« Le dialogue » : un aspect cher au maire (Lr) de ConflansSainte-Honorine, Laurent Brosse. Jeudi 13 octobre, les réunions de quartier reprenaient leurs droits, et plus précisément au quartier Chennevières. Pendant plus de deux heures, un débat a clairement animé la réunion entre élus et Conflanais : la vitesse, jugée trop excessive, dans leur quartier. « C’est un miracle qu’il n’y ait pas encore eu d’accidents », s’indigne une des habitantes. Un lieu a mis tout le monde d’accord : la rue Pierre-Le Guen.
En effet, ces derniers jours, des travaux d’enfouissement de lignes électriques ont été effectués dans ladite rue. Une intervention qui a poussé la municipalité à y installer une circulation à sens unique… et qui aurait dû « inciter les automobilistes à lever le pied, explique Benjamin, Conflanais depuis 2010. Mais, malgré les nouvelles mesures, le comportement des conducteurs n’a pas changé. Loin de là, déplore t-il, avant d’affirmer qu’il y a deux jours, cinq voitures ont pris la route à contresens, en moins de dix minutes ! »
C’est pour cette raison que certains riverains ont réclamé l’instauration définitive du sens unique dans la rue Pierre-Le Guen… tandis que d’autres souhaitent à nouveau une circulation à double sens. « Malheureusement, nous ne pouvons pas satisfaire tout le monde », réagit l’adjoint au maire dédié à la voirie et à la circulation, Laurent Moutenot, avant de confirmer que la rue Pierre-Le Guen « sera remise en double sens, car ces modifications ont eu des effets secondaires. Les travaux ont eu pour conséquence un engorgement de la rue des Chasse-Marées aux heures de pointe. Certains empruntaient le parking du magasin Carrefour pour gagner du temps. Le directeur du magasin nous a contactés pour se plaindre car une centaine de voitures y passaient chaque heure ! »
« Il faut verbaliser »
Une situation que comprend la municipalité… malheureusement, les solutions sont peu nombreuses, au vu « des contraintes financières de la ville », selon l’édile. Baisse de la limitation de vitesse, contrôles renforcés de la police municipale, « installation d’un radar pédagogique » ou encore « installation de plateaux surélevés. Ces derniers sont très efficaces mais ils coûtent chers », prévient Laurent Moutenot. Pour Roland, un habitant du quartier, « il faut les verbaliser ! »