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Gironde. Quand La Réole fait la Une du magazine Télérama

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La cité millénaire de La Réole (Gironde) fait la Une de Télérama ce mercredi 16 octobre 2019.

La cité millénaire de La Réole (Gironde) fait la Une de Télérama ce mercredi 16 octobre 2019. (©Le Républicain Sud-Gironde)

« La Réole, nouveau quartier de Bordeaux ? » Avec environ 70 kilomètres d’écart entre les deux villes, la question pourrait paraître étrange. Elle figurait pourtant sur la Une de Télérama ce mercredi 19 octobre 2019. Le magazine s’est rendu dans la cité millénaire et en a tiré quatre pages spéciales. La classe ! 

Derrière cet article se cache Mathieu Braunstein. Le journaliste est à l’origine de cette publication, aux côtés du photographe Rodolphe Escher. Il évoque la « vitalité associative et culturelle rare » de La Réole et fait parler plusieurs acteurs de la cité. 

Lire aussi : Vidéo. Gironde : Attention, dès lundi, changements de circulation en centre-ville de La Réole

Tous les chemins mènent à La Réole

« Tous les chemins mènent à La Réole », tel est le titre choisi par Mathieu Braunstein qui, dans son escapade girondine, a pu interviewer plusieurs têtes connues. On pense à Vincent Gorse, le proviseur du lycée Jean-Renou, Bruno Marty, le maire, David Lespes de l’association La Petite Populaire, Bernard Lubat ou encore Chantal Limerat de la librairie La Folie en Tête

De son patrimoine historique riche aux projets innovants récents en passant par le dynamisme culturel et associatif, La Réole est parfaitement décrite par le journaliste. 

Mais comment a-t-il pu arriver jusqu’à la cité millénaire ? Pour quelle raison a t-il souhaité écrire sur celle-ci ? Mathieu Braunstein explique : 

Mon copain vit à La Réole depuis un an, il s’est installé car son grand-père y est originaire. Durant l’été 2018, je suis venu et j’ai été bénévole durant les Riches Heures [festival de musiques anciennes]. Je voyais qu’il se passait des choses à La Réole

Il s’agit là d’un premier lien entre le journaliste et la cité. Le déclic, quant à lui, interviendra quelques mois plus tard : 

Le déclic, c’est la venue de Bernard Lubat. Il était venu aux Riches Heures pour écouter un concert et est revenu cet été pour le lancement de son festival, à Uzeste. Lors d’une table ronde, j’ai trouvé improbable que Bernard Lubat et Jean-Christophe Candau arrivent à se parler car ce sont deux personnes artistiquement très différentes

Lire aussi : La magnifique vidéo de La Réole pour promouvoir son cadre de vie

La question des petites villes

L’autre raison provient de l’intérêt de Mathieu Braunstein pour la question des petites villes :

Lors des réformes territoriales, j’ai trouvé que les petites villes étaient un peu les oubliées. Cela a été un soulagement de voir qu’une ville comme La Réole pouvait s’en sortir en regagnant une dynamique, de l’habitabilité… J’ai été étonné de voir une librairie avec cette qualité et cette exigence. La Petite Populaire, c’est absolument incroyable aussi… 

Alors qu’il était question dans la rédaction de Télérama d’écrire des pages sur Bordeaux, le journaliste a proposé La Réole. Le terme de quartier faisait le lien avec la cité, d’autant plus qu’elle joue avec sa proximité avec la Métropole bordelaise, à travers l’opération immobilière « 33 minutes pour changer de vie. »

Forcément, cet article fait une belle publicité pour la cité médiévale. D’ailleurs, sur les réseaux sociaux, la Une régionale de Télérama avait déjà été diffusée hier, avec étonnement. Ce matin, c’était plutôt une forme de fierté qui se dégageait. 

Lire aussi : Gironde. Vendredi 13 : « comment j’ai perdu 50.000€ à l’Euromillions à cause de mes enfants »

A lire demain dans le magazine #TELERAMA.Merci au journaliste Mathieu Braunstein et au photographe Rodolphe Escher. 4 PAGES consacrées au phénomène #la_reole

Publiée par Marty Bruno sur Mardi 15 octobre 2019


Zéro déchet : Phenix, une application et un coaching pour les hypermarchés, s'implante en Normandie

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En vérifiant bien les dates de péremption des produits des rayons, les patrons de supermarché peuvent lutter contre le gaspillage. (© Phenix)

En vérifiant bien les dates de péremption des produits des rayons, les patrons de supermarché peuvent lutter contre le gaspillage. (© Phenix)

Avec ses antennes implantées un peu partout en France et notamment en Normandie depuis 3 ans, la société française Phenix est à la fois un coach pour accompagner les commerçants vers le zéro déchet et une application à destination des consommateurs qui ne veulent jeter dans les poubelles ni leur argent, ni leur alimentation. Objectif : lutter contre le gaspillage alimentaire.

Lire aussi : Gaspillage alimentaire à Caen : c’est fou ce qu’on trouve dans les poubelles !

Le coaching des hypermarchés 

L’idée de départ de ce coach de l’anti-gaspillage ? « On trouve de choses jetées dans les poubelles qui ont encore de la valeur », explique Sébastien Dusquesne, responsable d’antenne. Et tout a commencé par la création d’une plateforme : « le meetic du don ». À l’exemple d’un site de rencontre, « on fait matcher l’offre et la demande ».

L’hypermarché contractualise avec nous pour que nous travaillions dans son magasin auprès de ses employés afin qu’il puisse mieux donner. On accompagne le magasin pour améliorer ses process internes et arriver au zéro déchet alimentaire. Lorsque le contrat s’arrête, on laisse en place toutes les solutions.

Pas question pour Phenix de tout bouleverser mais seulement de compléter les efforts déjà fournis, comme trouver une association qui viendra récupérer les invendus les jours de la semaine où l’asso déjà partenaire du supermarché ne vient pas.

Si l’association passe trois fois par semaine, on va faire en sorte qu’elle vienne deux jours de plus ou alors avec son accord on va essayer d’en trouver d’autres pour compléter. 

C’est ainsi que le Leclerc de Blainville-sur-Orne, celui de Falaise, d’Argentan dans l’Orne et bientôt celui de Saint-Etienne-du-Rouvray en Seine-Maritime ou encore l’Intermarché de Caen espèrent le zéro déchet alimentaire ou y sont déjà parvenus !

Lire aussi : Un nouveau magasin zéro déchet ouvre à Caen avec Mademoiselle Vrac

Une application

On connaissait l’application qui met en relation les consommateurs et les commerçants « Too good to go », il y a maintenant « Phenix ». Avec son application gratuite, Phenix multiplie sa mission d’anti-gaspillage. Au Fournil de Tom à Démouville, par exemple, propose trois types de paniers lorsqu’il a des invendus comme du pain, des viennoiseries, des gâteaux… Comme à l’Intermarché de Caen qui propose également des paniers, il n’y en a pas toujours, tout simplement parce qu’il n’y a, soit pas d’invendus, soit tout a été donné aux associations. Donc pas de gaspillage !

« Nous » ou l’anti-gaspillage heureux

La première épicerie « Nous » a ouvert à Cherbourg, la prochaine ouvrira à Caen en début d’année 2020 à Caen et la suivante à Rouen. C’est encore une initiative de Phenix. Elle propose des produits issus des circuits courts, d’industriels qui ont de gros stocks… des produits qui n’ont pas trouvé leur place dans le circuit habituel sont vendus avec 30 % de réduction environ.

Lire aussi : Zéro déchet : la famille Joly n’a sorti « la poubelle qu’une seule fois depuis fin août »

Municipales 2020 à Toulouse. Le candidat du RN propose de prolonger les deux lignes de métro

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Quentin Lamotte, candidat du Rassemblement National pour les Municipales 2020 à Toulouse, égraine ses premières propositions

Quentin Lamotte, candidat du Rassemblement national pour les Municipales 2020 à Toulouse, égraine ses premières propositions (©Archives / D.S.-S. / Actu Toulouse)

Sa liste s’appellera « Rassemblement toulousain ». Quentin Lamotte, le jeune candidat du Rassemblement national (RN) à Toulouse, a planté les jalons de sa campagne, mardi 15 octobre 2019. Il constituera « une liste d’ouverture soutenue par le Rassemblement national, mais aussi La droite populaire de Thierry Mariani ».

Alors qu’il s’apprête à adresser aux Toulousains un questionnaire pour « qu’ils fassent remonter leurs doléances » (lire l’encadré ci-dessous), le candidat de 31 ans égraine aussi ses premières « priorités » pour Toulouse. Des priorités qui tournent autour de trois axes : sécurité, urbanisme et transport.

Lire aussi : Municipales 2020 à Toulouse. Quentin Lamotte veut ramener le Rassemblement National au Capitole

« Déclarer la guerre au crime »

En première ligne figure donc la sécurité. Estimant que « le bilan du maire sortant est catastrophique » et que « la criminalité explose à Toulouse au point qu’on surnomme la ville rose « La petite Marseille » », Quentin Lamotte promet de « mettre en place une réelle politique de tolérance zéro ». Sans s’avancer encore sur le terrain des idées, il assène :

Dans les municipalités gérées par le RN, la délinquance et les incivilités ont diminué de 50% depuis 2014. La problématique à Toulouse n’est pas tant le manque de moyens que l’absence de volonté du maire sortant de déclarer la guerre au crime dans notre ville.

Vers la « démétropolisation » de Toulouse ?

Face à la pression démographique qui pèse sur la ville de Toulouse, qui accueille 7 000 nouveaux habitants par an, Quentin Lamotte appelle à « mettre fin au modèle de la « ville monde » », incarné par « la mondialisation ». Il appuie :

À l’heure du retour des nations, le modèle de la métropole mondialisée deviendra obsolète dans les prochaines années. Il faut mettre en place une réelle politique de « démétropolisation » pour en finir avec cette nouvelle forme d’exode rural, qui oblige certains de nos compatriotes à venir à Toulouse pour trouver un emploi ou un bon niveau de services publics.

Sans formuler pour l’heure de proposition concrète afin d’y remédier, Quentin Lamotte considère en effet que l’attractivité de Toulouse « créée un déséquilibre » avec les zones rurales autour, et qu’il est important « d’offrir à chacun la possibilité de vivre correctement là où il est, sans qu’il ait le besoin de venir ici ».

Dans la même veine, il appelle à « conserver l’esprit de Toulouse, qui est celui d’une ville horizontale » et jauge que « les projets de densification et de « verticalité » portés par le maire sortant ne mènent qu’à la création de cités dortoirs sans âme ni vie et favorisent le développement de la criminalité ».

Transports : « Beaucoup de retard » sur Lyon

Mais pour l’heure, c’est surtout sur le volet des transports que Quentin Lamotte esquisse ses premières propositions. Promettant d’adopter « une position pragmatique » en la matière, le candidat RN estime « qu’il y a des bonnes idées à prendre partout, dans les collectifs ou dans les autres villes, et quelles que soient les couleurs politiques ». Ainsi reprend-il à son compte divers projets déjà sur la table.

Ne voulant pas « rejeter la voiture par idéologie », le conseiller régional d’Occitanie considère « qu’il est plus qu’urgent d’accélérer le développement des transports collectifs », parce que « notre ville a perdu trop de temps ». Et le candidat d’avancer : 

Quand on fait la comparaison avec la ville de Lyon, de laquelle on tend à se rapprocher au niveau démographique, on a beaucoup de retard !  À Lyon, il y a quatre lignes de métro, deux funiculaires, plusieurs lignes de tramway (six et bientôt, sept, ndlr). Bref, toute une série de moyens de transports…

Poursuivre la 3e ligne de métro

Le candidat du « Rassemblement toulousain » s’engage donc à mettre le paquet sur le développement du métro. Concernant la troisième ligne, pour laquelle la commission d’enquête publique vient de donner un avis favorable, considérant que « chaque renoncement est une perte de temps supplémentaire préjudiciable au développement de Toulouse », il annonce : 

Le tracé ne nous paraît pas idéal, mais nous ne nous positionnerons pas contre le projet. Il est trop avancé pour reculer.

Bien que le candidat RN eut préféré un tracé « qui passe par Purpan, les Amidonniers, et desserve le centre, plutôt que de faire la boucle Nord », il estime : « Il faut qu’on arrête de prendre du retard. Les municipalités successives ont perdu trop de temps à défaire ce que faisaient les majorités précédentes ». En clair : si le RN venait aux manettes de la 4e ville de France, la 3e ligne de métro verrait le jour.

Prolonger les terminus existants du métro

Surtout, Quentin Lamotte fait une proposition choc pour les deux autres lignes de métro : « Il faut prolonger les terminus actuels des lignes A et B pour desservir la métropole et soulager la rocade ». Il détaille :

L’idée, c’est qu’aujourd’hui, on a un métro qui se cantonne à la commune de Toulouse. Or, 80 % des utilisateurs de la rocade sont Toulousains ou habitants de la métropole, mais le métro s’arrête à Toulouse. Dans l’idée de soulager la circulation sur la rocade, il faut prolonger les terminus et plus que jamais raisonner au niveau de la métropole.

Une ligne A de L’Union à Tournefeuille ou Cugnaux

Dans les deux cas, Quentin Lamotte revendique de faire ressortir des cartons des vieux serpents de mer… En ce qui concerne la ligne A, il préconise de « prolonger le terminus de Basso-Cambo à Tournefeuille ou à Cugnaux, en desservant Saint-Simon, un quartier aujourd’hui délaissé, qui souffre de son isolement ». Pour ce qui est du terminus de Balma-Gramont, il avance : « Il faut le prolonger jusqu’à L’Union ».

Une ligne B d’Aucamville à Labège, via Malepère

Au sujet de la ligne B, dans un nord-toulousain en plein boom, le terminus de Borderouge mérite lui-aussi d’être repoussé, aux yeux du candidat RN : « Il faut le prolonger jusqu’à Aucamville, voire Castelginest ». Quant à celui de Ramonville, outre le prolongement à Labège déjà prévu dans le cadre du projet Toulouse Aerospace Express, il entend « y greffer une ‘fourche’ qui desservirait le quartier de Malepère, sur lequel on prévoit 1 200 logements, mais aucun transport en commun ».

Lire aussi : Toulouse. Voici les quartiers qui vont sortir de terre dans les prochaines années

Un RER toulousain pour « désengorger la rocade »

Toujours sur le front des transports, le rail fait aussi figure d’enjeu d’envergure, pour le candidat du RN, qui reprend, comme d’autres listes, la fameuse idée du « RER toulousain » :

En concertation avec la Région, mettre en place un réseau de RER toulousain pour relier plusieurs villes de l’aire urbaine à Toulouse.

Quentin Lamotte ne s’en cache pas : il s’appuie-là sur le projet cher au collectif Rallumons L’Étoile : « C’est une très bonne idée que porte ce collectif, il faut résonner à l’échelle de l’aire urbaine de Toulouse, qui pourrait se calquer sur le modèle du RER parisien, pour que la périphérie puisse se connecter rapidement à la ville. L’idée, c’est de mieux utiliser les lignes ferroviaires existantes, pour désengorger les routes : à Muret par exemple, mais aussi au nord, à l’est, et à l’ouest de Toulouse ».

Lire aussi : Toulouse. Ils veulent la création d’un réseau RER « complémentaire » à la 3e ligne de métro

Un contournement à l’ouest de Toulouse 

Parce que « la voiture n’est pas l’ennemi à abattre », Quentin Lamotte veut également mettre les bouchées doubles sur les routes, en réalisant un contournement ouest de Toulouse :

Ce contournement ouest consisterait à connecter les voies rapides existantes entre elles. Il s’agit de convertir le boulevard Eiseinhower en voie rapide, d’améliorer les connections avec la Voie Lactée, de manière à créer un vrai contournement ouest à Toulouse. Là, aussi, c’est un projet à moindres frais, réalisable assez rapidement, et qui permettrait de décharger l’ouest toulousain.

Il étrille au passage l’idée de « seconde rocade à l’est de Toulouse », défendue par Jean-Luc Moudenc en 2014 et plus récemment encore : « Cela ne résoudrait pas le problème, cela ne déchargerait pas significativement la rocade, puisque l’immense majorité du trafic est local. C’est surtout une chimère, qui induirait des expropriations de masse sur des terrains où les prix ont énormément monté… ».

« Un réseau connecté » de pistes cyclables

Enfin, Quentin Lamotte travaille aussi à ses premières propositions pour faciliter le quotidien des deux-roues, « car ce sont des doléances portées par de nombreux Toulousains ». Parce que « les pistes cyclables sont souvent discontinues à Toulouse », et que « c’est très compliqué de circuler d’un point A à un point B en toute sécurité ». Mais aussi parce que les particuliers « ne savent pas où garer leurs vélos ». Le candidat s’engage à :

Mettre en place un réseau connecté de pistes cyclables, en y incluant une signalisation spécifique aux cyclistes ; et à créer des parcs à vélos sécurisés, en s’inspirant de villes comme Nantes, qui en ont beaucoup, par exemple ! À Toulouse, seuls 7 % des gens vont au travail à vélo, contre 20 % à Strasbourg. Il faut améliorer ça !

Au passage, il se démarque des Insoumis qui militent pour la gratuité des transports à Toulouse : « Je souhaite qu’on conserve une tarification, et je veux revenir sur la gratuité que Tisséo a mis en place pour les migrants sur son réseau » (allusion à la réduction allouée pour six mois sur justificatifs aux demandeurs d’asile, et non aux migrants, par Tisséo Collectivités, ndlr)

Il témoigne aussi de son désaccord avec l’association « 2 Pieds 2 Roues » et sa proposition choc de consacrer une voie au périphérique aux vélos : « C’est une position excessive. Il y a des gens qui utilisent la voiture parce qu’ils n’ont pas d’autre choix ». 

Lire aussi : Toulouse. Des vélos sur le périphérique : une proposition choc s’invite dans le débat des Municipales

« Je vais travailler à chiffrer cela »

Évidemment, tous ces projets en matière de transport, notamment sur le prolongement du métro, ont un coût… Comment le candidat du Rassemblement national, jeune courtier en crédit immobilier, compte-t-il les financer ? Interrogé par Actu Toulouse, Quentin Lamotte assure : « Je vais travailler à chiffrer cela précisément, dans le cadre de propositions formelles ». Le candidat exclut d’ores et déjà d’augmenter les impôts : « Les Toulousains ont déjà pris 15 % de hausse en 2015, ça suffit ! Et je serai d’ailleurs favorable à ce qu’on instaure une pause fiscale dans le prochain mandat ».

S’il ne dit pas encore comment il va financer ses projets, d’après le candidat : « Ces quatre propositions (prolongement du métro, RER, contournement ouest, réseau cyclable, ndlr) sont des aménagements réalistes à moindres frais, qui permettraient de désengorger le périphérique, tout en optimisant au mieux l’existant ». Rien d’irréalisable, défend-il : « Je ne dis pas qu’il faut faire une 4e ligne de métro ! ».

Le RN dans la boîte aux lettres de Toulousains
Quentin Lamotte promet aussi de faire sienne « la démocratie participative ». Pour permettre aux Toulousains de « participer au débat », il leur adresse un questionnaire, disponible en ligne, et qui sera distribué dans la semaine en 200 000 exemplaires dans les boîtes aux lettres. « L’idée, c’est que les Toulousains fassent part de leurs doléances et de leurs propositions pour améliorer leur quotidien », indique le candidat. Un sondage qui reprend les priorités de sa campagne, avec des questions à choix multiples, triées sur le volet.

Toulouse. Arthur Penn, Edgar Allan Poe... Des films de légende à la Cinémathèque cet automne

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Vous allez revivre l'univers d'Edgar Allan Poe.

Vous allez revivre l’univers d’Edgar Allan Poe à la Cinémathèque de Toulouse, jusqu’au mardi 5 novembre 2019.

En cet automne 2019, la Cinémathèque de Toulouse propose deux temps forts de sa saison. D’abord, avec un cycle autour des films d’Arthur Penn, jusqu’au mercredi 6 novembre 2019. L’occasion de voir ou revoir des monuments comme « Bonnie and Clyde », « Mickey One », « Miracle en Alabama » ou le grand classique « Little big man » en clôture.

Les projections du cycle Arthur Penn

Voici le calendrier des projections : 

  • Samedi 19 octobre : « Bonnie and Clyde » à 21h
  • Dimanche 20 octobre : « Missouri Breaks » à 18h
  • Mercredi 23 octobre : « Le gaucher » à 21h
  • Jeudi 24 octobre : « Bonnie and Clyde » à 19h
  • Vendredi 25 octobre : « Mickey One » à 19h et « Alice’s restaurant » à 21h
  • Samedi 26 octobre : « Miracle en Alabama » à 19h
  • Dimanche 27 octobre : « Little Big Man » à 17h
  • Mercredi 30 octobre : « Miracle en Alabama » à 19h
  • Samedi 2 novembre : « Froid comme la mort » à 17h
  • Dimanche 3 novembre : « Georgia » à 18h
  • Mardi 5 novembre : « La Fugue » à 21h
  • Mercredi 6 novembre : « La poursuite impitoyable » à 16h30 et « Little Big Man » à 20h

Partenariat avec la Cave Poésie

En partenariat avec la Cave Poésie (qui proposera notamment un Escape game spécial du 30 octobre au 4 novembre sur le réalisateur), la Cinémathèque invite le public toulousain dans l’univers des histoires extraordinaires d’Edgar Allan Poe. « Ce sera un pot-pourri qui va du cinéma classique à la série télévisée e passant par la série B », explique Franck Lubet, le responsable de la programmation.

Voici le calendrier des projections :

  • Vendredi 18 octobre : Histoires extraordinaires « Le puits et le pendule » et « La chute de la maison Usher » à 19h, et « Le masque de la mort » à 21h
  • Samedi 19 octobre : « Le corbeau » à 19h
  • Mardi 22 octobre : « Le chat noir » à 19h, et la « Chute de la maison Usher » à 19h en ciné-concert
  • Mercredi 23 octobre : « Histoires extraordinaires » à 16h30 et « Deux yeux maléfiques » à 19h
  • Jeudi 24 octobre : « Double assassinat dans la rue Morgue » à 21h
  • Samedi 26 octobre : « Histoires extraordinaires » à 15h, « Double assassinat dans la rue Morgue » à 17h15, et « La chambre des tortures » à 21h
  • Mardi 29 octobre : « Danse macabre » à 21h
  • Mercredi 30 octobre : « Le chat noir » à 16h30, rencontre avec Christian Garcin à 19h et « La chute de la maison Usher » à 21h
  • Samedi 2 novembre : « Le crime du docteur Crespi » à 15h et « La chute de la maison Usher » à 19h
  • Dimanche 3 novembre : « La chambre des tortures » à 16h
  • Mardi 5 novembre : « Histoires extraordinaires « Le système du docteur Goudron et du professeur Plume » à 19h

Infos pratiques :
Cycles Arthur Penn et Edgar Allan Poe à la Cinémathèque de Toulouse.
Infos sur lacinemathequedetoulouse.com

Tribunal de Cherbourg : pour se venger de son ex, il lui crée un faux profil Facebook "aguicheur"

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Pour se venger de son ex, il avait créer un compte Facebook avec sa photo et des propos aguicheurs.

Pour se venger de son ex, il avait créer un compte Facebook avec sa photo et des propos aguicheurs. (©Illustration/Pixabay)

L’affaire traitée ce mardi 15 octobre devant le tribunal de Cherbourg illustre cruellement le mal qui peut être fait via les réseaux sociaux.

En avril 2018, une jeune fille de Cherbourg reçoit des appels et des messages d’hommes qu’elle ne connaît pas, et dont la teneur est explicitement d’ordre sexuel. Elle en parle à son ancien compagnon, 25 ans, qui lui désigne un de ses amis comme ayant fabriqué un faux compte sur Facebook en utilisant sa photo à elle, repiquée ailleurs, et se faisant passer pour elle, avec des propos aguicheurs et des appels sexuels du style « Je suis chaude, etc. », propos auxquels étaient liées ses coordonnées.

Lire aussi : Cherbourg : gare au faux compte Facebook du cinéma CGR !

Ils en riaient sur Messenger

En fait, l’ex-petit ami en question était le véritable initiateur de ce qui aurait pu être une très mauvaise blague. Mais c’était une vengeance de sa part pour s’être fait jeter par la jeune femme. Il a entraîné un compère dans l’aventure, un jeune de 21 ans, sous son influence (celui qu’il désignait comme l’auteur du compte), lequel a mis du temps à comprendre qu’il s’agissait non pas d’une plaisanterie, mais bien d’un acte pour nuire.

Les deux jeunes se sont fait repérer parce qu’ils s’échangeaient leurs parties de rigolade sur Messenger. Mais, pour parfaire sa vengeance, l’ex-ami avait également envoyé des appels à des gens connus de la jeune femme.

Lire aussi : Données personnelles sur Facebook : vous pourrez bientôt vider votre historique

Des peines d’intérêt général

L’avocat de la victime et le magistrat du parquet ont marqué leur indignation aux deux jeunes et ont demandé réparation. Celui qui avait manigancé l’affaire a été condamné à accomplir un travail d’intérêt de 70 heures (soit deux semaines), avec comme épée de Damoclès 2 mois de prison ferme s’il ne le fait pas.

L’autre, simple complice, mais considéré comme « co-auteur », a eu, à cause de son casier judiciaire chargé, une peine supérieure : 105 heures de TIG (soit 3 semaines) avec 3 mois de prison ferme si ce travail n’est pas accompli dans le délai de 18 mois.

La jeune femme s’étant porté partie civile, les deux hommes devront, solidairement, la dédommager de son préjudice à hauteur de 400 € et prendre en charge ses frais de justice évalués à 500 €.

Lire aussi : Saint-Malo. Elle poste un message antisémite sur Facebook : deux mois de prison avec sursis

Seine-Saint-Denis. Un millier de personnes dans la rue aux Lilas pour dire STOP à la violence

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Ce soir aux Lilas, plusieurs centaines de personnes ont défi!lé pour dire Stop à la violence.

Ce soir aux Lilas, plusieurs centaines de personnes ont défi!lé pour dire Stop à la violence. (©Capture d’écran Twitter/BFM Paris)

Après une réunion publique organisée lundi soir dans un gymnase des Lilas (Seine-Saint-Denis) à l’initiative de la municipalité, afin de libérer la parole et regarder en face la problématique de violence qui gangrène la vie de plusieurs établissements scolaires, près d’un millier de personnes ont défilé ce mercredi 16 octobre 2019, à l’appel de la communauté enseignante, pour que la mort de Kewi, dont toute la famille était présente, serve au moins à une prise de conscience. 

Lire aussi : Seine-Saint-Denis. Kewi tué à 15 ans : parents, élus et enseignants unis contre la violence

L’adolescent de 15 ans, a été tué de plusieurs coups de couteaux le vendredi 4 octobre juste devant le stade Jean Jaurès, victime des « guerres » de quartiers opposant des bandes. 

Les participants à la marche demandent des moyens

Dans le cortège, les participants ont exprimé un message à l’adresse des pouvoirs publics, à savoir pouvoir vivre mieux, sans peur en Seine-Saint-Denis, en Ile de France et dans l’hexagone. Pour cela, les parents, les jeunes eux-mêmes, les enseignants et les élus attendent, espèrent et réclament des moyens d’agir. Exerçant leur droit de retraite, les enseignants du Lycée Paul Bert et du Collège Marie Curie ont cessé de donner les cours. 

Car aujourd’hui, la Police ne peut plus entrer dans certains quartiers. Ils se font caillasser immédiatement. Et dans ce département, l’Etat a totalement abandonné le service public de l’école…

Dans cette même journée, on apprenait que des mamans qui ont osé défier les dealers de Saint-Denis veulent aujourd’hui quitter la ville car menacées. 

Lire aussi : Seine-Saint-Denis. Des familles demandent a être relogées après avoir été menacées par les dealers

Le récap' du mercredi 16 octobre : l'essentiel de l'information dans la Manche en un clic

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La candidature de la Manche pour le Tour de France 2021, un mouvement « surprise » de grève à la SNCF, la frontière intelligente du port de Cherbourg avant le Brexit... Voici l'essentiel de l'actu du jour.

La candidature de la Manche pour le Tour de France 2021, un mouvement « surprise » de grève à la SNCF, la frontière intelligente du port de Cherbourg avant le Brexit… Voici l’essentiel de l’actu du jour. (©DP )

En matinée

Cherbourg : la ville va revégétaliser certains secteurs en plantant des arbres
Dans un souci écologique, la ville de Cherbourg-en-Cotentin lance un programme de plantation d’arbres sur 2 axes principaux de la ville, l’avenue de Paris et le boulevard de l’Est.

PHOTOS et VIDÉO. 500 élèves au cross du collège Saint-Paul Cherbourg
500 collégiens, des 6e à la 3e, étaient présents mercredi 15 octobre 2019 au stade Maurice-Postaire pour le traditionnel cross du collège Saint-Paul Cherbourg.

Cherbourg : malgré une fracture du doigt, elle décroche une médaille aux Mondiaux de judo !
Elle joue au handball et pratique le judo. En dépit d’une fracture à un doigt, la Tourlavillaise Maya Lacour vient de décrocher une médaille de bronze lors des Mondiaux vétérans.

PHOTOS. 900 enfants réunis à Cherbourg pour le Cross inter-écoles primaires de l’enseignement catholique
900 enfants ont pris part ce mardi 15 octobre au Cross inter-écoles primaires de l’enseignement catholique au stade Maurice-Postaire de Cherbourg. Retour en images.

Les infos à retenir

Tour de France : la Manche postule déjà pour 2021
Après la belle réussite du Grand Départ du Tour de France, donné depuis la Manche, le Département rêve de faire revenir la Grande Boucle. Dès 2021 ?

VIDÉO. Brexit : le port de Cherbourg teste la « frontière intelligente »
Le débarquement du ferry Barfleur, ce mardi 15 octobre à Cherbourg, a été l’occasion d’une répétition générale dans la perspective du Brexit, a priori le 31 octobre prochain.

Chute du 7e étage à Cherbourg : la victime n’a pas survécu
Ce mardi 15 octobre, peu après 15 heures, un homme a fait une chute du 7e étage depuis l’un des bâtiments du quartier des Provinces à Cherbourg. Il n’a pas survécu à ses blessures.

Manifestation des pompiers à Paris : « Nous ne sommes pas venus pour nous faire gazer ! »
70 pompiers de la Manche étaient hier à Paris dans le cadre de la grande manifestation.

Mouvement social « surprise » des agents SNCF : retards et suppressions de trains sur les lignes de Normandie
Plusieurs trains ont été supprimés ou retardés ces dernières heures sur le réseau ferroviaire normand. Excédé, le personnel de la SNCF fait valoir son « droit de retrait ».

L'homme âgé d'une trentaine d'années a fait une chute de 7 étages à Cherbourg.

L’homme de 28 ans qui a fait une chute du 7e étage n’a pas survécu. (©La Presse de la Manche )

Pour ne rien manquer

Basket : une joueuse de La Glacerie en protocole de commotion cérébrale suite à un KO en match
Victime d’un KO samedi à Alençon en Nationale 1 féminine, Amber Gray a été mise au repos par le staff médical de l’US La Glacerie. Même si son cas n’inspire pas d’inquiétude.

Cherbourg : ils ont couru pour réaliser deux rêves d’enfants gravement malades
Deux coureurs de la Manche ont récolté des dons pour financer le rêve de deux enfants gravement malades. L’un d’entre-eux rencontrera notamment son idole, le basketteur Tony Parker

Beaumont-Hague : une boulangerie-pâtisserie flambant neuve
Ouverte le 3 octobre à Beaumont-Hague, la boulangerie-pâtisserie « La Bouchée de Pain » propose une grande surface avec espace snacking et salon détente.

Météo : la Manche en vigilance jaune pluies-inondations
Le département de la Manche se trouve depuis mercredi matin en vigilance jaune pluies-inondations. La préfecture estime que cette alerte se poursuivra jusqu’à 21 heures.

Philippe Gosselin candidat à la présidence du groupe LR à l’Assemblée nationale
Le 6 novembre prochain, les députés LR choisiront leur nouveau président de groupe, après l’élection de Christian Jacob à la tête du parti. Philippe Gosselin est candidat.

Piétonne renversée, cycliste percuté… Des accidents de la circulation en série à Cherbourg
Les sapeurs-pompiers de Cherbourg sont intervenus plusieurs fois ce mercredi 16 octobre 2019 sur des accidents de la route dans l’agglomération cherbourgeoise.

Le député de la Manche Philippe Gosselin a adressé une lettre à l'Assemblée nationale suite à la découverte d'objets nazis au Sénat.

Le député de la Manche Philippe Gosselin est candidat à la présidence du groupe LR à l’Assemblée nationale.

Chez nos confrères de la Manche

Cherbourg : l’ex-hôpital des armées bientôt réanimé
C’est l’association Musique en herbe (Art’zimutés) qui a été retenue pour faire revivre ce lieu mythique grâce à de nombreux projets.

L’allaitement, pas qu’une histoire de femme. Et les papas, ils en disent quoi ?
Poser un regard tendre et bienveillant sur l’allaitement, c’est souvent un truc de maman. Mais, les papas, ils en disent quoi ? Ils nous racontent.

Remade : 180 salariés se retrouvent au chômage partiel près d’Avranches
L’entreprise Remade a décidé, le 10 octobre, de mettre 180 salariés au chômage partiel à cause d’une baisse de l’activité du site de Poilley.

Incendie dans le parc d’attractions Festyland, près de Caen
Mercredi 16 octobre 2019, un incendie s’est déclaré dans le parc d’attractions Festyland, situé aux portes de Caen (Calvados).

A la Une du Républicain Sud-Gironde du 17 octobre : les Caps Nègues chantent pour Ethanaël

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Les Caps Nègues, de Bazas (Gironde), ont décidé d'organiser un concert de soutien pour aider l'association "Des Ailes pour Ethanaël".

Les Caps Nègues, de Bazas (Gironde), ont décidé d’organiser un concert de soutien pour aider l’association « Des Ailes pour Ethanaël ». (©Le Républicain)

« Ça nous avait pris aux tripes. » Les Caps Nègues, le groupe de musique de Bazas (Gironde), avaient été très touchés à la lecture du Républicain Sud-Gironde du 5 septembre 2019.

Notre journaliste, Delphine Decourcelle, avait raconté l’histoire du petit Ethanaël, atteint de trisomie 21, et du combat que mène sa famille pour le développement et l’épanouissement de ce petit bout de chou.

Pour vous procurer l’édition du Républicain Sud-Gironde, cliquez ici

La Une du Républicain Sud-Gironde du 17 octobre 2019, avec les Caps Nègues et Ethanaël.

La Une du Républicain Sud-Gironde du 17 octobre 2019, avec les Caps Nègues et Ethanaël. (©Le Républicain)

Émus, donc, les Caps Nègues ont décidé d’apporter leur pierre à l’édifice en soutenant l’association Des Ailes pour Ethanaël.

Vendredi 29 novembre 2019, à 20h30, les Caps Nègues organisent un concert de soutien à la salle des Carmes, à Langon. Le prix de l’entrée : 10€. L’intégralité de la recette sera reversée à l’association.

Dominique Lummeaux, des Caps Nègues, raconte :

En découvrant l’histoire de ce petit et de ses parents, qui se démènent pour l’éducation de leur fils, on s’est demandé comment on pourrait leur apporter un soutien. Et on s’est dit, un concert, au profit de l’association

A La Réole, les Cuisines Sagne rachetées

Cap sur La Réole. Le Républicain Sud-Gironde vous dévoile, dans son édition du 17 octobre 2019, que Cuisine AS, dont fait partie l’entreprise Sagne, pourrait être officiellement racheté à la fin du mois par la Holding STF.

L’abattoir de Bazas remis sur les rails

A Bazas (Gironde), le centre de découpe et l'abattoir entrent dans une nouvelle dynamique.

A Bazas (Gironde), le centre de découpe et l’abattoir entrent dans une nouvelle dynamique. (©Le Républicain)

Autre sujet à la Une de votre Républicain Sud-Gironde : l’abattoir et le centre de découpe de Bazas.

Tous deux semblent connaître un second souffle salvateur après des années de galère et des résultats financiers dans le rouge. Désormais, les voyants sont au vert.

Olivier Dubernet, président de la communauté de communes (cdc) du bazadais et président de la société d’abattage, raconte : 

C’est une bonne chose. Maintenant, on espère que ça va continuer


Toulouse : les temps forts de la visite d’Angela Merkel et Emmanuel Macron en images

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Emmanuel Macron et Angela Merkel ont été accueillis par Guillaume Faury (à droite), le PDG d’Airbus, mercredi 16 octobre 2019, à Toulouse, en marge du conseil des ministres franco-allemand (©Rémi Benoit / Pool)

Capitale européenne de l’aéronautique et de l’espace, Toulouse accueillait mercredi 16 octobre 2019 le 21e conseil des ministres franco-allemand. Emmenant la chancelière allemande dans les usines Airbus, Emmanuel Macron, le président français, a insisté sur le choix particulier de la Ville rose :

J’ai souhaité que nous nous retrouvions à Toulouse, avec Angela Merkel, pour défendre un fleuron industriel, dans un moment de tensions commerciales.

2 500 membres des forces de l’ordre

Tensions commerciales, et pas seulement. Toulouse était placée sous très haute sécurité, mercredi, à l’occasion de la venue du président et de la chancelière… 2 500 membres des forces de l’ordre quadrillaient la ville, et le périmètre autour de la place Saint-Étienne était complètement bouclé.

Environ 2 500 policiers et gendarmes sont déployés dans la Ville rose, pour le conseil des ministres franco-allemand

Environ 2 500 policiers et gendarmes sont déployés dans la Ville rose, pour le conseil des ministres franco-allemand (©Guillaume Laurens / Actu Toulouse)

Manif à l’Hôtel-Dieu

Toute manifestation, mais aussi toute circulation, avait été interdite aux alentours de la préfecture. Ce qui n’avait pas empêché des manifestants de se retrouver symboliquement au niveau de l’Hôtel-Dieu, à Toulouse, à l’appel de la CGT, la FSU et de l’Union des étudiants toulousains.

"Macron maillot jaune de la casse". Des manifestants ont profité de l'annonce du parcours du Tour de France 2020 pour envoyer un message à Emmanuel Macron, présent à Toulouse.

« Macron maillot jaune de la casse ». Des manifestants ont profité de l’annonce du parcours du Tour de France 2020 pour envoyer un message à Emmanuel Macron, présent à Toulouse. (©Quentin Marais / Actu.fr)

Lire aussi : Toulouse. Devant l’hôtel Dieu, les manifestants ont soutenu les grèves dans les services d’urgences

En immersion chez Airbus

C’est donc par une très symbolique visite de la chaîne d’assemblage de l’A350, qu’a débuté la visite des deux chefs d’État, alors que l’avionneur européen, symbole de la collaboration réussie entre les deux pays, fête ses 50 ans en 2019.

Ils ont notamment échangé avec des salariés franco-allemands, installés dans la Ville rose. « L’Allemagne vous manque ? », a demandé Angela Merkel à une salariée franco-allemande d’Airbus. « Toulouse est une ville géniale », lui a-t-elle répondu. « Tu préfères ici ou Hambourg ? » enchaîne alors la chancelière, avec un autre employé allemand.

En visite chez Airbus, la chancelière Angela Merkel et le président Emmanuel Macron ont notamment échangé avec des salariés franco-allemands, installés dans la Ville rose

En visite chez Airbus, la chancelière Angela Merkel et le président Emmanuel Macron ont notamment échangé avec des salariés franco-allemands, installés dans la Ville rose (©Rémi Benoit / Pool )

La « confiance » de deux États en Airbus

« Nous tenions à venir aux côtés d’Airbus pour dire notre confiance dans l’entreprise et tout ce qui est devant elle. Il y a parfois des moments de doute et d’inquiétude, mais c’est une entreprise formidablement solide ! », a déclaré le président français. Avant que la chancelière ne rempile :

Je veux exprimer, cher Emmanuel, mon remerciement pour cette rencontre symbolique ici à Toulouse où il y a 50 ans, des décisions ont permis de développer une coopération étroite entre nos deux pays. Nous sommes tous deux très fiers d’avoir été invités dans cette entreprise de rang mondial. Nous ferons tout pour garantir son succès dans les années à venir.

Angela Merkel et Emmanuel Macron visitent l'usine d'assemblage de l'A350 à Toulouse

Angela Merkel et Emmanuel Macron visitent l’usine d’assemblage de l’A350 à Toulouse (©Rémi Benoit / Pool)

Déjeuner dans un avion avec des jeunes

Les chefs d’État ont ensuite déjeuné avec des lycéens et apprentis… à bord d’un A350, à l’extérieur de l’usine Roger Béteille à Blagnac. L’appareil était un prototype destiné à la campagne d’essais en vol de l’A350, il devait être démantelé. Sous l’impulsion des équipes des essais en vol, Airbus a décidé en 2016 de l’utiliser à des fins de formation.

Emmanuel Macron a salué la réussite d’un fleuron industriel.

Au moment de déjeuner dans un Airbus A350 reconverti pour faire de la formation, Emmanuel Macron a salué la réussite du fleuron industriel. (©Frederic Scheiber/Pool/ABACAPRESS.COM)

Burger gascon, pavé toulousain et Roquefort

Une grande table pour une vingtaine de convives avait été dressée à bord de l’A350. À la carte ? Pas de choucroute ou autres fiertés d’outre-rhin, mais des spécialités du Sud-Ouest… Salade des Landes, parmentier de canard, burger gascon avec de la tome des Pyrénées, pavé toulousain, Bethmale, Cabécou de Rocamadour, Roquefort…

Emmanuel Macron et Angela Merkel ont mangé à bord d'un A350.

Emmanuel Macron et Angela Merkel ont mangé à bord d’un A350. (©Frederic Scheiber/Pool/ABACAPRESS.COM)

Lire aussi : Macron et Merkel à Toulouse : en visite chez Airbus, le couple franco-allemand déjeune dans un A350

La chancelière étonnée par la préfecture

Vers 15 heures, Emmanuel Macron et Angela Merkel sont arrivés dans la cour de la préfecture, place Saint-Étienne, où se tenait le 21e conseil des ministres franco-allemand. Angela Merkel a visiblement été captivée par le look authentique de cet ancien Palais archiépiscopal, que le tandem n’a pas manqué de scruter de près…

Angela Merkel et Emmanuel Macron dans la cour de la préfecture, à Toulouse

Angela Merkel et Emmanuel Macron dans la cour de la préfecture, à Toulouse (©Guillaume Laurens / Actu Toulouse)

Escale surprise au Palais niel

Quelques minutes plus tôt, ils avaient fait une escale surprise au conseil de défense franco-allemand, qui se tenait dans le palais Niel, à côté de la préfecture, avec leurs ministres des Affaires étrangères et des Armées, et chacun un conseiller.

Airbus : l’Europe doit « défendre ses intérêts »

En fin de journée, les deux chefs d’État ont tenu une conférence de presse, où ils sont revenus sur différents points d’actualité. Cette escale à Toulouse a permis selon Emmanuel Macron de voir comment la coopération franco-allemande « irrigue bien nos deux pays tout entiers ». Il a soulevé :

Ici, dans cette belle région Occitanie, nous avons pu voir une des plus belles réussites d’un fleuron européen.

Le président a évoqué les sanctions économiques prises par les États-Unis à l’encontre de l’UE, visant notamment Airbus : « L’Europe doit défendre avec clarté ses intérêts et ses règles ».

Lire aussi : Toulouse. En visite à Airbus, Emmanuel Macron et Angela Merkel font bloc face à Boeing

« Faire bloc » face au communautarisme

Dans une ville marquée à plusieurs reprises du sceau du terrorisme, et alors que le conflit kurde suscite des craintes en la matière, après l’offensive turque, le chef de l’État a été interrogé sur le retour des djihadistes. « Nous avons tenu à condamner l’offensive turque en Syrie pour qu’elle cesse le plus vite possible ». Appelant la Turquie à « prendre ses responsabilités », il a déploré : « C’est une attaque de nature à aider Daech à renaître de ses cendres ». Puis il a assuré :

Pas question de voir ces combattants (…) arriver sur le sol français par miracle.

Évoquant enfin la radicalisation, Emmanuel Macron a dénoncé « un raccourci fatal » entre lutte contre le terrorisme et islam. Puis il a avancé : « Le communautarisme, c’est la volonté de faire sécession dans la République, au nom d’une religion, mais en la dévoyant ». Il a appelé les Francais à « faire bloc », en « respectant la laïcité ».

Dîner avec la présidente de la commission et des industriels

Un peu plus tard en fin de journée, Angela Merkel et Emmanuel Macron ont été rejoints à la préfecture par la présidente fraîchement élue de la Commission européenne, l’allemande Ursula von der Leyen. Ils devaient dîner avec des industriels français et allemands. Autour de la table ? Carl Henric Svanberg (ERT), Risto Siilasmaa (Nokia), Stéphane Richard (Orange), Benoit Poitier (Air Liquide), Dimitris Papalexopoulos (Titan Cement), Frans Van Houten (Philips), Martin Brudermüller (BASF), ou encore Martin Lundstedt (Volvo). 

Yvelines. Une lycéenne gravement blessée après avoir été renversée par une voiture à Versailles

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Une adolescente de 17 ans a été gravement blessée à Versailles (Yvelines), renversée par une voiture.

Une adolescente de 17 ans a été gravement blessée à Versailles (Yvelines), renversée par une voiture. Les pompiers l’ont prise en charge. (©78actu – archives)

Une lycéenne, âgée de 17 ans, a été gravement blessée en fin de journée, ce mercredi 16 octobre, à Versailles (Yvelines). Elle a été renversée par une voiture.

La jeune fille souffre d’un traumatisme crânien important. Elle a été hospitalisée en urgence.

Son état est grave et préoccupant, mais ses jours ne seraient pas en danger », confie une source.

L’accident s’est déroulé aux alentours de 18h, au niveau du 50 de la très large avenue de Paris, l’axe menant du château de Versailles à Viroflay.

Un autre lycéen également renversé

Selon nos informations, une voiture roulant sur la voie réservée aux bus a percuté la jeune fille. Un autre lycéen, âgé de 18 ans, et qui traversait avec elle, a également été touché.

Il souffre surtout de douleurs au bassin et aux cuisses », précise cette même voix.

Pour l’heure, les circonstances précises de cet accident restent à déterminer. Il semble que les deux adolescents traversaient sur un passage piéton.

La police devra déterminer à qui, de la voiture ou des piétons, la priorité était donnée.

L’automobiliste, originaire de Versailles, a été entendu par la police. Une source a indiqué qu’il exerçait la profession de chauffeur VTC. Une information qui reste à confirmer.

Des dépistages, alcoolémie et stupéfiants, ont été réalisés. Les résultats ne sont pas encore connus.

6e tour de la coupe de France : le Vendée Poiré Football se déplacera chez un adversaire de son rang

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Romain Billet et ses partenaires du Vendée Poiré Football sont fixés sur l'identité de leur adversaire au 6e tour de la coupe de France de football.

Romain Billet et ses partenaires du Vendée Poiré Football sont fixés sur l’identité de leur adversaire au 6e tour de la coupe de France de football. (©VPF)

Depuis ce mercredi 16 octobre, les dés sont jetés. Le tirage au sort du 6e tour de la coupe de France de football a livré l’identité de l’adversaire proposé au Vendée Poiré Football (R1).

Lire aussi : Coupe de France : il ne reste plus qu’un club du Pays yonnais

Chez une R1

Les hommes du technicien Rabie Zeroual iront chercher leur qualification sur le rectangle de la JS Coulaines (R1).

Jouable, même à l’extérieur, pour les Genôts toujours invaincus cette saison et auteurs d’une bien meilleure entame de championnat (2 victoires, 1 nul). La JS Coulaines (dans l’autre groupe de R1, la poule B) affiche inversement un bilan bien plus contrasté marqué par un nul et deux défaites au sortir des trois premières journées de l’exercice.

Dernier round régional

Il s’agira du dernier round à l’échelon régional régional de la coupe de France de football, ultime rencontre à élimination directe avant l’entrée des clubs de L2 dans l’arène.

La saison dernière, le Vendée Poiré Football (alors en R2) avait été sorti de la compétition (1-6) par le Vendée Les Herbiers Football (N2) en 64e de finale.

Le VPF est à deux marches de rejoindre ce même stade de l’épreuve. Première à franchir à la fin du mois pour s’ouvrir les portes du 7e tour…

Les 22 équipes de la ligue des Pays de la Loire en lice au 6e tour de la coupe de France de football.

Les 22 équipes de la ligue des Pays de la Loire en lice au 6e tour de la coupe de France de football. (©LFPL)

6e tour de la coupe de France de football le week-end des 26 et 27 octobre 2019.

Handball / Lidl Starligue : Montpellier arrache le match nul à Istres (25-25)

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Les Montpelliérains ont été mis en difficulté à Istres (©Patricia Sports / Archives)

Après avoir couru au score durant toute la rencontre, Montpellier a réussi à recoller au score en seconde période pour finalement revenir d’Istres avec le point du match nul (25-25). La première victoire de la saison de Saint-Raphaël à Aix (25-27) et celle de Toulouse à Nantes (26-34) permet à Montpellier (3e, 10 pts) de recoller au groupe des seconds derrière le PSG qui commence à creuser l’écart (1er, 14 pts). Avant la trêve internationale, les Montpelliérains affronteront Kiel samedi en Ligue des Champions à la Sud de France Arena.

Lire aussi : Handball / Lidl Starligue : Montpellier à Istres avec des retours

Istres prend les devants

Patrice Canayer avait alerté quant aux dangers d’enchaîner la Ligue des Champions et le championnat de France. Les premières minutes de la rencontre ont montré en quoi le manager montpelliérain avait raison. Istres s’est montré particulièrement séduisant durant une première période maitrisée de la tête et des épaules.

Ne réussissant pas à imposer leur rythme, les héraultais voyaient les locaux prendre le large (6-2, 12′). Les rentrées de Truchanovicius et Simonet n’y changeait pas grand chose (16′). Si Montpellier était proche de revenir (12-10, 25′) avant la pause, les pertes de balle et les arrêts de Tabarand réduisaient l’entreprise (15-11, 30′).

Le retour de Montpellier

De retour sur le parquet, Istres conservait son avance (18-13, 34′). Montpellier tentait bien de jouer à sept en attaque mais le faux rythme imposé par les locaux n’était pas à leur avantage. À la volonté, Soussi, Descat et Porte ramenaient à deux longueurs les Héraultais (19-17, 33′). Mais encore une fois les erreurs et la précipitation profitaient à Istres (21-17, 45′).

Sans tomber dans le piège physique des Istréens, Montpellier parvenait à revenir. Bonnefoi réalisait l’arrêt permettant à Descat de ramener les siens à une longueur avant que Villeminot égalise (22-22, 53′).

Proche du hold-up

Par deux fois, Lenne manquait l’occasion de faire passer Montpellier en tête. Chose dont ne se privait pas Parisini (23-22, 54′). Villeminot égalisait une nouvelle fois avant que Simonet donne l’avantage aux Héraultais pour la première fois depuis le tout début de la rencontre (23-24, 56′). Mais Sevaljevic rééquilibrait les débats (24-24, 57′) d’autant que Tabarand mettait ensuite en échec Villeminot (58′).

Dans la dernière minute, Daoud obtenait un jet de 7 mètres. Sevaljevic ne manquait pas l’opportunité (25-24, 59′). Dans un trou de souris, Simonet s’arrachait (25-25). Sur leur dernière possession, Daoud était mis en échec par Porte et Istres ne pouvait ainsi pas profiter de cette dernière opportunité. Tout comme à Saint-Raphaël la semaine dernière, Montpellier s’en sort bien avec ce match nul (25-25).

Déroulé de la rencontre : 1-1 (5′), 5-2 (10′), 7-3 (15′), 11-7 (20′), 12-10 (25′), 15-11 (30′), 18-13 (35′), 18-15 (40′), 21-17 (45′), 22-20 (50′), 23-22 (55′), 25-25.

Istres : Tabarand (7 arrêts sur 30 tirs), Harbaoui (1/3) – Sevaljevic (10 buts sur 13 tirs), Roche, Hubert, Gerin, Nielsen (8/10), Paul, Crepain (0/2), Hosni (0/4), Mandiangu, Tuzolana (1/1), Grosas, Parisini (5/5), Guillaume, Daoud (1/6).
Entraîneur : Gilles Derot.
Exclusions : Parisini (10′, 22′), Daoud (31′)

Montpellier : Sego (2 arrêts sur 14 tirs), Bonnefoi (6/19) – Simonet (2 buts sur 3 tirs), Villeminot (7/9), Truchanovicius (1/1), Descat (3/4), Grébille (2/3), Tskhovrebadze, Bos (1/1), Mengon, Pettersson (3/3), Porte (3/6)), Lenne (0/2), Afgour (1/2), Soussi (2/4), Duarte.
Entraîneur : Patrice Canayer.
Exclusions : Truchanovicius (21′), Lenne (22′), Pettersson (43′)

Les autres matchs de la 7e journée :
Chambery – Chartres : 30-20
Nantes – Toulouse : 26-34
Tremblay – Créteil : 23-21
Ivry – Paris : 24-30
Aix – Saint-Raphaël : 25-27
Dunkerque/ Nîmes : jeudi à 20h45

Val-d’Oise. Un bus de la Ratp prend feu à la gare de Gonesse

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Les pompiers ont déployé une lance pour venir à bout des flammes à Gonesse (Val-d'Oise).

Les pompiers ont déployé une lance pour venir à bout des flammes à Gonesse (Val-d’Oise). (©Illustration/Actu.fr)

Un bus qui s’embrase à la gare routière de Gonesse (Val-d’Oise). L’incident est survenu ce mercredi 16 octobre en fin d’après-midi.

Alertés peu après 18h30, les pompiers ont déployé une lance pour venir à bout des flammes. Par chance, le sinistre n’a pas fait de blessé. Une personne, légèrement intoxiquée par les fumées, a toutefois été transportée au centre hospitalier de Gonesse pour passer des examens.

Selon les premiers éléments recueillis, le sinistre serait d’origine accidentelle. « Il n’y a pas eu d’incident ni de rassemblement au cours de l’intervention  », ont indiqué les pompiers.

Morbihan : après une nuit agitée, la pluie durera encore vendredi

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La matinée devrait être plus claire après une nuit de tempête

La matinée devrait être plus claire après une nuit de tempête (©Météo Bretagne)

Vous allez peut-être vous faire réveillé par de forts vents cette nuit. Des rafales jusqu’à 100km/h sont attendues autour de Lorient et Quiberon annonce Météo Bretagne.

Elles seront accompagnées par des pluies orageuses toute la nuit. Elles se calmeront au petit matin en donnant même par endroit quelques éclaircies. Le vent lui se calmera un peu mais on attend encore 80km/h à Belle-Île ou Pénestin.

Côté températures on attend des valeurs matinales en hausse autour de 9° à Pontivy, 10° à Ploërmel, 11° à Allaire et 12° à Sarzeau ou Hennebont.

Encore et toujours des averses l’après-midi

Ce vendredi 17 octobre dans l’après midi, le vent retombera autour de 45km/h en moyenne dans le département. En revanche le ciel restera toujours gris avec des averses sur tout le Morbihan

La pluie fera son retour avec de bonnes ondées dans l'après-midi

La pluie fera son retour avec de bonnes ondées dans l’après-midi (©Météo Bretagne)

Toujours beaucoup de stabilité du côté des températures qui stationnement autour de 14° au Faouët, 15 à Baud ou Guer, 16° à La Gacilly, Vannes ou encore Lorient. 

Manche : deux énormes chalutiers usines pointés du doigt au large de Cherbourg

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La présence du Margiris, mais aussi  du Annie, est dénoncé à la fois par les pêcheurs artisans et les ONG.

La présence du Margiris, mais aussi du Annie Hillina, est dénoncée à la fois par les pêcheurs artisans et les ONG. (©commons.wikimedia.org)

Depuis une quinzaine de jours, deux énormes chalutiers usines pêchent en Manche, au large de Cherbourg.

Il y a le Annie Hillina, pavillon allemand, 86 mètres, 2 000 tonnes de déplacement, et surtout le Margiris, 142 mètres de long, capable d’aspirer en une journée 250 tonnes de poissons, pavillon lituanien, mais propriété d’une société néerlandaise…

« Ils font un carnage », dénonce l’ONG Sea Sheperd, pour qui « l’Union européenne doit interdire les navires usines. Le Margilis est interdit de pêche dans les eaux australiennes depuis 2013 », rappelle-t-elle.

On s’inquiète à la fois pour les populations de poissons ciblés mais également pour les nombreux dauphins qui vivent en Manche et qui vont mourir en grand nombre, loin des yeux et des consciences. 

Lire aussi : Brexit : discussions avec les îles anglo-normandes autour des zones de pêche… et des jeux en ligne !

Les ONG sont inquiètes

Selon Blue Planet Society, ce navire-usine viserait le maquereau au large des côtes anglaises. « Cela le mettra sans aucun doute en contact avec des dauphins communs à bec court, du thon rouge en voie de disparition et du bar déjà surexploité », s’inquiète de la même manière l’ONG.

Les pêcheurs artisans dénoncent aussi la présence de ces navires usines. Sophie Leoy, responsable de l’Armement Cherbourgeois explique:

 On s’inquiète de ces deux bateaux, mais en hiver, il y en a vingt qui pêchent au large de Cherbourg depuis une vingtaine d’années.  Ils font en une marée le quota annuel de maquereau de toute la pêche artisanale normande !

Ces chalutiers usines remontent en fait des côtes africaines et du golfe de Gascogne et font leurs dernières prises en Manche. « Derrière eux, il ne reste rien, à part des rejets de poissons morts… »

Dimitri Rogoff, le président du comité régional des pêches de Normandie, tempête de la même manière:

Voilà nos amis UK qui s'offusquent, unanimement, à cause de l'arrivée sur leur côte, du 2ème plus grand chalutier du…

Publiée par Dimitri Rogoff sur Samedi 5 octobre 2019

Lire aussi : Un nouveau thon rouge de 241 kilos pêché au large de Cherbourg !

Une amende de 580 000 euros en 2012

 Le Margiris appartient à la société dirigée par Diek Parlevliet, dont l’un des navires avait été arraisonné et dérouté vers Cherbourg.

C’était en décembre 2012 et le navire de 140 mètres s’appelait Maarjte Theodora. Les affaires maritimes, en l’occurrence les contrôleurs du patrouilleur Thémis, avaient découvert dans les cales certaines espèces, des maquereaux, du chinchard, du hareng, dont les quantités ne correspondant pas vraiment au maillage des chaluts utilisés, ni aux éléments consignés dans le log book.

Le tribunal correctionnel de Cherbourg lui avait infligé une amende de 580 000 euros, pour infractions à la réglementation européenne des pêches. L’armateur avait accepté de payer l’amende : la seule immobilisation pendant une semaine du navire lui avait coûté prés d’un million d’euros…

Le Margiris, lui, semble avoir été contrôlé par les autorités britanniques, qui n’ont relevé aucune infraction.

Lire aussi : Brexit : un statu quo d’un an pour les zones de pêche, selon Hervé Morin


VIDEO. Trouville-sur-Mer : Juliette Armanet surprend les clients du Pavillon Augustine en chantant

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Depuis la mi-septembre 2019, la chanteuse française Juliette Armanet est à Trouville-sur-Mer (Calvados) afin de préparer son deuxième album.

Depuis la mi-septembre 2019, la chanteuse française Juliette Armanet est à Trouville-sur-Mer (Calvados) afin de préparer son deuxième album. (©Le Pavillon Augustine)

Depuis la mi-septembre 2019, la chanteuse française Juliette Armanet est à Trouville-sur-Mer (Calvados) afin de préparer son deuxième album.

L’interprète d’À la folie ne cache pas sa présence, postant de nombreuses photos sur Instagram, à la plage ou dans les cafés trouvillais. Mi-septembre, elle avait aussi offert aux clients du restaurant Le Pavillon Augustine de Trouville-sur-Mer un doux moment en interprétant, dans un piano-voix totalement improvisé, son tube L’Amour en solitaire

« L’Amour en Solitaire » Merci Juliette Armanet😉

Publiée par Le Pavillon Augustine sur Dimanche 22 septembre 2019

Une soirée avec Juliette Armanet dont les clients du Pavillon Augustine se souviendront longtemps.

Une soirée avec Juliette Armanet dont les clients du Pavillon Augustine se souviendront longtemps. (©Le Pays d’Auge )

Lire aussi : Trouville-sur-Mer. Un restaurateur répond avec humour aux critiques sur TripAdvisor et fait le buzz

Bus caillassé à Brest : une jeune femme blessée, un mineur interpellé

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Un véhicule de Bibus a été caillassé mercredi 16 octobre 2019 dans le quartier de Kerangoff à Brest : une jeune femme a été blessée, un mineur interpellé

Un véhicule de Bibus a été caillassé mercredi 16 octobre 2019 dans le quartier de Kerangoff à Brest : une jeune femme a été blessée, un mineur interpellé (©Brest info)

Mercredi 16 octobre 2019, vers 16h55, un bus a été caillassé à l’arrêt Pierre Loti, rue Fanchet-d’Espérey, dans le quartier de Kerangoff, rive droite à Brest. Trois pierres ont été récupérées à l’intérieur du véhicule par les policiers. Deux vitres du bus ont été brisées côté droit.

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Une passagère blessée

Une passagère, âgée de 21 ans, a été blessée par les éclats de verre et présentait une plaie saignante à la pommette.

D’autres impacts ont été constatés sur le pare-brise du bus et sur une porte latérale droite notamment. La ligne a été déviée pendant plusieurs heures et des arrêts non desservis. 

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Un mineur interpellé

Rapidement sur place, les policiers ont poursuivi un jeune qui a tenté de leur échapper en escaladant un mur. Il s’est fracassé au sol et souffre d’une double fracture d’un bras. Âgé de bientôt 16 ans, il a été interpellé et conduit à l’hôpital de La Cavale-Blanche. 

Les policiers pensent que le jeune a agi de la sorte pour venger l’interpellation de deux autres jeunes, une heure auparavant, à proximité du centre social de Kerangoff, dans une affaire de violences en milieu scolaire. 

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Seine-et-Marne. Escape games : un succès loin d’être énigmatique

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En quelques années, les escape games ont conquis la France. Et la Seine-et-Marne n’est pas en reste puisque ce nouveau genre de divertissement émaille le département. La nouvelle tendance ? Des jeux d’évasion version réalité virtuelle. A Lieusaint, Virtual Adventure inaugure sa deuxième salle, vendredi 18 octobre.

Des murs défraîchis, des casiers rouillés, un lit superposé grinçant et surtout, des barreaux cadenassés, le tout dans une pièce sans fenêtre éclairée par une lumière artificielle et blafarde. Non, les détenus ne sont pas enfermés dans une cellule de la prison de Melun, mais à Lieusaint, dans les locaux de Locked Up, à Carré Sénart. Et aussi dingue que cela puisse paraître, c’est que ces derniers sont enfermés… pour le plaisir !

Une course contre la montre s’est engagée et la bande de copains dispose de soixante-quinze minutes chrono pour résoudre les énigmes qui leur permettront de s’évader.

Et l’évasion c’est bien ce que sont venus chercher Alexandre, Sébastien et Mathieu en s’inscrivant à la « prison room ». Mission réussie donc pour ces adeptes des escape games. « Les jeux d’évasion permettent de sortir de notre quotidien d’une façon originale, remarque Mathieu. C’est une vraie expérience, on parle encore des mois après avoir joué. »

« Un exutoire social »

Et les Sénartais sont loin d’être les seuls à s’adonner à ce nouveau genre de divertissement dont le concept est né au Japon en 2006.

En France, on compte aujourd’hui 750 enseignes dans 460 villes 2034 salles pour 1815 scénarios. Un manoir, une morgue, une forêt ou une clinique hantées, les scénaristes déploient souvent des génies d’imagination.

En Seine-et-Marne, seize enseignes sont officiellement recensées. Le succès des escape games n’est plus un mystère pour personne.

« L’année 2018 a connu une explosion des ouvertures, pointe Anthony Goret, directeur de la communication au Snelac, Syndicat national des espaces de loisirs, d’attractions et culturels. Les escape games répondent à un besoin car ils offrent la possibilité d’un exutoire social dans un contexte anxiogène de crise économique et de réchauffement climatique. Ce qui attire les joueurs, c’est le fait de pouvoir se détourner de la réalité, s’imaginer dans un autre univers. »

Un principe que Sophie Legoff a pris au pied de la lettre, en 2018, en lançant, avec la société Backlight, la mission « Eclipe », à Virtual Adventure. Un jeu d’évasion en réalité virtuelle dont le scénario se déroule dans l’espace.

Le premier jeu en VR de France connaît un succès retentissant qui dépasse les espérances de la gérante. « Eclipse » est, en effet, repéré au salon de la réalité virtuelle à Los Angeles.

Immersion totale

Un business florissant donc, puisque le chiffre d’affaires de 2018 s’élève à plus de 600 000 euros. Résultat : trois ans seulement après avoir créé Locked Up et un an après « Eclipse », la jeune femme inaugure un nouvel espace de jeu en 4D, vendredi 18 octobre, dans les locaux de Virtual Adventure, à Carré Sénart. Son nom ? Projet Azura. Un jeu avec de la bagarre. « Le scénario imaginé par notre partenaire Hymersion, se déroule dans l’espace où il s’agira de combattre des aliens, explique Sophie Legoff. L’immersion sera totale avec des sols vibrants et une soufflerie. »

Un investissement de 70 000 euros. Son secret pour durer ? C’est de mettre les petits plats dans les grands. Vingt-cinq salariés, tous en CDI, des game masters impliqués, des décors immersifs et des scénarios extrêmement travaillés : « l’idée, c’est de faire de la qualité ».

Il faut savoir se renouveler, pointe la gérante. Par exemple, au premier semestre 2020, on change une de nos salles à Locked Up. »

S’adapter aux demandes des joueurs : une condition sine qua non pour durer. Car, paradoxalement, l’année 2019 aura été aussi celle qui comptera le plus de fermetures d’enseignes depuis leur arrivée en France.

Une rentabilité au beau fixe, certes, mais un secteur, victime de son succès, en voie de saturation donc ? En tout cas, à Lagny-sur-Marne, on a trouvé la parade. A Imaginarium, les équipes changent les décors tous les deux mois maximum. De quoi rendre encore plus accro…

Vanessa RELOUZAT

@VanessaRelouzat

Embarquement immédiat pour l’espace

Inauguration du nouveau jeu « Projet Azura », à Virtual Adventure, à Carré Sénart, le vendredi 18 octobre. Un nouvel espace de 100 m² avec de nouveaux équipements 4D. Equipés de pistolets laser et d’armures ioniques, vous partirez à l’aventure dans un monde désertique et hostile. Plongés dans une galaxie très lointaine, vous affronterez les autres joueurs à bord du vaisseau Z-47.

A jouer en équipe entre deux et six joueurs. A partir de 10 ans.

Plus d’infos : 01 64 43 76 25. Site internet : virtual-adventure.fr/projet-azura

Municipales 2020 : Marie-Claire Boucher, maire de Saint-Georges-de-Reintembault, a pris sa décision

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Marie-Claire Boucher sollicite un deuxième mandat.

Marie-Claire Boucher sollicite un deuxième mandat. (©La Chronique républicaine)

Le suspense n’était pas très grand mais c’est désormais confirmé : le maire de Saint-Georges-de-Reintembault Marie-Claire Boucher conduira à nouveau une liste aux Municipales de mars 2020.

Elle l’a annoncé aux membres de son équipe municipale lors du dernier conseil. Elle précise :

J’espère repartir avec un certain nombre d’entre eux mais la liste sera aussi ouverte à des gens intéressés par le développement de la commune 

Lire aussi : Pays de Fougères : Saint-Georges-de-Reintembault a retrouvé un bar-tabac

Poursuivre la revitalisation

Elle sollicitera ainsi un deuxième mandat puisqu’elle avait succédé en 2014 à Frédéric Bureau dont elle était précédemment adjointe.

Sa décision est motivée par le souhait de poursuivre les projets initiés pendant son premier mandat, notamment la revitalisation du centre-bourg qui a été présentée récemment lors de l’ouverture du bar-tabac communal Le P’tit Mic.

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Melun. Chez Papa Ours, une cuisine au poil

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La cuisine a toujours été une passion pour Stéphane

La cuisine a toujours été une passion pour Stéphane (©LaRep77)

Le lieu

Situé en plein cœur du centre-ville de Melun, le resto « Chez Papa Ours », d’une capacité de 22 couverts à l’intérieur et de 20 en terrasse, est niché dans une ambiance feutrée et chaleureuse.

Ouvert, il y a un an et demi, dans le calme du quartier piétonnier de la ville-préfecture, l’établissement cosy de 30 m² est un peu devenu « la cantine » des Melunais à la recherche d’authenticité. Côté déco, c’est la simplicité qui prime avec des objets chinés dans les brocantes, chez Emmaüs ou sur le Bon coin. « On a voulu rester dans l’esprit familial », explique le gérant.

L’esprit

Pas besoin de montrer patte blanche, chez Papa Ours, pas de chichi. Des produits frais, simples mais efficaces. Le vintage s’expose sur les murs mais s’incruste aussi sur les tables. Nappes à carreaux rouges, assiettes en porcelaine, comme chez mamie, morceaux de saucissons et autres charcuteries exposés en vitrine, au regard du tout-venant. Sans oublier le miel, en rang d’oignons sur des étagères en bois brut. À s’en lécher les babines !

Planches et nappes Vicjy au menu

Planches et nappes Vicjy au menu (©LaRep77)

Le boss

« Papa Ours », c’est le surnom que lui ont donné ses anciens collègues. « C’est la carrure et la barbe », s’amuse le patron. En vrai, il s’appelle Stéphane Delmotte. Crise de la quarantaine oblige, ce commercial de formation entame une reconversion professionnelle et se lance dans un CAP. « La cuisine a toujours été une passion », résume-t-il, le sourire communicatif, bonne pâte.

L’assiette

Cookie au parmesan avec tomates séchées et basilic, tarte savoyarde ou samoussas au Brie de Melun sur son miel de Seine-et-Marne : dès l’entrée, le ton est donné. Le fromage se cuisine à toutes les sauces.

En plat, l’assiette prend des couleurs avec la ratatouille en crumble de parmesan ou encore la cocotte de camembert au thym ou aux noix accompagnée de charcuteries, de pommes de terre, salade et croûtons. À moins d’opter pour les burgers façon Papa Ours composés de pain artisanal légèrement brioché.

Côté dessert, les gourmands ne sont pas en reste : assiette de fromages, bien sûr, mais aussi tarte au citron meringuée, gâteau breton aux pommes, dame blanche ou tarte au chocolat noir.

Enfin, blanc, rouge au rosé, le restaurant propose également une vaste sélection de vins.

Une tarte au citron meringuée au dessert ?

Une tarte au citron meringuée au dessert ? (©LaRep77)

L’addition

Le midi, il faut compter 12,50 € pour un plat seul (19,90 € le soir). La formule complète entrée/plat/dessert s’élève à 17,50 € (28,90 € le soir). Le restaurant propose également une formule entrée/plat ou plat/dessert à 15,50 € (25,90 € le soir). Les burgers-maniacs en auront pour 19,90 €. Enfin, il faut compter 9,90 € pour le menu enfants (jusqu’à 12 ans).

Où et quand ?

Ouvert le midi, du mardi au samedi, de 12h à 14h et le soir du jeudi au samedi de 19h (17h45 le jeudi) à 22h. Fermé les dimanches et lundis.

Chez Papa Ours est situé au 3, rue Jacques-Amyot, à Melun. Tél. : 01 64 52 23 49.

Plus d’infos : chezpapaours.eatbu.com

Vanessa RELOUZAT

@VanessaRelouzat

 

 

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