
Les quatre membres de Berywam seront à Cherbourg vendredi 5 avril 2019. (©Bleu Citron Production)
Dans le cadre du festival Urban Show, qui se déroulera du 5 au 28 avril à Cherbourg-en-Cotentin, les programmateurs ont décidé de mettre les petits plats dans les grands pour l’ouverture.
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Vendredi soir, c’est en effet le groupe de beatbox Berywam qui sera sur la scène de l’espace Buisson de Tourlaville pour un show unique en son genre, fait de beatbox mais aussi de mises en scène en tous genres.
La crème de la crème
Les quatre potes venus de Toulouse ont largement fait leur preuve en remportant le championnat du monde de Beatbox à Berlin en août dernier, ou en terminant 3e de l’émission La France a un incroyable talent.
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Pour leur première représentation dans la Manche, ils ont donc choisi de venir à Cherbourg où ils feront re(découvrir) leur musique.
Wawad, membre du groupe (avec la casquette à l’envers sur la photo) nous a accordé une interview avant leur premier passage dans le département.
Comment a débuté l’aventure Berywam ?
On est une bande de potes originaires de Toulouse, et cela fait une dizaine d’années que l’on se connaît. Au départ, nous n’étions que deux, parce que nous voulions travailler en duo. Mais en 2015, on a voulu proposer quelque chose de plus, alors on s’est retrouvés à quatre : Wawad, Rythmind, Beatness et Beasty. On a donc monté quelque chose pour participer aux championnats de France, et on devait arrêter après…
Quand on fait du beatbox, est-ce qu’on a des modèles, des influences ?
Oui, bien sûr. Il y a d’abord Rahzel, qui est un peu le pilier, le précurseur du beatbox aux États-Unis. En France, il y en a aussi de très bons, comme Eklips, qui a notamment travaillé avec de grands rappeurs français comme Rohff ou Booba. Parmi les beatboxers, on peut également citer le Saïan Supa Crew.
Comment faites-vous pour vous distinguer du rap ?
C’est sûr qu’actuellement, le rap est beaucoup plus tendan- ce, mais en France, il y a un million de rappeurs, ce qui n’est pas le cas du beatbox. Maintenant, le plus compliqué est de convaincre les programmateurs de spectacles ou de festivals que nous ne sommes pas que des performeurs. Ils pensent souvent qu’on ne peut pas tenir plus de cinq minutes sur scène, alors que ce n’est pas le cas.
Justement, à quoi peut-on s’attendre en venant vous voir sur scène ?
On a réussi à monter un spectacle d’une heure et quart, avec des bruits évidemment, mais aussi des mises en scène et des jeux de lumière. Et bien souvent, les gens sont assez surpris quand ils nous voient sur scène, car ils ne s’attendent pas à voir ce genre de choses. Et puis la plus belle des récompenses, c’est quand le public nous dit qu’il n’a pas eu l’impression d’écouter du beatbox, mais de la musique. Ça, ça fait chaud au cœur, parce que nous sommes avant tout des musiciens.
Vous allez faire votre première apparition dans le département. Que savez-vous du public manchois ?
C’est vrai, ce sera notre première. On a entendu dire que vous étiez des gens assez chauvins et qui aimaient bien faire la fête, alors on a hâte de voir ça !
Berywam à l’espace Buisson de Tourlaville vendredi à 20 h 45. Billetterie sur www.lecircuit.fr ou sur place. Tél. : 02 33 20 44 54 et dans les points de vente habituels. Plein tarif : 15 euros. Préventes : 13 euros. Tarif réduit : 11 euros.