Ils sont installés à même le sol du bâtiment en cours de finition. L’Ehpad de l’hôpital est a peine terminé qu’il est déjà occupé. Une dizaine d’employés peintres et personnels d’entretiens ont décidé d’occuper l’établissement qui doit ouvrir au public en avril. Salarié en CDD depuis août 2015 certains n’ont plus été payés depuis octobre, par une entreprise dont le gérant ne donne plus signe de vie. «Nous ne l’avons plus vu depuis octobre 2015», confirme Joseph 43, qui a travaillé sur le chantier. «Sans attestation de travail nous ne pouvons même pas bénéficier d’allocation chomage», ajoute Charles 35 ans qui, comme les autres manifestants, reste déterminé à poursuivre l’occupation de l’Ehpad.
Réunion à quatre
Ils sont soutenus dans leur action par la CGT qui a accompagné les manifestants lorsqu’ils ont investi les lieux ce mardi matin. La police est intervenue vers 15 h 30 pour engager le dialogue. «On demande une réunion quadripartite entre l’hôpital, maître d’œuvre de l’Ehpad, Nord France, constructeur de l’Ehpad et contractant avec la société P2M, la préfecture et nous-même», a exigé Hervé Goix, représentant la CGT sur place.