rapport aux services publics qui devraient être attendus », précise Stéphane Finance.

Les membres ont également pour projets « d’assainir les finances » grâce à des dépenses « mieux utilisées et moins investies dans la communication », mais également de « rétablir le dialogue avec les Pontellois, en les laissant s’exprimer et en établissant notamment des projets quartier par quartier. »

« Nous allons travailler ensemble et nous en appelons à toutes les forces du territoire, qui pourraient se sentir proche du projet porté, de travailler avec nous », conclut Stéphane Finance.

Des opposants à la centrale à gaz à Landivisiau convoqués au Tribunal à Brest : un appel à rassemblement

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21 militantes et militants opposés au projet de centrale à gaz à Landivisiau (Finistère) sont convoqués au tribunal de grande instance de Brest jeudi 28 novembre 2019

21 militantes et militants opposés au projet de centrale à gaz à Landivisiau (Finistère) sont convoqués au tribunal de grande instance de Brest jeudi 28 novembre 2019 (©Côté Brest)

21 militantes et militants opposé(e)s au projet de centrale à gaz, porté par l’entreprise Total à Landivisiau, sont convoqués au tribunal de grande instance (TGI) de Brest jeudi 28 novembre 2019, en début d’après-midi. 

Lire aussi : Centrale à gaz à Landivisiau : une première victoire pour les opposants

Dans un communiqué, le collectif Landivisiau doit dire non à la centrale appelle «les citoyennes et les citoyens à participer à un rassemblement pour soutenir ces femmes et ces hommes qui ont simplement usé de leur droit d’expression en tant que citoyennes et citoyens engagés». 

«Protestation citoyenne pacifique»

Et d’expliquer :

Dans le cadre d’une protestation citoyenne pacifique qui a débuté en 2011 et se heurte à une stratégie répressive violente depuis le démarrage des travaux en janvier 2019, ces 21 personnes, âgées de 19 à 76 ans, ont été interpellées pour démontage de barrières et entrave à la circulation. 
Le collectif sera, bien entendu, présent vendredi, à partir de 12h devant le TGI, veille d’une nouvelle grande journée de mobilisation pour le climat. 

«Inutile, coûteux et polluant»

Pour lui, le projet de centrale à gaz demeure «un projet inutile, coûteux et polluant».

Lire aussi : Finistère. Mobilisation contre la centrale à gaz de Landivisiau

Il conclut en remerciant les associations et organisations qui les soutiennent : Force 5,  Gaspare, Commana doit dire non à la centrale, Sizun doit dire non à la centrale…, Les Simples, La CLCV, la fédération Bretagne nature environnement , AE2D, des Gilets Jaunes, Les citoyens pour le climat, Youth for climate, Extinction rebellion, UDB, EELV, Solidaires, S-eau-S… 

LE PROGRAMME DE LA JOURNÉE
À partir de 12h : cantine devant le tribunal de grande instance, rue de Denver à Brest.
13h : début des audiences.
À partir de 19h : cantine et concerts à la salle de l’Avenir, 22 rue Bugeaud, à proximité de la place Guérin à Brest.

Infos pratiques :
www.nonalacentrale-landivisiau.fr
Page Facebook : LDDNLC.

Une révolution pour découvrir les arts : Loudéac première ville bretonne à adopter Micro-folie

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Micro-folie est un nouvel outil informatique révolutionnaire, dont sera doté la médiathèque de Loudéac (Côtes-d’Armor, entre Vannes et Saint-Brieuc), dès 2020. Il fera de la ville, située à proximité du centre géographique de la Bretagne,  une ville pionnière dans la découverte de la culture.

Comment ça marche

Une douzaine d’établissements culturels (*) ont fourni des fichiers numériques haute définition sur leurs « trésors » (200 à 400 œuvres dans un premier temps, chaque année la collection s’enrichira).

Quand le système sera en place, les Loudéaciens pourront ainsi admirer, étudier, ces œuvres d’une manière encore plus approfondie que s’ils voyaient l’œuvre « pour de vrai ».

Un outil haute définition

Concrètement, un écran sera installé. Un vidéo projecteur et un ordinateur intégrant le fameux logiciel « Micro Folie » et une trentaine de tablettes permettront à toute une classe ou ? pourquoi pas ?- un groupe de passionnés, d’entrer littéralement dans les œuvres présentées et d’en étudier le moindre détail.

Gwenaëlle Kervella, adjointe à la culture, ne cache pas son enthousiasme : 

On pourra faire des études thématiques. Par exemple, si l’on veut étudier le portrait en peinture, on pourra naviguer d’une œuvre à l’autre, et accéder aux fiches techniques fournies par les musées »

et ainsi de découvrir par exemple tous les secrets de la Joconde… Un outil qui intéressera au premier chef les enseignants.

Gwenaëlle Kervella veut désacraliser et rendre accessibles aux Loudéaciens, les grands musées nationaux, grâce à ce dispositif révolutionnaire.

Gwenaëlle Kervella veut désacraliser et rendre accessibles aux Loudéaciens, les grands musées nationaux, grâce à ce dispositif révolutionnaire.

Le particulier aussi

Mais il sera aussi possible d’utiliser l’outil « en individuel », grâce à des casques virtuels. « C’est complètement bluffant » témoigne Gwenaëlle Kervella qui a eu l’occasion, comme la directrice de la médiathèque, d’essayer le dispositif.

Avec le casque, on change d’espace. On entre dans l’œuvre, au point qu’on en perd ses marques et c’est pour cela que les casques virtuels demandent un accompagnement ».

 Non seulement Micro Folie va permettre de donner aux Loudéaciens un outil culturel de premier ordre, mais en plus :

iI va permettre de désacraliser l’espace du musée. Grâce à lui, l’art devient accessible à tous. Les jeunes qui l’aborderont par ce biais pousseront plus facilement les portes d’un musée ou d’un lieu d’exposition, car ils seront familiarisés avec ces œuvres ou avec les arts vivants, puisque le dispositif intègre aussi ces derniers : opéra, danse, musique… »

(*) Le château de Versailles, le centre Pompidou, la cité de la musique, l’orchestre philharmonique de Paris, le festival d’Avignon, l’institut du monde arabe, le Louvres, les musées Picasso, d’Orsay, Branly, les opéras de Paris, la réunion des musées nationaux, le Grand Palais, l’université des sciences de La Villette…

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