C’est un marché au pas lourd et emprunté. Un marché titubant en proie au doute. Ouvert en mai 2010, le marché des Hauts-de-Cergy n’a pas la fréquentation escomptée et en mairie de Cergy, ça commence à interroger. Soulevée par l’opposition lors d’un récent conseil municipal, la question du recul du marché des Hauts-de-Cergy n’a pas été évacuée par la majorité. Oui, le marché des Hauts-de-Cergy est à la peine a reconnu la majorité. Avant de préciser qu’une réflexion était engagée afin de relancer celui qui, au fil des années, s’est réduit comme une peau de chagrin.
Des vêtements ?
«Le bilan est mitigé, confirme Jean-Paul Jeandon, le maire Ps de Cergy. La première raison, c’est qu’il n’y a pas assez de clients. La consommation des ménages a changé. Ensuite, on peut se demander si l’offre est adaptée». Circonscrit à l’alimentaire de peur de faire de l’ombre au marché de Saint-Christophe, le marché des Hauts-de-Cergy pourrait élargir son champ d’action et s’attaquer aux vêtements, chaussures et autres «produits manufacturés» comme les qualifie l’élu socialiste.
Il pourrait également tourner le dos à la place des 3-Gares et aller déployer ses étals sur la place du Nautilus. Dans l’espoir de capter un peu plus l’attention. «Mais il gardera une taille raisonnable», prévient aussitôt le maire, soucieux que le plus grand marché de la ville reste le privilège de Saint-Christophe.
Plan de sauvetage
Ces pistes de réflexion seront au cœur des discussions de la prochaine Dsp (Délégation de service public) des marchés forains de Cergy qui doit être renouvelée en septembre 2016. En clair, la prochaine Dsp des marchés sera confiée à la société capable de proposer un plan de sauvetage convaincant pour le marché des Hauts-de-Cergy. «On attend les propositions des futurs délégataires. Il y a une volonté politique de faire vivre ce marché», assure Jean-Paul Jeandon.