C’est par un message vidéo publié mardi soir, 4 avril, sur son compte Facebook que Jean-Noël Carpentier, député sortant (Mouvement des progressistes) a annoncé qu’il ne sera pas candidat à sa succession aux législatives, les 11 et 18 juin.
“Dans le cadre de la loi sur le non cumul des mandats, j’ai décidé de rester maire de Montigny et donc, de ne pas solliciter un nouveau mandat de député.”
“Elu en 2012, j’ai participé activement, comme membre du Mouvement des progressistes (Mdp), à la majorité de gauche. Je l’ai fait avec ma sensibilité et ma liberté. J’ai soutenu toutes les mesures qui me semblaient aller dans le bon sens. Et si parfois, j’ai émis des désaccords sur certaines dispositions que je considérais injustes ou inefficaces, ma fidélité est restée entière à ma majorité.”
De ses cinq ans à l’Assemblée, Jean-Noël Carpentier retient d’avoir été un un “député dynamique” qui a “sérieusement accompli” son travail.
Mais il renonce à poursuivre et préfère rester maire. Car “l’action locale me passionne, que ce soit au niveau de la commune ou au niveau de l’agglomération du Val Parisis. De très beaux projets sont en cours de réalisation”.
L’élu confirme qu’il votera pour Emmanuel Macron à la présidentielle. “J’ai des réserves sur certaines de ses propositions, mais cela n’enlève rien au fond : éviter un second tour entre Marine Le Pen et François Fillon. Ce soutien est totalement désintéressé, et en aucun cas, il n’abîme ma sensibilité d’homme de gauche.”
Aux législatives, il compte soutenir le moment venu “des candidatures proches de ma sensibilité et issues de la société civile, capables de rajeunir et de renouveler l’assemblée nationale”.
Jean-Noël Carpentier, issu des rangs du Pcf, proche de Robert Hue, à qui il a succédé comme maire de Montigny en 2009, avait été élu député en 2012 avec le soutien du Parti socialiste suite à un accord national entre le PS et le MUP, Mouvement unitaire progressiste, devenu depuis le MDP.