Voilà 10 ans que Kamel Sidi Boumedine s’est pris de passion pour cette course, le 4L Trophy. Après avoir fait des études en électricité à l’université de Cergy-Pontoise, le jeune homme d’origine algérienne se lance dans cette aventure avec sa partenaire, Anaïs, étudiante en lutte contre les discriminations à Sciences po Paris.
Le défi est lancé, le rallye débutera le 16 février 2017. Leur but ? Apporter de l’aide aux enfants défavorisés, comme des fournitures scolaires, et « pouvoir vivre cette expérience si touchante et agir en tant qu’humain », confie Kamel qui réside à Pontoise.
Révision à chaque étape
Derrière la participation de Kamel se cache un rêve qu’il est en voie de réaliser, ouvrir un garage de restauration de voitures anciennes.
Du 16 au 26 février 2017 se déroulera donc ce rallye. Une course qui partira de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), là où les dernières vérifications sur les voitures seront effectuées, avant le grand départ.
Avant chaque rallye, tout un processus de sécurité est mis en place. Examen du châssis, des fusées de détresse, de la trousse de secours : tout est prévu en cas d’éventuels problèmes. Un règlement doit être respecté pour la sécurité de tous. Par exemple, connaître par cœur son véhicule est indispensable. À chaque nouvelle étape, les 4L sont entièrement révisées. Si le véhicule n’a pas été vérifié auparavant, le départ est impossible.
Pour ce qui est du matériel, tout est à prévoir, le seul objet fourni dès le départ est un bookroute, en fait la carte de l’épreuve.
Cette course s’effectue en duo, un pilote et un copilote. Kamel estime qu’il est « préférable de bien s’entendre avec son partenaire, car les émotions seront mises à rude épreuve durant les dix jours de route. Il faut être avec quelqu’un qui est capable de pardonner les engueulades pas toujours justifiées ». Certains participants préfèrent s’entraîner à la course d’orientation avant l’épreuve, mais ce n’est pas le cas de Kamel.
Il existe une façon de participer à ce rallye, autrement que dans une voiture, en devenant parrain ou marraine d’une 4L ! Chaque voiture a besoin de sponsors. Des échanges financiers ou bien en nature peuvent être faits entre les sponsors et les participants.
« Un charcutier peut très bien nous aider en nous fournissant de la viande. On ne recherche pas spécifiquement de l’argent, toute aide est la bienvenue. »
Ce rallye en 4L est bien plus qu’une simple course automobile pour le Pontoisien. « C’est avant tout une aventure humaine qui permet de créer des liens avec des personnes qui partagent la même passion que nous .»
Clara CECCARELLI