Plusieurs plaintes de parents d’élèves ont été déposées il y a quelques semaines contre la direction de l’école maternelle et primaire Sainte-Marie. Cette école privée sous contrat est située place de Vaucelles, dans le centre-ville de Taverny.
Des plaintes, selon “Le Parisien 95”, qui a révélé l’affaire, pour défaut de surveillance. Tout serait parti de confidences d’un enfant à son père.
Surveillance
Un petit garçon de 5 ans, scolarisé en moyenne – grande section, aurait fait l’objet d’attouchements sexuels de la part d’un de ses petits camarades. «Mon copain m’a nettoyé le zizi avec sa langue», aurait-il confié. Le papa en aurait parlé à la direction et à plusieurs autres parents.
Du coup, d’autres confidences auraient surgi. Selon d’autres parents d’élèves, d’autres enfants auraient fait le même type de confidence, désignant tous l’un de leurs camarades, désigné comme violent, qui aurait eu un comportement similaire avec d’autres enfants, dans les toilettes, pendant la récréation. L’enfant a depuis quitté cette école. Inquiets, des parents ont décidé de porter plainte pour “défaut de surveillance”.
«On ne souhaite pas trop s’exprimer là-dessus, explique-t-on au diocèse de Pontoise, qui a la tutelle sur l’école. C’est compliqué car il y a des enfants de cinq ans derrière ça. On souhaite que l’enquête avance et qu’elle fasse la lumière sur ce qu’il s’est passé. Il faut protéger ces enfants, qui ont déjà été un peu secoués.»
Pas d’incident survenu en centre de loisirs
Sollicitée, la directrice de l’école n’a pu être jointe. Florence Portelli, maire (Lr) de Taverny, précise de son côté qu’aucun incident n’a été signalé par les animateurs de la commune, qui avaient fait preuve d’une «vigilance particulière» au sujet de ce petit garçon, inscrit dans un centre aéré de la ville durant les vacances de février. «Il m’a été confirmé que des plaintes ont été déposées. J’ai eu des échos différents. Je sais aussi qu’une enquête de police est en cours, souligne Florence Portelli. Je sais que l’enfant est en attente de scolarisation dans une autre école, une école publique de Taverny. Je n’ai pas envie de me prononcer davantage, au vu du très jeune âge des enfants. À l’heure actuelle, on porte là-dessus un regard particulier, mais il n’est pas question de stigmatisation car on ne sait pas ce qu’il s’est passé.»