
Référé rejeté
Mais les occupants ne sont pas pressés de plier bagage… ce qui ne va pas empêcher « les forces de l’ordre d’intervenir pour les déloger si, passé 48h, la communauté des gens du voyage est toujours en place ». « Nous avons souhaité être réactif sur cette situation, qui dure depuis plusieurs semaines déjà », souligne l’édile. Un soulagement pour les habitants proches du complexe sportif, qui se disent « ravis de cette décision », malgré plusieurs semaines d’attente. « Nos enfants vont enfin pleinement profiter du gymnase et de ses terrains annexes », se réjouit une habitante proche du lieu.
Pourtant, cette affaire n’a pas été facile à dénouer, loin s’en faut. En effet, alors que la municipalité avait déjà engagé une procédure de référé le 24 octobre (soit dix jours après l’arrivée des gens du voyage), la décision n’est arrivée que le 13 décembre… et rejetée par le juge en charge de l’affaire. La faute à une erreur d’appréciation survenue dans l’ordonnance de référé. « Ce rejet est dû à une erreur d’adresse », déplore le maire. Pourtant, la requête de l’avocat de la ville « avait bien stipulé l’installation d’un camp illégal au 66, route du Maréchal-Joffre et non route du Val-d’Oise », conclut-il.
Maxime LAFFIAC