« Nous avons eu 25 000 visiteurs durant l’année 2015 ! », s’enthousiasme Juliette, l’une des membres de l’association les Z’Herbes folles. Grâce aux ateliers qu’elle a renouvelée cet été, elle espère avoir encore plus de visiteurs ainsi que d’adhérents pour cette nouvelle année. L’association a mis en place des ateliers qui s’adaptent à chaque enfant et qui leur permettent de s’épanouir. Le mardi 12 juillet et le mercredi 31 août, était organisée, pour les plus petits, l’activité Les bébés fermiers avec un premier contact avec les animaux. Les plus grands pouvaient approcher et étudier le comportement de ces animaux. Pour ceux de 4 ans, différentes activités étaient programmées telles que des soins aux équidés, des récoltes au potager et de la cuisine. Une chance pour les enfants, Soins aux équidés leur a permis de les voir prendre un bain, ce qui ne se produit qu’une fois dans l’année. Certains sont même devenus, le temps d’une journée, des apprentis bergers. Ils ont lavé la laine, appris le tricotin, mené les brebis et les chèvres au champ. Ce qui est important pour les membres de l’association Les Z’Herbes folles, « c’est d’être à la fois au milieu des animaux que l’on ne côtoie pas toujours tout en se sentant en sécurité », explique Sophie.
Faciliter l’apprentissage
La ferme pédagogique dispose de plus de 140 enclos et d’un parc, celui du château de Marcouville situé non loin, de près de 5 000 m2. Autour de chaque enclos, on peut voir des panneaux expliquant les races d’animaux présentes. Il y a également une aire de pique-nique pour que les enfants puissent manger et des toilettes sèches. « L’espace de sable », comme l’appellent les membres de l’association, a été aménagé pour l’activité Soins aux équidés et pour renforcer le lien homme/animal.
Durant l’été, la ferme accueille tous les mercredis des enfants du centre de loisirs. Le reste de l’année, des groupes scolaires viennent y passer la journée. Il est maintenant possible pour une famille d’adhérer à l’association pour un coût de 20 € par an. Cette adhésion permet aux membres de participer aux ateliers mais également d’avoir une matinée pour venir seul à la ferme tous les deux mois.
Morgan BOUTET