Lors de ses voeux, organisés vendredi 13 janvier au complexe sportif Maubuisson, Jean-Christophe Poulet, le maire (Dvg) de Bessancourt a évoqué une initiative sur une partie de la plaine, entre la D191 et la rue de Pierrelaye, qui n’est pas concernée par le projet de forêt, où la commune envisage, en lien avec la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural), des exploitations de cultures bio. « Ce projet intéresse les commerçants et notamment notre magasin Super U, pour développer une filière courte », a expliqué le maire.
Aux Brosses-et-Malais
Au chapitre des bonnes nouvelles, pas d’augmentation des impôts locaux en 2017, pour la quinzième année de suite. Parmi les projets lancés et qui vont se poursuivre, Jean-Christophe Poulet a parlé de l’écoquartier, dont les cinquante premiers logements ont été livrés l’été dernier. Une centaine de logements seront livrés en 2017. Les travaux de la future école devraient commencer en 2018.
Maison de la petite enfance
Autre projet qui aboutit, celui d’une maison de la petite enfance, qui sera prochainement inaugurée dans le quartier des Brosses-et-Malais. Baptisé du nom de Donald-Winnicot, un pédiatre et psychiatre britannique décédé en 1971, l’équipement accueillera la crèche municipale, un multi-accueil, un Ram (relais assistantes maternelles), un lieu d’accueil parents-enfants et des salles pour les assistantes maternelles Pmi. « Les enfants du centre de loisirs maternel bénéficieront également de cet équipement » explique le maire, soulignant que «cette maison est ouverte aux parents, avec un projet parentalité ambitieux. »Coût de l’équipement : 1 171 784 €, dont 547 800 € d’aides de la Caf et 189 831€ d’aides de la communauté d’agglomération du Val Parisis.
Autre actualité dans ce quartier, le projet de démolition et reconstruction de 180 logements par le bailleur Domaxis, dont la ville a coordonné la concertation. « Reste encore à conclure la négociation sur les loyers pour ces nouveaux logements que vont occuper de très anciens résidents du quartier. Vous le savez, mon souhait est que personne ne parte du quartier avant, pendant ou après les travaux », a insisté l’élu.
Fibre optique
En matière commercial, si l’écoquartier accueille un garage Peugeot et que d’autres entreprises doivent suivre, dans le centre de Bessancourt, un nouveau projet, que le maire présentera à la rentrée de septembre, est prévu à la place de l’ancienne quincaillerie. Il a reconnu que cela reste « fragile » car si le commerce « se maintient, il ne se décrète pas ». Enfin, concernant la fibre, « les premières armoires seront installées dès cette année, et tout Bessancourt sera fibrée fin 2018 » a assuré le maire, saluant les efforts de l’agglomération Val Parisis, du Conseil départemental et du syndicat Val-d’Oise numérique.