![Après la finale de The Voice, Pierre Danaë prépare son premier album.]()
Après la finale de The Voice, Pierre Danaë prépare son premier album. (© Bureau 233 / ITV / TF1)
Pierre Danaë est allé au bout de l’aventure The Voice, l’émission de TF1. Si le jeune homme originaire de Sablé-sur-Sarthe n’a pas convaincu le public avec sa reprise de « La Vie en rose » d’Edith Piaf, en terminant 4e, il pense maintenant à la suite. Et l’avenir s’annonce beau.
Quel a été pour vous le moment le plus intense de l’émission ?
Émotionnellement, ça a été l’interprétation de The Scientist. C’était le 3e live. C’est pour moi une chanson chargée. C’était une chose que je voulais faire.
Le moment le plus compliqué ?
Chanter Cabrel au 1er live, a été compliqué. Par rapport à ce que je faisais en répétition, j’ai été déçu.
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Des regrets ?
Non. J’avais à coeur de faire des choses qui me ressemblaient et je m’en sors pas mal. Je me suis bien amusé et c’est le plus important.
Que s’est-il passé avec Patrick Bruel lors de votre duo à la finale ?
On m’avait prévenu qu’il était un peu rock’n roll, qu’il vivait le moment et qu’il pouvait oublier qui chante quoi. On a raté un début de phrase mais on a relancé vite. Je me souviendrai de ce moment. La télé, c’est froid. En direct, il y a plein de petites choses.
Pensez-vous que ça ait influé sur le vote du public ?
Je ne pense pas non. Patrick Bruel a été très classe. Il a expliqué s’être trompé puis ensuite, il est venu s’excuser.
Pourquoi le public n’a pas accroché ?
Les autres candidats avaient un vrai profil de gagnants : très bons, des personnalités très fortes. Artistiquement, on n’a pas choisi une chanson de finale et c’était volontaire. Je ne voulais pas faire une performance vocale. Je voulais m’amuser.
Pas de regret dans le choix de la dernière chanson ? C’est toujours compliqué de reprendre un monument de la chanson française.
Non, je suis content qu’on m’ait laissé chanter la chanson comme ça.
Quelles ont été vos relations avec votre coach, Julien Clerc ?
C’était extraordinaire. Dès le départ on a connecté jusqu’à la finale où il était très fier de son rôle de mentor. Of caméra, dès qu’il le pouvait, il me glissait des conseils. Il a demandé mes coordonnées au prof de chant pour qu’on continue à échanger. C’est sympa.
Et avec le présentateur de The Voice, Nikos Aliagas ?
C’est un sacré personnage. Il est très sympa. Il est rassurant. On sait qu’il peut transformer n’importe quoi en un truc de télé.
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Avec les autres candidats ?
C’était un super groupe avec une ambiance incroyable. On bossait ensemble. Je suis content d’avoir vécu cette finale avec eux.
Quel regard porte-t-on sur vous aujourd’hui ?
Je ne sais pas si cette nouvelle notoriété va durer, elle va diminuer. Mais c’est extrêmement bienveillant à chaque fois. J’ai été relativement épargné sur les réseaux sociaux. C’est porteur. Les gens ont compris que musicalement j’ai quelque chose à défendre au-delà de l’émission.
Que vous a apporté The Voice ?
Elle a changé mon regard professionnellement. Je me sens prêt à affronter la suite. Je me suis confronté au monde pro. J’ai fait le plus gros plateau télé de France. Je n’ai pas changé, j’ai évolué. Je suis resté fidèle à ce que je suis mais en progressant.
Et maintenant ?
Je prépare la suite. J’ai différents contacts. J’ai l’avantage d’avoir un choix à faire et il faut que je fasse le bon, pour faire une belle carrière et pas seulement un album. J’ai des idées très précises de ce que j’attends et je ne lâcherai rien.
Il y aura certainement des singles puis l’album. Je veux prendre le temps de le faire. J’ai hâte aussi d’aller rencontrer le public.
Et un concert à Sablé ?
Quand je travaillerai avec un organisateur de tournée, j’adorerai jouer à Sablé. Ce sera un honneur.