Elle se tient fièrement sur le bord de la route non loin de la piscine de la Cavée. La plaque érigée par Placide Trou au XIXe siècle, au retour d’un pèlerinage à Jérusalem, est désormais visible par tous les Éragniens. D’abord en bordure de champ puis à l’intérieur d’une propriété suite à l’urbanisation, la stèle n’était visible qu’à travers une haie. Les habitants actuels de la propriété ont demandé à la mairie de démonter la stèle. À la demande des riverains et des associations locales, dont Mémoires d’Éragny qui oeuvre pour la mise en valeur du patrimoine éragnien, la municipalité a fini en juin par réinstaller le monument au croisement entre la rue de Pierrelaye et de la rue Jacques-Prévert, à une centaine de mètres de son emplacement originel au croisement de la rue de Pierrelaye et de la rue de la Marne. Jacqueline Molinier-Roussel, présidente de l’association Mémoires d’Éragny se dit ravie, elle ajoute que l’emplacement actuel « met bien la stèle en valeur avec les arbres à l’arrière ».
Les recherches sont en cours
Pour le moment, on ne sait que très peu de choses sur Placide Trou et cette stèle. L’association Mémoires d’Éragny fait actuellement des recherches sur le sujet. « On ne sait même pas si elle est entière », rapporte Jacqueline Molinier-Roussel. Quant au personnage représenté sur la plaque en fonte, elle pense qu’il s’agit de saint Pierre grâce aux clefs qu’il tient en main. L’association espère réunir suffisamment d’informations dans les prochains mois pour pouvoir rédiger une plaque informative à côté de la croix Placide.
Anne THIRION