Depuis le 2 juillet, c’est l’espace vert juste en avant de l’école élémentaire Henri-Dunant qui a été envahi. Dans ce contexte, le maire (Lr) Laurent Brosse a rencontré les gens du voyage le lendemain de leur arrivée.
Objectif de l’élu : qu’ils quittent les lieux dans les deux semaines. Malgré un échange courtois, la situation n’a pas changé. Les gens du voyage sont toujours présents.
Dans ces conditions, la Ville a entamé une action en justice auprès du tribunal administratif de Versailles, dans le but de faire évacuer le terrain. Une audience est programmée aujourd’hui, mercredi 26 juillet.
Pénalise les enfants
« Les principales victimes sont les enfants ! », s’indigne Cécile Ribet-Retel, vice-présidente de la fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (Peep) de Conflans-Sainte-Honorine. Malgré les vacances scolaires, l’école Henri-Dunant n’est pas totalement fermée puisque les enfants du centre de loisirs occupent l’établissement.
« Les animateurs sont bloqués pour organiser toutes les activités. Les enfants sont cantonnés dans la cour de récréation. C’est frustrant qu’ils ne puissent pas profiter de cet espace vert, à cause d’une occupation illégale », déplore la vice-présidente de la Peep.
En terme de sécurité, le campement des gens du voyage inquiète également les parents d’élèves même si l’école est protégée par une clôture. « Les câbles électriques et les bouteilles de gaz représentent un réel danger pour les enfants. Il semblerait même que le 17 juillet, des parents aient vu des bouches à incendie servir de piscine », rapporte Cécile Ribet Retel. « Désormais, avec l’association, on compte interpeller le maire pour que ces gens trouvent un espace ailleurs. »
Cédric ADAM