La communauté d’agglomération Pac (Poissy – Achères – Conflans) appartient maintenant au passé. Depuis le 1er janvier 2016, Conflans et Andrésy sont officiellement intégrées à la nouvelle communauté urbaine, le Grand Paris Seine et Oise (Gpso). Cette agglomération regroupe 73 communes, pour un total de plus de 405 000 habitants. Ce qui en fait l’une des plus grandes d’Île-de-France. «C’est l’aboutissement d’un long processus, contraint et voulu», affirme-t-on à la mairie de Conflans.
«Porte d’entrée»
Pour le maire (Lr) de Conflans Laurent Brosse, le Gpso se révèle être «une véritable opportunité pour la ville, puisqu’il s’agit de la porte d’entrée du Gpso. Ce nouveau territoire, beaucoup plus vaste que la Pac va permettre de développer des projets d’envergure : l’aspect économique, le développement touristique et des transports seront les fers de lance de ce nouveau dispositif», explique le maire.
À l’origine, le périmètre de cette communauté devait être bien en deçà de celui défini aujourd’hui. En effet, en juillet 2015, seules la Pac et Rives de Seine devaient fusionner. Mais selon la nouvelle loi territoriale, le quota n’était pas atteint. «Les deux communautés regroupaient moins de 200 000 habitants», explique-t-on en mairie.
Neuf élus conflanais
Sur les 129 conseillers communautaires désignés au sein de chaque conseil municipal des 73 communes, neuf élus conflanais ont été choisis pour défendre les couleurs de la ville. Huit sont issus de la majorité, tandis que le neuvième, Farid Hatik, représentera le groupe d’opposition de gauche (Ps) “Conflans au naturel”.
Quant au groupe (Ps-Eelv) “Conflans Énergie Populaire”, il n’a pas pris part au vote car, selon son représentant Jean-Paul Lacombe, le Gpso «est le pire des scénarios possibles. Si un référendum avait eu lieu, les habitants auraient largement voté contre. C’est un monstre, aussi bien économiquement qu’administrativement, insiste-t-il. C’est une parodie de démocratie.»
À Andrésy, si on voit maintenant cette intercommunalité d’un bon œil, ce n’était pas le cas auparavant. En effet, le maire (Lr) Hugues Ribault s’était exprimé contre le périmètre proposé par le Gpso. «Nous souhaitons une gouvernance protégée. De plus, nous espérons que le pouvoir décisionnel de la commune conserve la quasi-totalité de ses compétences. Mais le Gpso va nous apporter un plus, notamment en matière de transport, mais également dans le développement du tourisme. Andrésy se révèle être un fleuron remarquable de cette nouvelle communauté urbaine», affirme le maire.
Par ailleurs, le Gpso doit se doter d’un président, désigné par le conseil communautaire. Qui, de Paul Martinez (Udi), président de la Camy, ou de Philippe Tautou (Ump), président de la Ca2r, sera élu ? Réponse le 21 janvier.
Maxime LAFFIAC
Les 73 communes du Gpso
Achères, Andrésy, Arnouville-lès-Mantes, Aubergenville, Auffreville-Brasseuil, Aulnay-sur-Mauldre, Boinville-en-Mantois, Bouafle, Breuil-Bois-Robert, Brueil-en-Vexin, Buchelay, Carrières-sous-Poissy, Chanteloup-les-Vignes, Chapet, Conflans-Sainte-Honorine, Drocourt, Ecquevilly, Épône, Évecquemont, Favrieux, Flacourt, Flins-sur-Seine, Follainville-Dennemont, Fontenay-Mauvoisin, Fontenay-Saint-Père, Gaillon-sur-Montcient, Gargenville, Goussonville, Guernes, Guerville, Guitrancourt, Hardricourt, Hargeville, Issou, Jambville, Jouy-Mauvoisin, Jumeauville, Juziers, La Falaise, Lainville-en-Vexin, Le Tertre-Saint-Denis, Les Alluets-le-Roi, Les Mureaux, Limay, Magnanville, Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville, Médan, Méricourt, Meulan-en-Yvelines, Mézières-sur-Seine, Mézy-sur-Seine, Montalet-le-Bois, Morainvilliers, Mousseaux-sur-Seine, Nézel, Oinville-sur-Montcient, Orgeval, Perdreauville, Poissy, Porcheville, Rolleboise, Rosny-sur-Seine, Sailly, Soindres, Saint-Martin-la-Garenne, Tessancourt-sur-Aubette, Triel-sur-Seine, Vaux-sur-Seine, Verneuil-sur-Seine, Vernouillet, Vert, Villennes-sur-Seine.