
Cinq générations différentes sur une seule et même photo.
Ils sont nés à Millebosc, ont grandi à Millebosc, ont été scolarisés à l’école de Millebosc, se sont rencontrés à Millebosc, se sont mariés à Millebosc et s’aiment toujours à Millebosc. Françoise et Raymond Miquignon ont fêté leurs noces de platine, soit 70 ans de mariage, samedi 16 mars dans la commune où ils ont tout connu. 70 ans de mariage, c’est une grande première à Millebosc !
Une vie, une commune, une histoire
Pour l’occasion, toute la petite famille était réunie en mairie pour célébrer un moment -n’ayons pas peur de le dire- exceptionnel. De Raymond 90 ans au petit Nathan, cinq générations étaient réunies dans une seule et même pièce.
Raymond Miquignon est né le 23 décembre 1928. Il a notamment travaillé dans les établissements Maillard (à Incheville), à la balestière et enfin à Millebosc durant dix-neuf ans en tant que cantonnier. De son côté, Françoise Garet est née le 12 juillet 1930 et s’est occupée de la ferme familiale.
Pour l’anecdote, Raymond effectuait son service militaire à Rouen, au huitième bataillon d’infanterie au moment d’épouser Françoise. C’est grâce aux trois jours de permission exceptionnellement accordés à l’époque que le mariage a pu avoir lieu.
Cinq générations
Le couple donnera naissance à Martine, qui elle-même leur offrira deux petits-enfants. Six arrières petits-enfants et un arrière-arrière petit fils complètent cette belle famille, entourée également de ses amis de longue date en ce jour si particulier.
Aujourd’hui, Françoise et Raymond profitent des voyages et des activités organisées par le Club des aînés de la commune. La gaieté du couple ne passe d’ailleurs pas inaperçu, comme par exemple Françoise, réputée pour donner de bons conseils sur les mélanges à l’occasion du repas des aînés.
« Valeurs rares et durables »
Maire de la commune, Christine Rodier a salué la durée, la longévité et la solidité de leur amour : « Les noces que nous fêtons ensemble font immanquablement référence à des valeurs rares et durables : le platine, considéré comme le roi des métaux ». Un coffret a été offert à Françoise, tandis que Raymond a reçu un bouquet de fleurs.
Après avoir relu l’acte de mariage du 12 mars 1949, Christine Rodier a donné rendez-vous à la petite famille dans dix ans pour célébrer les noces de chêne. Comme le dit si bien Patrick Bruel : « Ils s’étaient dit rendez-vous dans dix ans… »