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BiORecif : coraux d’exception aux 1001 couleurs

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Depuis sa création il y a un an, la vente en ligne du site Biorecif.com reçoit de nombreuses visites. Chaque jour une commande est passée. -
Depuis sa création il y a un an, la vente en ligne du site Biorecif.com reçoit de nombreuses visites. Chaque jour une commande est passée. -

Ils sont trois et ils ont mis en place une entreprise d’élevage de coraux d’exception. Gilles, Pascale et son mari, Jean-Michel, sont passionnés du milieu marin et des trésors qu’il recèle. Jean-Michel Azzoulai a créé cette société car il voulait poursuivre sa carrière « dans un monde de passion ». Pour lui, BiORecif se décrit en trois mots :
« Raisonnable, responsable et durable ». Le but de cette entreprise est d’importer des coraux rares d’Australie ou d’Indonésie puis de les faire grandir et se reproduire avant de les vendre. Qui dit coraux d’exception ne dit pas forcément prix exorbitants. En effet, la gamme de coraux vendus par BiORecif est tellement variée que les prix s’adaptent à vos envies. Il faut savoir que chaque corail produit est unique, de part sa forme ou sa taille, et c’est ce qui attire.

Produits et services d’exception

Le site Biorecif.com propose une large gamme de coraux ainsi que des produis d’entretien. Que ce soit pour éclairer votre aquarium, chauffer ou déshumidifier l’air, ou tout autre équipement utile à l’entretien de vos coraux, tout est disponible sur Internet. En plus de cette vente de produits, Biorecif vous offre ses services et conseils : propositions d’installations ou de maintenance, l’équipe se plie en quatre pour vous satisfaire. Afin de répondre au mieux aux besoins de ses coraux, l’entreprise perfectionne actuellement un mélange d’oligoéléments dont le but est de ressembler le plus possible à ce que l’on trouve dans les océans.

Sept cuves, 5000 l d’eau

L’entreprise BiORecif ne dispose pas de locaux pour l’instant, mais Jean Michel Azzoulai espère déménager dans un espace plus grand et pourquoi pas ouvert au public. Pour le moment, il dispose de sept cuves de 800 litres, toutes indépendantes. Chacune est alimentée en oligoéléments et éclairée selon les besoins des coraux qui s’y développent. Actuellement, seule quatre de ces cuves sont occupées. « Nous disposons de sept cuves mais elles ne sont pas toutes toujours remplies. Cela dépend de nos arrivages et de nos ventes », raconte ce passionné d’aquariophilie marine. Dans le premier aquarium on trouve plus d’une centaine de Sps, c’est-à-dire des coraux durs à petits polypes (chaque corail est composé d’une colonie de polypes. Un polype est un petit corps cylindrique couronné de tentacules et d’une cavité digestive. C’est grâce à eux que le corail se nourrit. ndlr). Ces coraux ont la particularité d’avoir un squelette calcaire qu’ils produisent eux-mêmes. Dans le 2e et le 3e bassin, environ 120 Lps, également appelés coraux durs à gros polypes, sont présents. Ces coraux ont besoin d’une lumière spécifique, c’est pourquoi chaque aquarium est équipé de son propre éclairage, réglable tout au long de la journée pour s’adapter au mieux aux coraux. Un quatrième aquarium est actuellement réservé aux coraux mous. Contrairement aux durs, ces derniers n’ont pas de squelette calcaire. Sous les rayons ultraviolets, certains se révèlent être fluorescents et changent même parfois de couleur.

Les coraux de culture

Pour éviter les prélèvements en fonds marins, et peut-être ainsi sauver et même repeupler les océans, de nombreux pays se sont mis au développement de coraux de culture. À partir d’une bouture de corail, c’est-à-dire d’un petit bout de corail, il est possible de reproduire des coraux à volonté. Le principe est simple. « Pour les coraux mous, tout est naturel, raconte Jean-Michel Azzoulai. Il suffit de placer un rocher sous le corail et avec les mouvements de l’eau, des polypes vont venir se développer sur le rocher, puis un corail va pousser. » Pour les coraux durs, c’est-à-dire ceux qui disposent d’un squelette calcaire, le concept requiert la main de l’homme, mais il n’est pas pour autant plus compliqué. « Avec une pince, on va détacher une bouture du corail puis utiliser de la colle naturelle pour la fixer sur un nouveau rocher. Avec le temps, la bouture va se développer et un nouveau corail va apparaître », explique-t-il. En France, ce procédé de reproduction est rare puisque seulement trois, voire quatre entreprises y ont recours.

Amélie LÉTANG


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