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Le maire dévoile un peu plus le projet de multiplexe près des quais de Seine

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Le maire, Georges Mothron, avec ses adjoints lors de la réunion publique en centre-ville, jeudi 2 juin, salle Pierre-Dux.
Le maire, Georges Mothron, avec ses adjoints lors de la réunion publique en centre-ville, jeudi 2 juin, salle Pierre-Dux.

Un multiplexe à l’horizon 2019, sur les bords de Seine à l’emplacement de la salle Jean-Vilar, c’est le projet du maire (LR), Georges Mothron, annoncé lors du conseil municipal le 30 mars. C’est un projet que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, mais la municipalité de Roger Ouvrard (Pcf, 1995-2001) escomptait bien inaugurer un multiplexe Pathé, au début des années 2000. Le projet a capoté.

« La même capacité d’accueil qu’aujourd’hui»

Aujourd’hui, le nouveau projet serait plus qu’un cinéma puisque le projet associerait commerces (enseigne de bricolage, Fanc, restaurants). « Voilà des années pour ne pas dire des décennies que la Ville étudie cette possibilité », soulignait le maire d’Argenteuil aux élus municipaux. À peine la délibération adoptée un comité de défense de la salle Jean-Vilar se mettait en place, s’interrogeant sur « l’avenir » de la salle Jean-Vilar. Et surtout le sort réservé aux associations qui l’utilisent. Lors de la réunion publique de quartier organisée salle Pierre-Dux (annexe de la salle Jean-Vilar) consacrée au centre-ville, la semaine dernière, Marie-José Cayzac, conseillère municipale d’opposition (Mdp), à l’origine du comité de défense, n’a pas manqué d’interpeller Georges Mothron.

Elle lui a demandé, si le projet devait se réaliser, si les salles Jean-Vilar et Pierre-Dux seraient reconstruites sur place ? Si la capacité d’accueil serait-elle la même et si les tarifs de location aux associations et autres utilisateurs seraient identiques. « C’est ce qu’on souhaite, c’est dans le cahier des charges », a clairement répondu Georges Mothtron, qui tient à préciser qu’aujourd’hui rien n’est finalisé et que cela reste au stade de l’étude.

Sur la pérennité de la salle Jean-Vilar, construite « dans les années 70 avec la technologie de l’époque », le maire a affirmé qu’elle était devenue « obsolète ». Et que son prédécesseur, Philippe Doucet, travaillait d’ailleurs aussi sur la question.

« Nous avons opté pour le même bureau d’études », a dit Georges Mothron. Il a insisté sur le fait qu’il tenait à ce que « la capacité d’accueil des deux salles soit conservée ». Et il a défendu mordicus son projet alors que des Argenteuillais, comme l’Association de défense du cinéma indépendant (Adci) craignent pour l’avenir des salles indépendantes et pour le cinéma d’auteur, qu’on retrouve au Figuier Blanc ou au Jean-Gabin.

G. Mothron : « Se réaproprier la ville »

Mais pour Georges Mothron, il s’agit d’éviter l’évasion des jeunes dans les multiplexes voisins, comme Épinay ou Villeneuve-la-Garenne.

« Il n’est pas normal que notre jeunesse aille dans des cinémas ailleurs qu’Argenteuil ou à la Fnac à l’extérieur (Ndlr, on peut donc penser que le projet inclut une Fnac). On veut redonner envie aux Argenteuillais de se réapproprier la ville et notamment la Seine. J’aime l’idée d’un promontoire qui permettrait de rejoindre la Seine pour y faire un lieu festif. » C’est l’enjeu assigné au cabinet d’étude. Et s’il n’y parvient pas Argenteuil retirera ses billes.


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