Depuis le 2 juillet, les Estivales 2016 se tiennent à l’hippodrome d’Enghien, situé à Soisy-sous-Montmorency. Au programme : animations pour petits et grands avec la possibilité de visiter les écuries et d’en apprendre plus sur le déroulement des courses. Pour Anne-Marie Krief, venue avec ses deux petits-enfants de 4 et 7 ans, cette journée est une découverte qu’elle ne regrette pas. « C’est la première fois que l’on vient et je trouve que c’est très agréable. Les enfants peuvent s’amuser dans les structures gonflables et même faire des balades à poney. En plus il fait beau. Si les Estivales ont encore lieu l’année prochaine, je pense que l’on reviendra car c’est vraiment sympa pour les enfants », a-t-elle déclaré. Comme cette famille, des centaines de visiteurs se sont déplacés, seuls ou accompagnés, depuis le début des Estivales pour assister aux animations prévues par l’hippodrome: spectacle hippique, baptême à poney, structures gonflables… Chaque jour, depuis le début de l’été, des courses sont organisées et les amateurs, comme les habitués, peuvent parier.
La journée des turfistes
Mercredi 17 août s’est tenue une journée spéciale à l’hippodrome. Les 1 000 premiers visiteurs ont pu bénéficier de 2 euros de paris offerts. Grâce à ces derniers, ils ont pu parier sur un cheval dans une course mais aussi monter dans un bus qui a suivi les chevaux en tête de peloton. Dans ce dernier, un guide expliquait les règles de disqualification ainsi que le déroulement de la course. Grâce à des camions de “juges aux allures”, les chevaux sont surveillés pour qu’ils trottent tous de façon régulière, en d’autres termes, en diagonale. En cas de faute, un cheval et son jokey peuvent être éliminés de la course. Cette journée était également l’occasion pour les collectionneurs de voitures anciennes de faire défiler leurs plus belles pièces. Durant une petite demi-heure, six voitures de collection ont fait le tour de l’hippodrome sous les yeux des visiteurs : une Ford Vedette Chambord, une Torpédo de chez Citroën, une Triumph Roxter mais aussi une Cadillac cabriolet datant de 1963, un break des mêmes années et une Jaguar D à l’origine fabriquée pour les 24H du Mans. De 12h à 18h, les courses se sont succédé pour le plus grand plaisir des visiteurs qui, depuis les gradins, étaient nombreux à regarder courir les chevaux et parier sur leurs victoires. Certaines courses étaient plus attendues que d’autres car des “cracks” (chevaux de course performants, ndlr) y couraient. C’est notamment le cas de la 4e course à laquelle le favori de l’hippodrome participait et qu’il a remportée.
Amélie LÉTANG