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Des stades rénovés pour des matchs toute l’année

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Le stade Louis-Odinot, en chantier en juillet, devrait accueillir les prochains matchs du club de football de Persan.
Le stade Louis-Odinot, en chantier en juillet, devrait accueillir les prochains matchs du club de football de Persan.
Alain Kasse, le maire (Dvd) de la ville, avait annoncé ces chantiers en début d’année et s’y est tenu. Et ce, malgré la baisse des aides de l’État, entre autres, et les violences urbaines, qui ont embrasé le quartier du Village en juillet et auront, à terme, un coût pour la ville et ses citoyens. Depuis quelques semaines, Louis-Odinot et Gaston-Deschamps, les deux stades de la ville, font l’objet de quelques modernisations.
Des rénovations attendues depuis longtemps par les joueurs de football, notamment par les membres de l’Usp03, le club de football de Persan, pour pouvoir faire des matchs en intérieur et extérieur et ainsi jouer toute l’année, qu’il pleuve ou qu’il vente. « C’est une très bonne initiative de la ville car les terrains étaient vieillissants. Le terrain stabilisé du stade Louis-Odinot n’était plus d’actualité. L’été, il s’y dégageait de la poussière et dès qu’il pleuvait, cela se transformait en boue », relève Ousmane Ndiaye, vice-président de l’Usp03. Le terrain stabilisé du stade Louis-Odinot a ainsi laissé la place, cet été, à de la pelouse.
Des terrains modernisés
Par ailleurs, le rectangle vert du stade Gaston-Deschamps est actuellement rénové. Comme le stade Louis-Odinot, il arborera, d’ici à la rentrée, une pelouse parfaite grâce à la mise en place d’un système d’arrosage.
Ces deux chantiers, engagés avant les violences des 22 et 23 juillet, ont ainsi été menés tout comme la réhabilitation de la rue Pierre-Brossolette, qui avait débutée le 4 juillet.
Par contre, pour ce qui est des projets à venir, la municipalité attend que le coût des dégradations urbaines soit chiffré pour savoir ce qui pourra être fait. Vitres brisées, bitume brûlé à la suite des voitures incendiées, portes et fenêtres du commissariat dégradées… Pour ne pas avoir à augmenter les impôts locaux afin de financer les réparations, la ville devra faire des choix.
Axelle BICHON

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