Une solution de relogement a été trouvée pour protéger du froid les cinquante-quatre tibétains pendant l’hiver, ceux résidant sous les tentes installées sur l’île du Devant, à Conflans.
En effet, installés depuis vendredi 11 décembre, les réfugiés sont, pour le moment, relogés dans des hôtels situés à Conflans et à Pierrelaye (Ndlr : leurs noms n’ont pas été communiqués). Mais il s’agit seulement d’une solution provisoire, puisque ces ces derniers ne sont abrités, pour l’instant, que jusqu’au lundi 11 janvier.
«Solution pérenne»
«Cette solution temporaire a été prise suite à une réunion organisée le 8 octobre, en présence d’associations (comme La Pierre Blanche), ainsi que des représentants de la préfecture des Yvelines et de la ville de Saint-Germain-en-Laye. Cependant, force est de constater qu’au vu de l’évolution croissante du nombre de réfugiés qui arrivent chaque année, il convient que l’État trouve rapidement une solution pérenne à la situation», avoue le maire (Lr) de Conflans, Laurent Brosse. Selon lui, le nombre de réfugiés a doublé en l’espace de deux ans, passant de «quatre-vingts Tibétains à cent cinquante cette année, précise-t-on à la mairie. Ces réfugiés vivent dans des conditions très difficiles, sans oublier les températures qui risquent de descendre très bas», insiste-t-on à la mairie. Mais, pour l’opposition, les solutions d’hébergement ne manquent pas à Conflans. Selon l’élu (Eelv-Ps) Jean-Paul Lacombe, «nous avons proposé au maire plusieurs possibilités : des locaux inhabités sur le site Thalès, dans la zone des Boutries, avec un accès aux sanitaires; des locaux également vides et dont la mairie dispose ; l’ancienne caserne de pompiers est aussi une possibilité», énumère-t-il. Reste maintenant à savoir si la mairie écoutera attentivement ces solutions alternatives d’hébergement.
Maxime LAFFIAC