
Marine Le Pen a tenu un point presse, en fin de matinée, notamment en compagnie de Jean-Paul Garraud, ex-député UMP. (©Le Républicain @ Ch.C. )
Cet après-midi, à 15 heures, Marine Le Pen, leader du Rassemblement National, tiendra un meeting politique dans le cadre de la campagne des Européennes, à Buzet-sur-Baïse (Lot-et-Garonne).
Avec Jean-Paul Garraud
Après Marseille, vendredi soir, le parti frontiste a coché le Lot-et-Garonne pour son dixième rendez-vous de cette campagne des élections européennes (qui se tiendront le 26 mai).
La député des Hauts-de-France est accompagné de Jordan Bardella, tête de liste du RN aux Européennes, d’Hélène Laporte (n°2 sur cette liste) et déléguée départementale du RN dans le Lot-et-Garonne.
Jean-Paul Garraud, transfuge de l’UMP il y a quelques semaines en compagnie de Thierry Mariani, fait aussi parti de cette délégation.
Un choix délibéré
Le choix de Buzet est délibéré pour le RN. Marine Le Pen s’en explique :
On délaisse les autoroutes. On va où les autres politiques ne vont plus. Sur des territoires aussi où sont nées les contestations des gilets jaunes »
La leader frontiste a également précisé – au cours d’un point presse – en fin de matinée que « sa famille maternelle était originaire des Landes, d’Aire-sur-Adour plus précisément ».
on me dit que je suis Bretonne. Il y a une part des Landes aussi chez moi ».
La visite des caves
A peine arrivée dans le département, la délégation a pu visiter les caves de Buzet-sur-Baïse avant la tenue d’un point presse dans un restaurant de la ville.
En préambule, Marine Le Pen a justifié « que la campagne a démarré tôt ».
Nous pensons que nous sommes à un moment du constat, à la fin d’un bail. C’est l’état des lieux de l’Union européenne. On ne peut pas continuer comme cela ».
Elle a poursuivi en détaillant les aspects de la campagne. Elle a comparé le président de la République, Emmanuel Macron, en symbole de l’ultralibéralisme.
Elle veut s’engager pour faire en sorte « qu’il n’arrive pas en tête de cette élection ». « Il va se sentir conforter dans les choix qui sont les siens », a-t-elle lancé avant d’évoquer le coup de rabot promis à l’issue du scrutin.
Elle ‘est exprimé sur la crise des Gilets Jaunes notamment sur la mobilisation des forces sentinelles dans le cadre des opérations de sécurité. « C’est une provocation ! C’est une idée choquante de faire appel à l’armée », a déclaré Marine Le Pen.
favorable à la dissolution
Elle a redit tout le bien qu’elle pensait de la « dissolution et d’un retour aux urnes ».
C’est une crise de défiance que traverse le pouvoir. Avant cela, il faut deux mesures : la proportionnelle et le RIC »
Jordan Bardella, de son côté, a expliqué le « choix de l’ouverture » effectué par le Rassemblement National.
Jean-Paul Garraud, ex-député de la 10e circonscription de Gironde, a lâché :
Je me retrouve là naturellement. Moi je n’ai pas changé d’idées. Je vais toujours au bout de mes idées. »
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