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Affaire Fañch : la Cour de cassation rejette le pourvoi, le prénom breton avec tilde validé

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Lydia et Jean-Christophe Bernard avec leur petit garçon, né le 11 mai 2017.

Lydia et Jean-Christophe Bernard avec leur petit garçon, né le 11 mai 2017. (©Côté Quimper)

La Cour de cassation a tranché. Jeudi 17 octobre 2019, le petit Breton Fañch a été autorisé à conserver son prénom avec un ñ tildé.

La Cour de cassation a donc décidé de rejeter le pourvoi du parquet général de Rennes, selon nos confrères de France Bleu.

Autorisé par la cour d’appel

Le parquet général de Rennes avait décidé de se pourvoir en cassation en novembre 2018, alors que la cour d’appel de Rennes avait autorisé la famille du petit Breton à utiliser le signe typographique tilde sur le n de Fañch.

Une décision qui donnait tort au tribunal de Quimper, qui avait refusé cette orthographe au motif que la lettre ne faisait pas partie de l’alphabet français, provoquant la colère des associations bretonnes.

Cette fois, Fañch, né en mai 2017 et désormais âgé de deux ans et demi, pourra conserver son prénom d’origine, et ce, de manière définitive.

Lire aussi : Bretagne : vers la fin des noms de rues en breton ?


Près de Montpellier : au Pouget, contrôlé à 145 km/h au lieu de 80 au volant d'une Saxo

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La Saxo a été immobilisée.

La Saxo a été immobilisée. (©Gendarmerie Hérault)

Une Citroën Saxo a été interceptée sur la RD 2, sur la commune du Pouget, à 40 kilomètres à l’Ouest de Montpellier, alors qu’il roulait à 145 km/h, alors que la vitesse était limitée à 80 km/h. Les gendarmes du groupement de l’Hérault avaient installé un point de contrôle routier.

Ni alcool, ni drogue

Ce jeune conducteur qui réside dans la vallée de l’Hérault et qui est en formation mécanique n’était sous l’empire d’aucune substance. En effet, il était négatif aux dépistages de stupéfiants et d’alcool, mais, il est visiblement féru de vitesse. Sa voiture a été immobilisée par les gendarmes.

Cet excès lui vaut une suspension de permis de conduire et une convocation ultérieurement devant le tribunal de police, à Montpellier.

Référendum Aéroports de Paris : une permanence pour aider au vote, près de Rouen

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Un groupe de citoyens a mis en place une permanence jusqu'au 18 décembre 2019 à Sotteville-lès-Rouen pour aider les habitants à déposer leur soutien au référendum contre la privatisation d'Aéroport de Paris.

Un groupe de citoyens a mis en place une permanence jusqu’au 18 décembre 2019 à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) pour aider les habitants à déposer leur soutien au référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris.

Huit citoyens, issus du mouvement des Gilets jaunes, ont mis en place une permanence à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) afin d’aider les habitants à voter pour la mise en place du référendum d’initiative partagée sur la question de la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP). Pour que ce dernier voit le jour, 10 % du corps électoral national, soit 4 717 396 personnes, doit avoir déposé un soutien à la proposition de loi référendaire sur le site du ministère de l’Intérieur avant la mi-mars 2020. Un peu plus de 820 000 soutiens étaient enregistrés à la fin septembre.

Le petit groupe, équipé de quelques ordinateurs portables, s’occupera de déposer les demandes de chaque visiteur en direct sur internet, tous les mercredis jusqu’au 18 décembre 2019. 

Lire aussi : Eu : Une information sur le marché contre la privatisation d’aéroports de Paris

Des couacs sur internet et en mairie

Pour être sûrs de mobiliser du monde, ces opposants à la privatisation d’ADP s’activent depuis plusieurs semaines. « On est allé sur les marchés et on a déposé des tracts dans les boîtes aux lettres », détaille Filipé, porteur du projet avec ses amis. Les premiers intéressés affluent assez vite après l’ouverture. Certains, comme Incarneacion, se sont cassés les dents sur le site internet, dont le fonctionnement a déjà été décrié depuis son lancement :

Je suis née en Espagne et naturalisée Française. Quand j’ai mis mon lieu de naissance dans le questionnaire pour déposer ma demande, ça a tout bloqué. Ça a été la même chose pour ma sœur quand elle a rentré le numéro de sa carte d’identité. Quand j’ai reçu un tract, je me suis dit : ‘je vais me faire inscrire’.

Pour Bernard, plus de 80 ans, le couac a eu lieu en mairie. « On m’a envoyé seul sur l’ordinateur, où on me demandait un code que je ne connaissais pas, alors j’ai laissé tombé », raconte-t-il. Ce Sottevillais est pourtant farouchement opposé à la privatisation d’ADP : « On connaît le scandale des autoroutes… On ne va pas recommencer avec ça ! » Lui qui « n’a jamais raté une élection ou un vote » a trouvé son salut à la permanence.

« On ne va pas s’arrêter là »

En plus de contourner les bugs pour aller au bout du questionnaire d’inscription, les permanenciers assurent un suivi des candidatures en récoltant les numéros qui leur sont associés.

Il faut savoir qu’il y a un délai de 10 à 15 jours pour la validation des votes, souligne Valérie, une des membres du groupe. Je le sais parce que mon premier soutien n’a pas été pris en compte. On vérifie tout, pour être sûr que chaque inscription est bien passée.

La « difficulté de la démarche » et le « manque de publicité sur ce processus démocratique et citoyen » a en bonne partie poussé le groupe à agir, d’après Filipé. « Il faut vraiment qu’on se réveille et qu’on arrête l’hémorragie », assure-t-il à un passant, décrivant un travail de sape sur les services publics et les possessions de l’État.

Très investi, il entend déjà demander à ce que la permanence soit prolongée jusqu’à mars. En parallèle, Il continuera à militer localement auprès des élus dont il espère avoir le soutien pour la mise en avant du projet de loi référendaire. « 280 élus ont demandé ce référendum. On ne va pas s’arrêter là et on va demander des comptes. »

Infos pratiques :
Permanence pour le référendum ADP, salle Ambroise-Croizat à Sotteville-lès-Rouen, tous les mercredis jusqu’au 18 décembre 2019, à la salle Ambroise-Croizat, de 17h30 à 19h30.

La Manche placée en vigilance jaune orage et vents violents dans la nuit

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Le risque d'orage est étendu au Lot-et-Garonne et aux Landes.

Les orages ainsi que les vents violents devraient intervenir dans la nuit du 17 au 18 octobre dans la Manche. (©DR)

Après les fortes pluies, place aux vents violents et aux orages dans la Manche. Alors que Météo France annonce des perturbations dans la nuit du 17 au 18 octobre, c’est la préfecture qui alerte sur cette nuit qui risque d’être agitée pour le ciel manchois.

C’est dans ce contexte qu’a été déclarée la vigilance jaune orage et vents violents. Sur ces différents réseaux sociaux, la préfecture rappelle : 

Soyez attentifs si vous pratiquez des activités sensibles au risque météorologique ou à proximité d’un rivage ou d’un cours d’eau; des phénomènes habituels dans la région mais occasionnellement et localement dangereux sont en effet prévus ; tenez- vous au courant de l’évolution de la situation. 

Lire aussi : Météo : la Manche en vigilance jaune pluies-inondations

Des orages jusqu’à 11 heures vendredi 

Selon Météo France, la perturbation devrait être importante entre 2 heures et 5 heures du matin ce vendredi. Des orages pourraient tout de même intervenir dans la matinée, jusqu’à 11 heures, toujours selon Météo France. 

Outils numériques : ne pas penser que « les enfants savent mieux faire que nous »

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Philippe Ducreux, référent pour les usages du numérique à Dole et dans le nord Jura, présentait des usages simples d'utilisation au service de la maîtrise des langages.

Philippe Ducreux, référent pour les usages du numérique à Dole et dans le nord Jura, présentait des usages simples d’utilisation au service de la maîtrise des langages.

Les enseignants ont devant eux des élèves qui ont grandi au contact des outils numériques. Présentez-leur un écran tactile, ils auront vite fait d’en trouver les usages. C’est du moins ce qu’on a tendance à imaginer. Philippe Ducreux est professeur des écoles, référent des usages numériques pour la circonscription de Dole et nord Jura. Il fait un constat légèrement différent. Certes, dit-il, les plus jeunes n’ont aucun problème de contact avec les objets technologiques. Mais, entre le choix des destinataires, le renseignement de l’objet, la rédaction du message, un enfant qui paraissait tout à l’heure si habile à converser sur snapchat peut soudain se trouver en échec quand on lui demande d’envoyer un mail !

Invité à présenter des usages du numérique mis en place avec des élèves de la maternelle au CM2, Philippe Ducreux a ainsi commencé par rassurer ses collègues : non, les enfants ne savent mieux faire qu’eux.

Des outils de création

L’atelier était proposé mercredi 16 octobre au collège de l’Arc, à l’occasion de la Journée du numérique dans l’enseignement en Bourgogne et Franche-Comté. L’usage des outils numériques fait bien entendu partie des compétences dont les enfants auront besoin dans leur vie d’adultes. Philippe Ducreux insiste aussi sur les atouts pédagogiques. Face à la machine, un enfant peut procéder à des essais, se tromper sans avoir l’impression d’être jugé et se corriger. Et c’est motivant de produire sur tablette ou sur ordinateur un travail qui pourra ensuite être diffusé.

Nos appareils numériques servent surtout à communiquer. Philippe Ducreux explique qu’il faut, à l’école, les considérer d’abord comme des outils de création. Des enfants de moyenne section sont tout à fait capables de manier une application comme Bookcreator. Ils transforment un livre en un album sonore, qui vient enrichir le « coin écoute » de la classe. Au passage, ils ont acquis le vocabulaire qu’il a fallu réinvestir.

Des enfants un peu plus grands ont utilisé Movie Maker ou iMovie pour publier des définitions qu’ils avaient inventées ou pour associer paroles et illustrations d’une poésie. La démonstration est convaincante : « On a enfin une poésie jouée et non plus ânonné », souligne l’enseignant, heureux d’avoir vu ses élèves progresser :

En se réécoutant, ils s’auto-évaluent ».

Ces exercices, ainsi que les bases du codage que les élèves découvrent également dès l’école primaire, sont l’occasion de démonter l’illusion que la machine agit de façon autonome.

Pour beaucoup d’élèves, l’appareil numérique est un être animé. Par ces réalisations, ils se rendent compte que c’est à l’homme de dire à la machine ce qu’elle doit faire et pas seulement subir ce qu’elle lui propose ».

Moins de bug

Si les jeunes enseignants peuvent être plus à l’aise que leurs aînés pour mettre en œuvre ces directives, Philippe Ducreux souligne aussi l’évolution des outils. Pendant des années, le syndrome du bug a découragé les plus motivés.

Il y avait toujours quelque chose qui ne fonctionnait pas. Aujourd’hui, on n’a plus ce problème ».

Plus non plus besoin de transférer les fichiers d’un appareil à l’autre : « la tablette, c’est le couteau suisse », elle gère aussi bien l’ajout d’un texte que la prise d’images et de sons. Et puis tout ce qu’il a montré peut se lire sur un mobile : « C’est extrêmement rare de rencontrer une famille qui ne possède pas au moins un smartphone ; on n’a plus le problème de la fracture numérique ».

A l’inverse, le respect du programme, la gestion de classes parfois nombreuses ou le manque d’équipement peuvent encore freiner la diffusion du numérique à l’école, mais Philippe Ducreux pose un regard plutôt optimiste :

Les enseignants sont de plus en plus demandeurs et utilisateurs pour des petits projets ».

Coupe de France de football. Jouable pour la St-Co, délicat pour Baud

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Le FC Baud rêve d’un nouvel exploit face à La Montagne.

Le FC Baud rêve d’un nouvel exploit face à La Montagne. (©Facebook Baud Football Club)

C’est dans les locaux de Ouest-France à Rennes que le tirage du 6e tour de la Coupe de France de football s’est déroulé ce jeudi 17 octobre en soirée.

Avec des fortunes diverses pour nos deux derniers représentants. 

Lire aussi : Football. La Saint-Co et le FC Baud qualifiés sur le fil

La Saint-Colomban de Locminé (N3) aura un match piège face au FC Paimpol (R2) surtout en terre adverse. Mais elle a aussi toutes les cartes en main pour se qualifier pour le 7e tour.

Baud en route pour l’exploit 

Par contre, pour le FC Baud (R3) qui a déjà réalisé un petit exploit au tour précédent, le défi s’avère délicat face à l’US La Montagne (R1). Une belle confrontation cependant à vivre à domicile pour les supporters qui devront assurer leur rôle de douzième homme.

Pas très loin, le Stade Pontivyen qui évolue dans le même groupe en championnat que la Saint-Co, se déplacera à Liffré (R2) 

A Lille, ils vont ouvrir leur boutique de fromages végétaux, la première en France

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Le Petit Lorrain, best-seller de Pistache et Cacahuète, ressemble à s'y méprendre à un camembert.

Le Petit Lorrain, best-seller de Pistache et Cacahuète, ressemble à s’y méprendre à un camembert. (©Petit Veganne)

C’est une petite révolution dans le milieu de la gastronomie. La première « vromagerie » de France va bientôt ouvrir ses portes à Lille (Nord). Située à deux pas des Halles de Wazemmes, on pourra y acheter des « vromages », aussi appelés fromages végétaux ou vegans. Le lait de vache ou de chèvre est remplacé par de la noix de cajou ou des graines de tournesol. 

Derrière ce concept qui tend à se démocratiser, avec l’explosion des mode de consommation excluant tout produit d’origine animale, on retrouve Pistache et Cacahuète, que nous vous avions déjà présentés ici. Après avoir lancé leur site de e-commerce et multiplié les dégustations auprès du grand public, Laurette Aubaret (Cacahuète) et Laurent Décamps (Pistache) sont presque prêts pour la grande inauguration.

Presque prêts car, même s’ils ont le local situé 2 Place Nouvelle Aventure, ils doivent remonter leurs manches pour effectuer les travaux nécessaires. Pour rendre ce lieu accueillant, le couple a ainsi lancé une campagne de financement participatif pour inclure les gourmands à leur projet. Pour les généreux donateurs, de belles contreparties sont prévues, et ce dès 10 euros !

Le goût « bluffant » du fromage

Mais au fait, à quoi ressemblera cette vromagerie ? Comme dans une crèmerie classique, vous pourrez commander à la coupe ou au détail des alternatives fromagères. En tout, Pistache et Cacahuète a 150 références en catalogue mais n’en proposera que 50 en boutique. La sélection changera en fonction des arrivages et de la saison. 

💥Hello !! On vous présente un fournisseur de haut vol : Les Nouveaux Affineurs. Ils produisent trois affinés 🧀 d'…

Publiée par Pistache & Cacahuète sur Mardi 15 octobre 2019

On devrait cependant retrouver tout au long de l’année le best-seller de l’enseigne : le Petit Lorrain, fabriqué par Petit Veganne, un « créateur de spécialités végétales » basé en Moselle. « Une alternative au camembert bluffante, un moelleux, un goût, un crémeux et une douceur incomparable », détaille Pistache et Cacahuète. 

Lors des précédentes dégustations, on a pas mal de gens qui sont venus avec des amis vegans ou intolérants au lactose. Ils étaient très curieux. Et après avoir goûté les vromages, ils ont tous été agréablement surpris. Le goût du fromage, on arrive à le retrouver grâce au travail qui est fait sur les matières. Et les gens sont vraiment bluffés. »

En plus des vromages, la boutique proposera de la charcuterie végétale (saucissons, jambons, terrines,…) ainsi que des bouteilles de vin labellisées vegan (la caséine de lait qui sert à filtrer a été remplacée par de la protéine de pois).

A déguster sur place

Les clients pourront déguster toutes ces victuailles à emporter ou bien sur place. Car chez Pistache et Cacahuète, il y aura un espace aménagé pour se poser, « une dizaine de places à l’intérieur et 12 en terrasse » explique Laurent.

Le but c’est de venir prendre l’apéro. Mais en raison de contraintes, on ne pourra pas ouvrir le soir. Alors on continuera d’organiser des soirées chez des restaurateurs comme Sauge pour faire déguster nos produits. »

En attendant l’ouverture espérée pour début 2020, plusieurs séances de dégustations seront organisées dans les bars et restaurants de la métropole de Lille. Laurette et Laurent seront aussi sur les marchés de Wazemmes et du Vieux-Lille pour faire connaître leurs produits qu’ils espèrent démocratiser auprès des consommateurs.

Pour vous tenir au courant des prochaines dégustations et de la date d’ouverture de la vromagerie, suivez la page Facebook de Pistache et Cacahuète.

🚀C’est le grand jour !!Nous sommes très heureux de partager avec vous le lancement de notre campagne de crowdfunding…

Publiée par Pistache & Cacahuète sur Jeudi 19 septembre 2019

Toulouse. Belle soirée pour l'Orchestre national du Capitole, avec le retour d'un grand chef

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Joseph Swensen à la Halle aux Grains.

Joseph Swensen sera en concert à la Halle aux Grains de Toulouse, vendredi 18 octobre 2019.

Depuis de nombreuses années, le chef américain d’ascendance norvégienne et japonaise, Joseph Swensen, a tissé des liens étroits avec l’Orchestre national du Capitole (ONCT) de Toluouse. Très souvent invité à diriger la formation symphonique toulousaine, il vient pour diriger, vendredi 18 octobre 2019, deux des grandes œuvres du répertoire postromantique avec la complicité de la jeune violoniste coréenne Ye-Eun Choi.

Un CV impressionnant

Né à New York, Joseph Swensen est chef honoraire du Scottish Chamber Orchestra, dont il a été chef principal de 1996 à 2005, chef principal invité de l’Orchestre de la Ville de Grenade, Conseiller artistique du Northwest Sinfonietta et Directeur artistique de l’Orchestre Leopoldinum du Forum national de Musique (NFM) de Wroclaw (Pologne).

Sibelius en majesté

Avant de se consacrer entièrement à la direction d’orchestre, Joseph Swensen a mené une grande carrière de violoniste et il est également compositeur. Il dirigera à Toulouse la Symphonie n°1 et l’unique concerto pour violon du grand compositeur finlandais Jean Sibelius. La jeune violoniste née à Séoul, Ye-Eun Choi, en sera la soliste.

>> Découvrez, en vidéo, l’univers de Joseph Swensen <<

Serge Chauzy

Infos pratiques :
Vendredi 18 octobre 2019 à 20 h à la Halle aux Grains. Place Dupuy.
Tarifs : de 5 à 40 euros
Renseignements et réservations au 05 61 63 13 13 et sur le site de l’ONCT.


Gironde. Pour le rachat de la totalité de la Dune du Pilat : une enquête avant les expropriations

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Le Conservatoire du Littoral doit racheter la totalité de la Dune du Pilat, à l'entrée du Bassin d'Arcachon. La préfecture de la Gironde lance une enquête avant les expropriations.

Le Conservatoire du Littoral doit racheter la totalité de la Dune du Pilat, à l’entrée du Bassin d’Arcachon. La préfecture de la Gironde lance une enquête avant les expropriations. (©W. Bulach – Wikimedia Creative Commons)

La Dune du Pilat, située à l’entrée du Bassin d’Arcachon en Gironde, plus haute dune d’Europe et premier site touristique d’Aquitaine était jusqu’en 2016 composée, en superficie, à plus de 65% de propriétés privées.

Le site est confronté à des problématiques diverses (extension de l’urbanisation au Nord, développement d’activités commerciales dans le périmètre du site classé, usages divers et difficilement maîtrisables, risque de dégradation, stationnement non contrôlé, etc) qui peuvent porter atteinte à l’équilibre d’un espace aux composantes paysagères et écologiques exceptionnelles.

Afin d’assurer la protection des milieux dunaires et forestiers remarquables de la Dune du Pilat et conserver ainsi le site dans son état naturel, le Conservatoire du littoral a initié, en collaboration avec le Syndicat Mixte de la Grande Dune du Pilat, gestionnaire du site, et sous l’impulsion de l’Etat, une procédure d’expropriation reconnue d’utilité publique par arrêté préfectoral en date du 30 mai 2016.

Lire aussi : Gironde. Quand La Réole fait la Une du magazine Télérama

Un périmètre d’expropriation de 400 hectares

Le périmètre d’expropriation d’une surface globale de près de 400 hectares intègre 177 parcelles cadastrales représentant 71 unités foncières pour 150 propriétaires. Aucune parcelle classée comme constructible ou aménageable n’est intégrée au périmètre.

Le Conservatoire du littoral privilégiant la voie amiable a déjà acquis aujourd’hui plus de la moitié du périmètre.

Une centaine de parcelles pour 178 hectares demeurent à acquérir pour la mise en place des actions de préservation et de gestion durable du site.

Lire aussi : Gironde : l’émission Capital sur M6 en reportage à la Dune du Pilat

Enquête du 28 octobre au 28 novembre : les propriétaires

Dans le respect de la poursuite de la procédure imposée par le code de l’expropriation, il doit être procédé sur le territoire de la commune de la-Teste-de-Buch, pendant 32 jours consécutifs, à une enquête parcellaire en vue de déterminer la liste des parcelles, immeubles ou droits réels immobilier à exproprier pour la réalisation du projet.

Ainsi du 28 octobre au 28 novembre 2019 les plans et états parcellaires ainsi qu’un registre d’enquête seront déposés à la mairie annexe de Pyla-sur-Mer afin que les propriétaires concernés puissent en prendre connaissance et formuler d’éventuelles observations écrites au commissaire-enquêteur.

Météo dans l'Hérault et le Gard : temps maussade avec quelques averses

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La couverture nuage a permis au thermomètre de gagner près de 12°C en 24 h, ce vendredi 4 octobre 2019.

Le temps sera maussade ce vendredi. (©Le Pays d’Auge)

Ce vendredi, les conditions météorologiques s’annoncent maussades sur la région. Dans un ciel la plupart du temps couvert, quelques précipitations sont attendues ici ou là. Elles se produiront sous forme d’averses éparses et ne concerneront pas toutes les communes de l’Hérault et du Gard.

Dans les Cévennes, ces averses seront plus régulières et par moments assez soutenues. Les cumuls de pluie s’annoncent toutefois anecdotiques. Le vent sera orienté au secteur Sud-Est près de la Camargue, avec des rafales voisines des 40 km/h. Il restera faible et de direction assez variable dans l’Hérault.

Du côté des températures, le mercure sera stationnaire avec des valeurs comprises entre 20°C à 24°C dans les plaines, avec des maximales pour le secteur de Béziers.

Episode pluvieux ce week-end

Ce week-end, le temps va de nouveau se dégrader sur la région. Un épisode pluvieux va affecter les reliefs, où l’on attend des cumuls de pluie notables d’ici lundi, de l’ordre de 100 à 150 mm, voire même jusqu’à 200 mm du côté de la Lozère et de l’Ardèche.

En plaine, les précipitations seront moins intenses et les cumuls bien moins importants, malgré un passage pluvio-orageux possiblement actif entre dimanche et lundi matin. Les cours d’eau issus du relief subiront des réactions modérées, sans que des débordements ne soient envisagés à cette heure. 

Un épisode méditerranéen la semaine prochaine ?

Enfin, la semaine prochaine sera placée sous très haute surveillance. La probabilité d’épisode fortement pluvieux sera très élevée. Le contexte météorologique pourrait devenir propice au déclenchement d’un épisode méditerranéen, dont l’intensité et la localisation resteront à préciser dans nos prochains bulletins ci.

> Nous fêterons les Luc. 

Carte des températures maximales prévues pour ce vendredi 18 octobre.

Carte des températures maximales prévues pour ce vendredi 18 octobre. (©Agate Météo)

Vélos, skateboards... Une plongée pour débarrasser le bassin Saint-Pierre à Caen de ses déchets

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Entre 5 et 10 plongeurs du club de plongée de Caen vont ramasser des déchets qui se trouvent au fond du bassin Saint-Pierre.

Entre 5 et 10 plongeurs du club de plongée de Caen vont ramasser des déchets qui se trouvent au fond du bassin Saint-Pierre. (©Image d’illustration / Pixabay)

Qu’y-a-t-il au fond du bassin Saint-Pierre dans le port de plaisance de Caen (Calvados) ? Le club de plongée de la ville organise une virée dans les profondeurs pour y remonter les déchets qui s’y trouvent le samedi 26 octobre 2019.

Lire aussi : VIDÉO. La démolition de l’ancienne salle Georges Brassens à Caen a commencé

Premier nettoyage depuis cinq ans

« Aucun nettoyage du bassin n’a été organisé dans les cinq dernières années », précise la Chambre de commerce et d’industrie Caen Normandie (CCI) chargée de la propreté du lieu. C’est également une première pour le Caen plongée. Six à dix plongeurs seront mobilisés. « Il faut avoir de l’expérience parce que l’eau est trouble donc la visibilité en profondeur n’est pas bonne », explique Benoît Birette, membre du club. 

Lire aussi : Insolite : la sucrerie de Cagny est à vendre sur Le Bon Coin

En amont de cette collecte de déchets, une plongée de reconnaissance a été effectuée au mois de septembre. Des vélos, skateboards, canettes et bouteilles ont été repérés. En plus de cette plongée, l’association Surfrider Calvados organise un ramassage de déchets tout autour du bassin et invite les Caennais a y participer. 

Le but c’est de sensibiliser la population et de leur montrer que les bouteilles, papiers et autres emballages que l’on trouve par terre peuvent se retrouver dans l’eau à cause du vent par exemple, continue Benoît Birette, également responsable de l’antenne locale de Surfrider. 

Le rendez-vous est fixé à 14h30 sur le quai François Mitterrand, les sacs et les gants sont fournis. 

Lire aussi : Zéro déchet : Phenix, une application et un coaching pour les hypermarchés, s’implante en Normandie

En raison d'un mouvement social, le trafic des trains est perturbé au départ de Toulouse

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Un mouvement social percute la circulation des trains ce mercredi 17 octobre 2019, au départ de Toulouse.

Un mouvement social percute la circulation des trains ce mercredi 17 octobre 2019, au départ de Toulouse.

Des conducteurs et des contrôleurs de train ont fait valoir leur droit de retrait ce jeudi 17 octobre 2019, à Toulouse. Conséquence : le trafic des TER est fortement perturbé.

Après à un accident

Le droit de retrait permet aux personnels qui s’estiment mis en danger dans l’exercice de leur profession de cesser le travail, et ce sans déposer de préavis. Plusieurs agents de conduite et contrôleurs de la région de Toulouse l’ont fait valoir ce jeudi, suite à un accident survenu mercredi en Champagne-Ardennes.

Sébastien Aïssou, délégué CGT explique :

Un conducteur était seul à bord quand l’accident est survenu. Blessé, il a dû gérer seul les procédures réglementaires et gérer les 70 usagers qui étaient à bord.

Ils réclament le retour des contrôleurs

Selon le syndicat, trois lignes au départ de Toulouse circulent désormais sans contrôleurs : Toulouse-Foix et Toulouse-Montauban depuis décembre 2018 et Toulouse-Muret depuis ce lundi 14 octobre 2019. 

Y’aura-t-il des trains demain?

Syndicats et direction de la SNCF doivent se rencontrer dans la soirée. S’ils parviennent à un accord, les agents grévistes pourraient reprendre le travail. « Si on n’a pas d’accord, la direction dispose de 24 heures spour programmer une nouvelle rencontre, explique Sébastien Aïssou. D’ici là, les agents qui ont fait valoir leur droit de retrait peuvent choisir de ne pas reprendre le travail. »

Interrogé par un usager sur Twitter pour savoir s’il y aurait des perturbations vendredi 18 octobre 2019, la SNCF a répondu  qu’il était « fort probable que la circulation soit également perturbée demain matin »

Yvelines. La police municipale victime d'un jet de cocktail Molotov à Saint-Germain-en-Laye

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Une attaque a été commise dans la nuit de mardi à mercredi au bureau de la police municipale de Saint-Germain (Yvelines).

Une attaque a été commise dans la nuit de mardi à mercredi au bureau de la police municipale de Saint-Germain (Yvelines). (©78 actu)

Le bureau de la police municipale, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) a fait l’objet d’un tir de cocktail Molotov dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 octobre. 

Les faits ont été commis vers 2h11 du matin place des Rotondes dans le quartier du Bel-Air.

Une vitre de ce bureau de police municipale a été brisée. Des traces noires ont été retrouvées au sol le lendemain matin. Des constatations ont été réalisées par la police scientifique et technique. 

L’exploitation de la vidéosurveillance de cette place a permis d’identifier deux porteurs d’engins incendiaires.  L’origine criminelle de ces dégradations peut donc être établie avec certitude.

L’enquête a été confiée au commissariat de Saint-Germain-en-Laye.

Coupe de France, 6e tour : ce sera l'US Quimper pour le Dinan-Léhon F.C.

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Dinan-Léhon F.C. avait réussi l'exploit de se qualifier sur le terrain de l'US Saint-Malo au tour précédent.

Dinan-Léhon F.C. avait réussi l’exploit de se qualifier sur le terrain de l’US Saint-Malo au tour précédent. (©Dinan-Léhon F.C.)

Les supporters du Dinan-Léhon F.C. (Côtes d’Armor) ne verront pas leur équipe jouer à domicile le prochain tour de la Coupe de France.

Le tirage au sort a réservé aux joueurs de Stéphane Lamant un déplacement dans le sud Bretagne, à Quimper, pour y affronter l’US.

Le Dinan-Léhon F.C. (National 3) partira avec les faveurs du pronostic, deux divisions séparant les deux formations.

Le tirage au sort du 6e tour de la Coupe de France en Bretagne

L’US Quimper, un promu qui commence bien

L’US Quimper est l’un des trois clubs de la ville à évoluer cette année en Régionale 2. Le futur adversaire du Dinan-Léhon F.C. évoluait en R3 la saison dernière.

Promue, l’US Quimper effectue des débuts intéressants en R2 où il est toujours invaincu pointe actuellement à la deuxième place de son groupe avec 7 points : 2 victoires et 1 nul, 10 buts marqués pour seulement trois encaissés.

Lire aussi : Coupe de France, 5e tour : Revivez l’exploit de Dinan-Léhon à Saint-Malo en vidéos

En Coupe de France, l’US Quimper, qui a joué ses quatre premiers tours à l’extérieur, a d’abord éliminé Saint-Evarzec (D1), 4-0 ; puis Pleuven (D1), 4-1 ; ensuite Ploemeur (R3), 1-0 ; et dimanche dernier, au 5e tour les Morbihannais de Plougoumelen – Le Bono (R3), 4 buts à 0.

🏆 COUPE DE FRANCE | 6ème tour USQ (R2) – Dinan Léhon FC (N3)

Publiée par US Quimper sur Jeudi 17 octobre 2019

#TIRAGECDFUS QUIMPER (R2) / DINAN LEHON FC (N3)

Publiée par Dinan Léhon FC sur Jeudi 17 octobre 2019

Retrouvez les tirages au sort réalisés chez Ouest-France !Coupe de France (H/F) et Gambardella !

Publiée par Ligue De Bretagne De Football – Officiel sur Jeudi 17 octobre 2019

Victime d'un violent KO, le boxeur américain Patrick Day meurt d'une lésion cérébrale

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L’Américain Patrick Day (g) face à son compatriote Charles Conwell lors d’un combat chez les super-welters, à Chicago, le 12 octobre 2019. (©Getty/AFP/Archives/Dylan Buell)

Un nouveau mort qui laisse la boxe groggy : l’Américain Patrick Day, emporté à 27 ans par une lésion cérébrale des suites d’un KO, remet en lumière la difficulté de protéger les boxeurs dans un sport indissociable des coups portés à la tête.

Patrick Day, tombé le 12 octobre 2019 au tapis au 10e round d’un combat à Chicago contre son compatriote Charles Conwell, est mort mercredi des suites de sa lésion cérébrale après quatre jours dans le coma.

Lire aussi : Commotions cérébrales: le mal incurable du rugby ?

Polémique 

Il avait été évacué inconscient sur une civière et transporté à l’hôpital Norhtwestern Memorial de la ville, où il a ensuite subi en urgence une opération de chirurgie cérébrale. Il est mort entouré de ses proches et de son entraîneur.

Il est au moins le troisième boxeur professionnel cette année à avoir succombé à ses blessures après un combat, après l’Argentin Hugo Santillan et le Russe Maxim Dadashev.

De quoi relancer la controverse sur les lésions cérébrales dans ce sport dont les coups à la tête sont un composant essentiel.

« C’est inévitable que cela puisse arriver », reconnaît le docteur Maryannick Machard, présidente de la commission médicale de la Fédération française de boxe.

Quand vous prenez des coups à la tête régulièrement, ce n’est pas anormal qu’il y ait des pépins.

L'Américain Patrick Day évacué sur une civière après un KO lors de son match contre son compatriote Charles Conwell, à Chicago, le 12 octobre 2019.

L’Américain Patrick Day évacué sur une civière après un KO lors de son match contre son compatriote Charles Conwell, à Chicago, le 12 octobre 2019. (©GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives/Dylan Buell)

Vers des normes plus strictes ?

D’où la présence obligatoire, en France, d’un médecin près des rings. Au haut niveau, les boxeurs sont régulièrement soumis à des IRM (Image à résonnance magnétique), permettant de détecter d’éventuelles lésions au cerveau.

Dans le communiqué annonçant la mort de Day, le promoteur de combats américain Lou DiBella a appelé indirectement les autorités à adopter des normes de sécurité plus strictes.

« Il est très difficile d’expliquer ou de justifier les dangers de la boxe dans un moment pareil (…) Cependant, l’heure est venue de passer à l’action. Bien que nous n’ayons pas les réponses, nous savons les nombreuses questions à poser et nous avons les moyens d’y répondre de manière responsable, pour rendre la boxe plus sûre pour tous les participants », a-t-il écrit, sans plus de précisions.

Lire aussi : Normandie : une joueuse de basket en protocole de commotion cérébrale après un KO en match

Fatals « seconds impacts »

En boxe, le principal danger vient du « syndrome du second impact », mortel dans un cas sur deux et provoqué par un nouveau coup à la tête, parfois très léger, après avoir subi une première commotion dans les minutes voire les jours précédents, explique le neurologue français Jean-François Chermann.

« Il est indispensable que l’on suive mieux les boxeurs professionnels qu’actuellement », affirme-t-il, réclamant davantage de fonds alloués et de tests, en présaison, et dans les jours précédant et suivant les combats.

Les symptômes sont difficiles à détecter car ils peuvent s’évaporer au bout de quelques minutes, ou au contraire survenir des jours après le choc. Les commotions favorisent aussi l’apparition de dégénérescences des années plus tard.

Des fraudes aux contrôles

Elles ont déjà suscité des scandales dans plusieurs sports de contact, dont le rugby en Europe en 2018 et plus encore dans le football américain, sport-roi aux Etats-Unis dont les instances ont été accusées pendant des années d’avoir fermé les yeux sur les dangers encourus par les joueurs.

Autre difficulté : les boxeurs qui fraudent pour passer entre les gouttes. Le cas de Boris Velichkov, un Bulgare amateur mort en septembre après un combat professionnel, auquel il avait pu participer en présentant les papiers de son cousin.

Ou de Jeffrey Claro, un Philippin mort en 2017 d’un second impact après un KO à l’entraînement, suspecté comme 150 de ses pairs d’avoir fourni de faux scanners cérébraux pour continuer à boxer.

D’autres changent de discipline pour échapper aux contrôles. « Quand je mettais un boxeur à pied 30 jours (en boxe anglaise), il continuait à faire de la boxe thaï et à prendre des coups dans la tête », se désole Maryannick Machard.

Pour y remédier, la France travaille à unifier les règlementations de ses fédérations, par exemple sur les temps de repos ou la définition du KO, y compris avec le MMA (Mixed Martial Arts), sport de combat extrême autorisant les coups de coude et de genou. Il fait fureur aux Etats-Unis et doit être légalisé avant la fin de l’année en France.

Les boxeurs devraient par ailleurs disposer, à partir de 2020, d’un « passeport numérique » contenant leurs antécédents médicaux. Sa consultation sera obligatoire avant les combats.

Source : © 2019 AFP


Bayonne. Accusation de triche au championnat du monde de mus

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Les deux équipes de France aux championnats du monde de Mus à Bayonne

Les deux équipes de France aux championnats du monde de Mus à Bayonne (©FFMus)

Coup de tonnerre lors des championnats du monde qui se tiennent à Bayonne. La fédération française de mus, via un communiqué, a fait savoir que la fédération internationale venait de disqualifier l’une de ses équipes. En désaccord avec cette décision, la fédération française a donc décidé de retirer la 2e équipe de France par solidarité, pour le reste de la compétition.

Lire aussi : Justice. La demande de libération conditionnelle de Lorentxa Beyrie refusée

La fédération française de Mus est sous le choc, elle ne comprend pas cette disqualification. Lors d’un long entretien, le président a parlé de cette situation « incompréhensible ». Ttotte Elgue, depuis 17 ans à la fédération française de Mus, est choqué de ce choix. Il pense à tous ces collaborateurs qui ont travaillé durant 1 an et demi pour organiser ces championnats du monde.

L’équipe de France était en tête de ces championnats du monde de mus avec 7 parties gagnantes, il ne ne leur manquait que 3 victoires pour être titré champion du monde. Xabi Alcasena et Aitor Atchoarena ont été disqualifiés des championnats. Les jeunes Baigorriar ont été accusés de « tricherie ».

Une façon de mélanger les cartes qui ne conviennent pas à certains joueurs

C’est l’équipe Euskadi qui a sorti une vidéo censée prouver la triche de l’équipe de France lors d’une partie contre l’équipe de Belgique. Cette vidéo accuse les jeunes joueurs de Mus d’avoir triché lors du mélange des cartes. La fédération française a donc décidé de faire vérifier de son côté les accusations du camp adverse. Elle a fait appel à un contrôleur assermenté spécialisé dans les jeux de cartes et à ses collègues du casino de Dax. Le résultat du visionnage de la fameuse vidéo est sans appel : « aucune faille n’a été trouvée ». Malgré cela, la fédération internationale de mus a pris cette décision radicale.

Des incohérences dans cette décision

En principe, trois juges indépendants appelés « juges suprêmes » doivent trancher en cas de problèmes lors d’une partie. Ttotte nous précise que dans cette affaire  « ces juges n’ont pas été contactés », la procédure n’a donc pas été respectée.

Les délégations se sont réunies et ont décidé d’exclure l’équipe de France 2. Pourtant sur 9000 joueurs de Mus répertoriés dans le monde, 4000 sont français. Malgré cela, le vote de la France compte pour une seule voix au même titre que n’importe quelle délégation indépendamment de son nombre d’adhérents. Lors de ce vote, la France n’a pas reçu le soutien de la majorité, le président de la fédération évoque « une guerre de clans ».

On ne peut pas laisser un doute planer sur nos joueurs alors que nous, nous n’avons pas de doute.

La France a rétorqué en retirant sa deuxième équipe par volonté de contestation. « On ne peut pas laisser un doute planer sur nos joueurs alors que nous, nous n’avons pas de doute. Nous avons pris une décision forte (retirer la 2e équipe de France) ». Ttotte Elgue a une opinion marquée, il considère que cette décision de la fédération internationale de Mus est une « mascarade » et réagit sur le retrait de l’équipe championne de France « Cela fait très mal au cœur pour un président d’en arriver là et d’utiliser ces termes […] On a travaillé pendant un an demi dans l’organisation de cet évènement […] il fallait agir, nous avons pris une décision forte pour montrer notre mécontentement ».

Des suites à cette affaire ?

Le président ne compte pas s’arrêter là et nous précise « La fédération va se retrouver dans les journées à venir. Je pense qu’il faudra prendre des décisions pour la suite des évènements ». Affaire à suivre…

Le Canada Champion du monde de Mus 2019

L’équipe du Canada a été sacrée champion du monde ce soir (jeudi 17 octobre 2019) avec 10 victoires. Une vrai cohésion s’est créée entre certaines équipes. Ils dédient une partie de leur victoire à nos jeunes joueurs français disqualifiés Xabi Alcasena et Aitor Atchoarena.

Municipales 2020 à Toulouse. Transports : voici le « plan d'urgence mobilités » de Nadia Pellefigue

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Candidate aux élections municipales à Toulouse, Nadia Pellefigue présente un « plan d'urgences mobilités » pour « réduire la place de la voiture » à Toulouse

Candidate aux élections municipales à Toulouse, Nadia Pellefigue présente un « plan d’urgences mobilités » pour « réduire la place de la voiture » à Toulouse (©Guillaume Laurens / Actu Toulouse)

Tout un symbole. C’est au bien nommé « Vélo Sentimental », près de la gare Matabiau à Toulouse, que Nadia Pellefigue, candidate aux élections municipales 2020 dans la Ville rose, a présenté jeudi 17 octobre 2019 son « plan d’urgence mobilités ».

« Les Toulousains perdent 6 jours par an dans les bouchons »

La vice-présidente au Développement économique de la Région Occitanie entend s’attaquer à « résorber les bouchons », parce que « les Toulousains perdent six jours par ans dans les embouteillages », mais aussi que la Ville rose est « championne de France de la congestion automobile à l’heure de pointe ». Des bouchons et un poids de l’automobile qui ne sont pas sans conséquences sur « la pollution et la santé des riverains » qui y sont confrontés, autour de la rocade, « et ce souvent d’ailleurs les plus pauvres et les plus fragiles ».

Avec la ferme volonté de « réduire la place de la voiture en ville », la candidate soutenue par le Parti socialiste et le Parti radical de gauche propose donc la création de nouvelles infrastructures. Voici ses premières propositions.

Installer des portes végétales aux entrées de Toulouse

Nadia Pellefigue réitère d’abord son souhait de créer « sept portes à étages végétalisées » aux entrées et sorties de ville, « afin que les habitants de la métropole et d’au-delà puissent y laisser leurs voitures individuelles ». Elle veut faire de ces portes des « gestes architecturaux forts » en matière d’environnement, mais aussi « de véritables hubs de (dé)mobilité ». La candidate résume : « Ce sera le symbole d’une grande métropole en transition ».

Concrètement, ces portes permettraient l’accès à des parkings sécurisés, des zones de covoiturage, des bornes de recharge électrique, mais aussi aux transports en commun. Pour l’équipe du mouvement « Une nouvelle énergie », il s’agit de « bâtir des parkings à étages au-dessus de la rocade », a expliqué le sénateur Claude Raynal.

Lire aussi : Municipales à Toulouse : ils veulent créer un « bouclier végétal » autour du périphérique

Réserver une voie du périph’ aux transports en commun

Si elle est élue, la candidate envisage d’ouvrir « une concertation avec l’État pour reconfigurer le périphérique, qui serait « transformé en boulevard urbain ». L’idée de Nadia Pellefigue consiste d’abord à « dédier une voie du périphérique, ou quand c’est possible, la bande d’arrêt d’urgence », aux transports en commun.

Lancer des navettes circulaires sur le périph’

Dans cette même optique de repenser le périphérique, elle mettrait en place une navette circulaire sur la rocade. Cette navette desservirait ainsi différents points stratégiques : les sept fameuses portes de Toulouse : la porte d’Albi, la porte de Narbonne, la porte d’Espagne, la Porte Ouest, la Porte du Gers, la Porte Ernest-Wallon et la Porte de Paris.

Abaisser la vitesse à 70 km/h sur le périph’

Surtout, Nadia Pellefigue souhaite abaisser la vitesse autorisée sur le périphérique, « probablement à 70 km/h », contre 90 aujourd’hui. La candidate défend : « La vitesse moyenne, aujourd’hui, à l’heure de pointe, est de 22 km/h ! Et sur un trajet entre Rangueil et Purpan, la portion la plus saturée, cela représenterait une perte de 2 minutes de trajet… ». L’enjeu est pour elle de « permettre une plus grande fluidité du trafic » et de « donner priorité au covoiturage ».

Prolonger le futur téléphérique aux métros

Dans la même veine, Nadia Pellefigue propose de « prolonger rapidement le futur téléphérique de l’Oncopole vers Basso Cambo d’un côté (pour une connexion avec la ligne A) et vers Montaudran de l’autre (pour une connexion 3e ligne), afin de réaliser la ceinture sud » de Toulouse.

Lire aussi : Toulouse. Le « plus long téléphérique urbain de France » s’appellera… Téléo

Créer 400 km de pistes cyclables « sécurisées »

Considérant que « faire du vélo ici relève d’un caractère intrépide », tant Toulouse « est très mal positionnée au classement des grandes villes les mieux dotées en pistes cyclables (8e sur 11) », Nadia Pellefigue propose d’aménager « des voies express vélos, vers les zones d’activités et d’emploi », la création « de vraies pistes cyclables en ville, sans discontinuités et sécurisées », mais aussi la mise en place de « stationnements vélo sécurisés ».   

Nadia Pellefigue, qui s’est rapprochée de l’association 2 Pieds 2 Roues, table sur un projet de « 400 kilomètres » de nouvelles pistes cyclables sécurisées à Toulouse.

Expérimenter de nouvelles zones piétonnes

« On a tous en mémoire le spectacle de La Machine, où nombre de rues de la ville étaient piétonnes. Il faut que ça nous inspire ! », s’exclame Nadia Pellefigue. Pour « développer la pratique de la marche à pied », elle propose la création de zones piétonnes, à commencer par le Pont-Neuf et la rue de Metz, qui seraient réservés aux piétons, mais aussi aux vélos et transports en commun.

La candidate suggère aussi d’expérimenter « des zones piétonnes temporaires », certaines rues qui seraient fermées le week-end ou la nuit, « en concertation avec les habitants et usagers ».

Lire aussi : Municipales à Toulouse. Nadia Pellefigue veut piétonniser le Pont-Neuf et la rue de Metz

Revoir les sens de circulation

Nadia Pellefigue s’attellera par ailleurs à « revoir l’ensemble des flux automobiles et de transport collectif », en reprenant le modèle barcelonais des « superblocks ». En clair, il s’agit de « modifier le sens de circulation de certaines rues », ou de les mettre en sens unique, pour « pour récupérer des voies qui seront réservées aux transports en commun en site propre ». Dans cet esprit, l’urbanisme des voies pénétrantes à Toulouse serait également repensé, « pour les rendre plus accueillantes et plus fluides ».

Lancer une appli favorisant l’intermodalité

Considérant qu’il existe plusieurs applications pour les mobilités, mais qu’elles ne sont jamais connectées entre elles, elle envisage de « mettre en place un Maas (Mobility as a service), comme cela se fait à Oslo, Göteborg, Stockholm, ou Helsinki. La candidate détaille son idée : « C’est une appli qui permet de trouver son moyen de transport, quel qu’en soit le type en temps réel. En gros, une appli qui agrège les contenus de Tisséo, Voyages SNCF, Waze, Uber, des taxis, etc… Avec toujours le même but : réduire la place de la voiture en ville.

Encourager les trajets en train

À l’échelle de la métropole, Nadia Pellefigue juge essentiel « d’encourager le développement des ‘trains du quotidien’, partout où ce sera possible à court terme ». La vice-présidente de la Région – laquelle est compétente en matière de trains – l’avait déjà avancé : elle juge que l’idée de créer un RER toulousain est « à étudier ».

Lire aussi : Toulouse. Ils veulent la création d’un réseau RER « complémentaire » à la 3e ligne de métro

Mettre en place « une tarification solidaire » 

Nadia Pellefigue et son mouvement Une portent aussi l’idée d’instaurer « une tarification solidaire ». D’après ce qu’elle projette, pour les abonnés de Tisséo, le tarif serait calculé en fonction des revenus, à l’exception des jeunes et des personnes handicapées. Elle propose aussi « un tarif unique de 10 euros par mois » pour les moins de 26 ans, étudiants ou non, « parce que c’est plus simple de changer les comportements chez les jeunes ». Également au programme : la gratuité pour les personnes en situation de handicap à plus de 50 % ; la gratuité pour 3 mois pour tout nouvel arrivant à Toulouse ; la gratuité les jours de pollution.

Tester le « mois sans voiture »

Pour « changer les comportements des Toulousains » et les inciter à prendre les transports en commun ou le vélo, elle compte lancer une « politique de sensibilisation à l’usage modéré de la voiture ». Cela va de « l’initiation à la pratique du vélo dans les CLAE », à l’organisation d’un « mois sans voiture » auprès d’un panel de 50 à 100 habitants, avec des aides incitatives ; en passant par des « dimanches sans voiture » en centre-ville. Sans oublier un plan de communication lancé sur l’autopartage, « pour inciter au covoiturage ».

Pousser pour une gouvernance unique des transports

Enfin, Nadia Pellefigue veut aussi rouvrir l’épineux dossier de la création d’un « organisme unique des mobilités, avec une nouvelle gouvernance ». L’idée ? Réunir la Métropole, les intercommunalités alentours, le Département de la Haute-Garonne et la Région Occitanie en une autorité organisatrice unique en charge des transports…

Quant à savoir comment financer tout cela, Nadia Pellefigue et Claude Raynal indiquent avoir « calculé le budget nécessaire » à ces projets, et entendent le dévoiler plus tard. Mais au vu du « coûteux projet » de 3e ligne de métro, cela passera, admettent-ils, par « retarder certains projets du Plan de déplacements urbains ».

Nadia Pellefigue poursuivrait la troisième ligne de métro, bien « qu’imparfaite »
« Les Toulousains ne pourraient pas supporter qu’on recule encore cette proposition », a estimé jeudi Nadia Pellefigue, au sujet de la 3e ligne de métro, indiquant qu’elle poursuivrait le projet si elle était élue au Capitole. Après avoir rappelé que ce serait « une solution insuffisante pour améliorer les conditions de transport dans la métropole », elle a toutefois pointé deux « incertitudes ». L’une sur le « calendrier » : elle a relevé « son ouverture relèvera plus certainement du prochain mandat que de celui qui s’annonce ». Sous-entendu : la mise en service prévue pour 2025 sera retardée… L’autre sur « le financement », qui « n’est pas complètement acquis », juge-t-elle : « Il nous reviendra de le sécuriser avec l’ensemble des co-financeurs et notamment l’État », a-t-elle avancé, tout en estimant que « le budget de 2,7 milliards atteindra probablement les 3 milliards ». Surtout, Nadia Pellefigue annonce d’ores et déjà la couleur : « Nous ferons un audit de la situation après les élections ».
>>  Lire aussi : 3e ligne de métro à Toulouse : voici comment l’agglo va tenter de financer son « projet du siècle »

Seine-et-Marne. La Ville de Provins au chevet des rosiers irakiens détruits par Daesh

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La Rosa gallica, cultivée à la roseraie de Provins, pourrait bientôt être replantée en Irak ©CH/RSM77

La Rosa gallica, cultivée à la roseraie de Provins, pourrait bientôt être replantée en Irak (©CH/RSM77)

C’est un beau projet au caractère tout aussi symbolique qu’économique. Samedi 28 septembre 2019, à l’occasion des 901 ans de l’abbaye de Preuilly à Égligny, Olivier Lavenka, maire de Provins, et Mgr Najeeb Michaeel, archevêque de la ville irakienne de Mossoul, ont signé une lettre d’intention portant sur un projet de replantation de pieds de rosiers dans la plaine de Ninive.

Cette région, située au nord de l’Irak, est habitée par une importante communauté de chrétiens d’Orient et de Yézidis, durement persécutés par le groupe terroriste Daesh en 2014-2015 :

Ils ont été victimes d’exactions, d’esclavage, de viols, liste le premier édile de la cité médiévale. Mais ce drame a aussi eu des conséquences économiques concrètes sur une partie de la plaine de Ninive, notamment sur la commune de Karamlech, dans laquelle il y a une culture ancestrale de la Rosa gallica, celle que nous cultivons à Provins. »

« Créer de la valeur sur le territoire »

Ramenée à Provins – selon la légende – en 1240 par Thibaut IV de Champagne à son retour de Croisade, la Gallica constitue la rose souche des roses européennes contemporaines. Elle est notamment connue pour ses propriétés médicinales et alimentaires.

« L’enjeu, c’est de replanter et de monter un projet à vocation économique pour créer de la valeur sur le territoire, précise Olivier Lavenka. Voire, le cas échéant, quand les rosiers seront replantés, pouvoir les cultiver et les récolter afin d’en faire des produits dérivés. »

Dans cette optique, la Roseraie de Provins sera associée au projet. Elle apportera son expertise sur la partie replantation, mais aussi développement :

L’idée c’est de faire revivre cette fleur historique dans une région du monde qui cultive la rose depuis des siècles, confie Bruno Clergeot, le propriétaire des lieux. Il y a eu la Gallica, connue depuis l’antiquité, mais aussi la Damascena, plus fournie en pétales et en matière et utilisée dans la cuisine et dans l’industrie du parfum. »

La structure provinoise, créée en 2008, pourrait ainsi octroyer des plants de roses et aider sur place à la formation et à la transformation de la rose.  » Symboliquement, c’est un beau projet, et ce sera aussi l’occasion d’accroître le rayonnement touristique de la ville de Provins, conclut Olivier Lavenka. La prochaine étape ? Un déplacement sur place, dès que les conditions de sécurité le permettront. »

VIDEO. Cyclisme : La classique Paris-Camembert 2020 va miser sur les bonnes recettes

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L'édition de Paris-Camembert 2020 se déroulera le 14 avril.

L’édition de Paris-Camembert 2020 se déroulera le 14 avril. (©Le Pays d’Auge)

La classique normande professionnelle, Paris-Camembert, a donc dévoilé ce jeudi soir (17 octobre 2019) les contours de son édition 2020. Après le succès du 80e anniversaire, les organisateurs de de Paris-Camembert n’ont pas tout bouleversé.

Guy Brien : "Le Paris-Camembert 2020 fera 194 kilomètres soit 12 kilomètres de plus."

Guy Brien : « Le Paris-Camembert 2020 fera 194 kilomètres soit 12 kilomètres de plus. » (©Le Pays dAuge)

Ainsi, l’épreuve partira toujours de Pont-Audemer et s’achèvera toujours à et autour de Livarot à la différence près que « la dernière boucle autour de Livarot sera un peu plus longue encore » explique Guy Brien, le patron de la manifestation : « pour permettre au public de voir les coureurs passaient dans les côtes tout en assistant quand même à l’arrivée. » Du coup, la côte des Fondits, près de Livarot, a été conservée : « Il s’agit de l’un des grands succès de la dernière édition. Il y avait beaucoup de public dans la côte ». En revanche, le chemin de la Cabine n’est plus dans le parcours : « Nous avions besoin d’avoir des accès à Livarot pour permettre au public d’assister à l’arrivée dans les meilleures conditions, c’est pour cela que nous avons décidé de ne plus intégrer le chemin de la Cabine au parcours. » 

Violences conjugales à Quimper : prison avec sursis pour un avocat

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Jeudi 17 octobre 2019, à Quimper, un avocat a été condamné à huit mois de prison avec suris pour violences conjugales.

Jeudi 17 octobre 2019, à Quimper, un avocat a été condamné à huit mois de prison avec suris pour violences conjugales. (©Côté Quimper)

Le coup de foudre n’a duré que quelques mois. Jeudi 17 octobre 2019, un homme a été jugé par le tribunal correctionnel de Quimper (Finistère) pour violences conjugales. 

Le prévenu qui exerce la profession d’avocat n’était pas présent à l’audience. Il n’était pas non plus représenté. A la barre, son ex-compagne a livré sa version des faits. 

Plus de 2 g d’alcool dans le sang

Tout commence le 16 janvier 2019 en pleine nuit à Quimper. Il est alors 3 h du matin quand son concubin en état d’ivresse veut prendre sa voiture. « Il avait bu un pack de 12 bières et une bouteille de vin. Lorsqu’il est interpellé par la police au petit matin, il avait un taux d’alcool de 2,50 g dans le sang », précise Béatrice Dupuis, la présidente du tribunal.

Sa compagne lui barre la route en prenant les clés du véhicule. L’individu réagit violemment. Il lui saisit le bras et lui donne deux gifles. Ses coups ont valu à la victime deux jours d’interruption temporaire de travail.

En garde à vue, le conjoint violent se montre « arrogant », glisse la présidente. Elle ajoute qu’il conteste les faits dans un premier temps avant de les reconnaître, « poussé dans ses retranchements ».

« Face cachée »

L’avocate de la victime brosse le portrait d’un homme au comportement pour le moins troublant.

Il avait une face cachée, liée à son alcoolisme. Il faisait la fête tout seul, chantait à tue-tête dans leur maison. Il rappait.

Elle enfonce le clou : « Selon le rapport réalisé par Agora Justice, cet homme vit aujourd’hui chez sa mère à Rennes. »

Le prévenu est âgé de 31 ans. Son ex-compagne confie que ses problèmes d’alcool lui ont par le passé coûté un poste dans un cabinet de Dinan et de Brest. Elle lui réclame 1 euro de dommages et intérêts. « Ce n’est pas une somme d’argent qui va réparer le préjudice que j’ai subi », dit-elle à la barre du tribunal.

L’homme est condamné à huit mois de prison. Cette peine est assortie d’un sursis mise à l’épreuve de deux ans. Il a par ailleurs l’obligation de se soigner et l’interdiction d’entrer en contact avec son ex-compagne. 

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