
Le combat n’est pas terminé pour Karine Rosier. Depuis plus d’une semaine, la Magnytoise mène un véritable combat pour que son fils autiste Dylan soit scolarisé dans de bonnes conditions, sans être discriminé d’une quelconque manière, dans son école élémentaire Victor-Schœlcher, à Magny-en-Vexin. Établissement contre lequel elle a déposé plainte pour discrimination, mardi 9 février, «non sans mal», confie-t-elle, «après une longue séance de cris et de pleurs à la gendarmerie». Selon la mère de famille magnytoise, l’enseignante de son fils aurait suggéré aux autres parents d’élèves de demander à ce que Dylan soit écarté de la classe dont il gênait soi-disant le fonctionnement (article à lire, ici)…
Pas de retour possible
“Convoquée” jeudi 11 février dans le bureau d’André Garcia, inspecteur de l’éducation nationale en charge du premier degré dans le Val-d’Oise, Karine Rosier s’est vue proposer une demande de dérogation auprès de la mairie pour changer Dylan d’école. En effet, ce dernier n’est pas retourné en cours depuis les faits présumés. «On m’a bien fait comprendre que mon fils ne pouvait pas rester avec cette institutrice ; je ne vais donc pas le remettre là-bas !», note-t-elle.
Plainte de l’instit’ ?
Une plainte (pour diffamation, pour harcèlement ?) déposée par l’enseignante contre Karine et son mari a été évoquée. Information qui n’a pas été confirmée par la gendarmerie, et qui a même été infirmée par l’inspection d’académie. «L’inspecteur a également essayé de me faire peur en me parlant d’une préconisation d’inscrire Dylan dans un institut médicalisé par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Or, cette dernière option, n’est pas possible sans l’accord des parents», ajoute-t-elle. La gendarmerie de Magny a, par ailleurs, notifié à Karine, mardi 16 février, que le parquet de Pontoise avait décidé de classer sa plainte “sans suite”.