Le candidat (Lr – Udi) Antoine Savignat pourrait se ronger les sangs au regard des résultats du premier tour des élections législatives dans la première circonscription du Val-d’Oise (Pontoise, Vexin, Beaumont, Persan…).
En effet, le successeur désigné de Philippe Houillon, député (Lr) de 1993 à 2017, termine deuxième avec 17,75% des voix. Loin, très loin de la candidate de la République en Marche Isabelle Muller-Quoy qui truste 35,93% des suffrages.
Mais, car il y a un mais, la candidate, dont le suppléant est supposé inéligible, pourrait déchanter dès lundi 12 juin en déposant sa candidature pour le second tour.
“Isabelle Muller Quoy est totalement inéligible, elle ne sera jamais élue députée, c’est imparable” ! … Pour moi cela relève de l’escroquerie”
En effet, la préfecture du Val-d’Oise pourrait retoquer sa candidature, surtout celle de son suppléant Michel Alexeef. Si le droit à l’erreur a été invoqué lors du dépôt de candidature au premier tour, il en sera sans doute différent pour le second. Jusqu’à la fin d’année 2016, ce dernier a présidé le conseil des prud’hommes du Val-d’Oise. Or, cette fonction est totalement incompatible avec une candidature si elle a été exercée « depuis moins d’un an à la date du scrutin », comme le stipule l’article 132 du code électoral.
Antoine Savignat affirme qu’il a voulu “la jouer la loyale au premier tour” même s’il connaissait “la situation de son adversaire”. Il attend que la préfecture “prenne ses responsabilités pour le second tour”.