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Débat sur l’armement de la police municipale à Herblay : réaction d’un syndicat national des policiers municipaux

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Le directeur de directeur national de l'Union syndicale professionnelle des policiers municipaux (USPPM) défend l'armement des policiers municipaux.
Le directeur de directeur national de l'Union syndicale professionnelle des policiers municipaux (USPPM) défend l'armement des policiers municipaux.

La position exprimée par Olivier Dalmont, conseiller municipal PS, et de son groupe, lors du dernier conseil municipal, sur l’armement des policiers municipaux, suscite la réaction de l’union syndicale professionnelle des policiers municipaux.

Le maire, Philippe Rouleau (LR), avait annoncé la volonté d’armer en Taser® des policiers municipaux de la ville. Puis de les doter d’armes à feu, si feu vert est donné par le préfet. Un débat a eu lieu au conseil municipal. En substance, la gauche s’y oppose car estimant que la mission de la PM n’est pas la mission de de la police nationale (http://www.gazettevaldoise.fr/2015/12/23/olivier-dalmont-ps-doute-de-l-utilite-d-armer-la-police-municipale-d-herblay/

Jean-Louis Del Pistoia, directeur national de l’Union Syndicale Professionnelle des Policiers Municipaux (USPPM), réagit à cette position.

«En effet, nous pouvons lire les propos de Monsieur  Olivier Dalmont : «je ne suis pas certain que l’armement avec des armes de catégorie B soit nécessaire (…) Je ne pense pas que le rôle de la police municipale soit de se substituer à la police nationale». Alors que les missions des policiers municipaux sont clairement définies par le Code Général des Collectivités Territoriales et le Code de la Sécurité Intérieure : assurer la bon ordre, la salubrité, la sécurité et la tranquillité publiques. Peut-on garantir qu’au détour d’une rue, alors que rien ne laisse présager, un policier municipal ne soit pas face à un individu armé et déterminé ? De plus, un pistolet à impulsions électriques ne semble pas être la réponse appropriée face aux armes dont se servent les malfrats et les terroristes, il peut ne rien se passer durant des semaines et d’un seul coup, c’est le drame  à Montrouge par exemple Clarissa Jean Philippe n’a t-elle pas payé de sa vie le fait de ne pas avoir de moyens de riposte, le sinistre Coulibaly n’a t-il pas pu continuer dans sa folie meurtrière et faire de nombreuses autres victimes innocentes ?

La dotation de moyens de riposte des policiers municipaux ne doit pas être influencé par les idéaux politiques car il s’agit de l’intégrité physique de femmes et d’hommes dont il est question».


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