
Il avait travaillé dans le bâtiment, notamment dans une entreprise de peinture locale.
Amateur de motos, qu’il évoquait toujours avec nostalgie, il avait été victime d’un accident.
«À la rue et dans l’exclusion depuis une vingtaine d’années, il était devenu une “figure emblématique” des rues de Pontoise. Il avait un caractère entier qui pouvait le conduire à des excès, mais il savait partager avec ses compagnons de rue les quelques euros qu’il avait reçus. À l’accueil de jour de la maison Hervé-Renaudin de Pontoise, où nous le recevions, combien de fois a-t-il pleuré dans nos bras en évoquant sa vie», se souvient avec émotion Pierre Lefèvre, ancien responsable de l’accueil de jour de la maison Renaudin.
«À la rue et dans l’exclusion depuis une vingtaine d’années, il était devenu une “figure emblématique” des rues de Pontoise. Il avait un caractère entier qui pouvait le conduire à des excès, mais il savait partager avec ses compagnons de rue les quelques euros qu’il avait reçus. À l’accueil de jour de la maison Hervé-Renaudin de Pontoise, où nous le recevions, combien de fois a-t-il pleuré dans nos bras en évoquant sa vie», se souvient avec émotion Pierre Lefèvre, ancien responsable de l’accueil de jour de la maison Renaudin.
Force de la nature, marqué par le temps et les excès, Adam avait toujours conservé une excellente mémoire. Bien connu des services sociaux, il a été aidé notamment par l’association Espérer 95, qui l’hébergeait ces dernières années à la maison Milada, dans l’enceinte de l’hôpital de Pontoise.
Aujourd’hui, le monde associatif (Ndlr : maison Renaudin, secours catholique, Espérer 95, point santé de l’hôpital, Croix-Rouge, notamment) se mobilise pour lui offrir «un départ et un enterrement dignes», conclut Pierre Lefèvre.