À l’occasion de la 20e édition, l’objectif reste le même : promouvoir la créativité artistique en l’harmonisant à la nature. Un circuit autour de trois sites est proposé.
« Militant poétique »
Première étape, le parc et la maison Moussel qui dévoilent, les sculptures de Pedro Marzorati, un artiste italo-argentin à la renommée mondiale
. Grâce, notamment, à sa création gigantesque faite en bois Mano a mano, en référence à l’une des fresques de La création d’Adam.
Déjà présent lors de trois précédentes éditions, l’artiste est l’homme phare de l’édition 2017.
Il avait fait don en 2012, de la fameuse cabane inversée encore accrochée à un arbre de l’Île Nancy. « Je me considère comme un militant poétique, dévoué à la défense de la planète et de la lutte contre le réchauffement climatique », témoigne l’artiste.
« Je ne fais pas la morale aux gens, je tente simplement de les alerter à travers mes réalisations. »
Le sculpteur s’était déjà fait remarquer mondialement en 2015, lors de la Cop 21, au Parc Montsouris, dans le 14e arrondissement de Paris, grâce à son installation Where the tides ebb and flow, illustrant la montée des eaux.
À seulement quelques mètres, au parc de l’Hôtel de Ville, l’exposition proposera également de découvrir quatre œuvres de Georges Meurdra, sculpteur surprenant et spécialiste du métal.
Tandis que l’essentiel de la visite se tiendra de l’autre côté de la Seine sur la paisible Île Nancy. Un lieu uniquement accessible en bateau à l’embarcadère de l’Espace Julien-Green ou de la Place du 8-Mai-1945. Les œuvres d’une trentaine d’artistes nationaux et internationaux seront visibles dans ce cadre naturel.
Cédric ADAM