Le contrat d’intérêt national de la plaine de Pierrelaye-Bessancourt, signé à l’unanimité des élus, ne suscite toutefois pas l’enthousiasme des élus de l’agglomération Val Parisis, réunis en conseil communautaire lundi 5 décembre
Les élus devaient le voter, avant la signature prochaine avec le préfet. « Ce contrat est assez symbolique », a résumé Jean-Christophe Poulet, vice-président à la politique de la ville et maire (Dvg) de Bessancourt, rappelant que dans les partenariats noués depuis des années autour du projet de reconversion de la plaine, « il ne manquait que l’État. Mais l’aide [financière, Ndlr] ne sera pas très forte ».
Pour ne pas dire qu’il n’y aura rien. « Symbolique », c’est aussi le qualificatif qu’a employé Michel Vallade, vice-président délégué à la mutualisation des services et maire (Pcf) de Pierrelaye.
L’élu avait plaidé pour une restitution de la Tva dans l’année (au lieu de deux ans), par l’État, quand les villes construisent des équipements publics. En vain. Les élus ont également voté le portage de la Mous (maîtrise d’oeuvre urbaine et sociale), qui consistera à reloger les gens du voyage installés sur la plaine. Là, l’État octroiera une aide (50 000 euros par an renouvelable trois fois).
Le maire d’Herblay, Philippe Rouleau (Lr), vice-président chargé de l’attractivité du territoire, a précisé que ce relogement ne concernera « que les gens du voyage qui sont propriétaires et pas ceux en situation irrégulière ».