
155 commerces dans le viseur
« On a convenu qu’il fallait intervenir pour diversifier l’offre. On va être informé quand un commerce se libère ce qui n’était pas le cas jusqu’ici et ainsi préempter. On veut éviter le phénomène de concentration, comme avoir cinq coiffeurs au même endroit et que les mêmes types de commerces puissent s’installer dans un même quartier », justifie le maire.
155 cellules commerciales visées par la préemption ont ainsi été recensées par la Ville qui, pour la première fois, usera de cette méthode, seule voie capable à ses yeux de garantir une pluralité commerciale. « Je vois les commerces comme une fonction qui anime un quartier », insiste Jean-Paul Jeandon. En activant le droit de préemption, la Ville espère actionner le levier d’une nouvelle dynamique commerciale. Un élan qui, dans certains quartiers, manque cruellement de souffle. Exemple : l’Axe-Majeur-Horloge. Dans le cadre du renouvellement urbain de l’ex-Saint-Christophe, l’offre commerciale située aux abords de la gare du Rer A et qui profite d’une « situation privilégiée de desserte et d’affluence » sera ainsi repensée à coup de préemption. Le recours au dispositif sera soumis au vote du prochain conseil municipal de décembre. Pour une mise en place dès janvier. Sans date limite de consommation.