Pontoise ensemble, association citoyenne créée en mai 2008 dont le cœur penche à gauche, poursuit son action. Concrètement, cette structure, « ouverte aux citoyens et proposée à toute la gauche pontoisienne dans sa diversité », dixit son président, Patrick Madelin,entend offrir un espace de débats et encourager à la mobilisation citoyenne.
Ainsi, jeudi 13 octobre, l’association organise une table ronde – débat autour du décrochage scolaire. 140 000 élèves « décrochent » chaque année de leur scolarité en France ! 20% d’entre eux sont des collégiens, 24% des lycéens généraux et technologiques, et 56% sont des lycéens de la filière professionnelle. Comment prévenir le décrochage et soutenir les élèves en situation d’échec scolaire ? Pour comprendre ce fléau et les moyens d’agir contre lui, l’association vous propose de participer au débat avec des enseignants de collège et lycée impliqués dans la prévention, des témoignages de décrocheurs, de familles et d’éducateurs les accompagnant.
Un fléau, quelles solutions ?
Qui sont les décrocheurs ? Ce sont des élèves qui sortent du système éducatif secondaire sans formation et sans diplôme, quelles qu’en soient les raisons. Comme la fin du collège ne débouche pas forcément sur un cursus choisi, l’année de seconde serait la plus critique. L’échec scolaire, et son aboutissement ultime, le décrochage, sont un risque à chaque étape du parcours éducatif de certains enfants et adolescents. Il est manifeste dans les classes du lycée et du collège avec la fin de la scolarité obligatoire pour certains et du statut de mineur pour d’autres.
Zoom sur
le décrochage scolaire
Échecs de parcours individuels ou limites d’un système éducatif inadapté à certains profils ? Quelles initiatives locales ? Quels outils pour éviter le décrochage ? Quelles pistes d’action pour accompagner les décrocheurs ?
Le risque de décrochage est réel dans tous les milieux sociaux. Les académies ont développé des initiatives pour lutter contre ce fléau. Les lycées de la deuxième chance repêchent quelques décrocheurs. Mais la question de sa prévention ne dépend pas que de l’Éducation nationale.
Si les enseignants et les éducateurs, les personnels de santé, les parents, sont les premiers témoins du décrochage, d’autres peuvent être des acteurs de la redécouverte de l’estime de soi de ces jeunes, support de leur résilience, comme les animateurs, les associations, les services municipaux… Réfléchissons ensemble aux moyens d’agir dès le début du phénomène de l’échec ou du dégoût scolaire pour prévenir l’abandon par un jeune de tout projet de formation.