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Tribunal de Cherbourg : pour se venger de son ex, il lui crée un faux profil Facebook "aguicheur"

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Pour se venger de son ex, il avait créer un compte Facebook avec sa photo et des propos aguicheurs.

Pour se venger de son ex, il avait créer un compte Facebook avec sa photo et des propos aguicheurs. (©Illustration/Pixabay)

L’affaire traitée ce mardi 15 octobre devant le tribunal de Cherbourg illustre cruellement le mal qui peut être fait via les réseaux sociaux.

En avril 2018, une jeune fille de Cherbourg reçoit des appels et des messages d’hommes qu’elle ne connaît pas, et dont la teneur est explicitement d’ordre sexuel. Elle en parle à son ancien compagnon, 25 ans, qui lui désigne un de ses amis comme ayant fabriqué un faux compte sur Facebook en utilisant sa photo à elle, repiquée ailleurs, et se faisant passer pour elle, avec des propos aguicheurs et des appels sexuels du style « Je suis chaude, etc. », propos auxquels étaient liées ses coordonnées.

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Ils en riaient sur Messenger

En fait, l’ex-petit ami en question était le véritable initiateur de ce qui aurait pu être une très mauvaise blague. Mais c’était une vengeance de sa part pour s’être fait jeter par la jeune femme. Il a entraîné un compère dans l’aventure, un jeune de 21 ans, sous son influence (celui qu’il désignait comme l’auteur du compte), lequel a mis du temps à comprendre qu’il s’agissait non pas d’une plaisanterie, mais bien d’un acte pour nuire.

Les deux jeunes se sont fait repérer parce qu’ils s’échangeaient leurs parties de rigolade sur Messenger. Mais, pour parfaire sa vengeance, l’ex-ami avait également envoyé des appels à des gens connus de la jeune femme.

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Des peines d’intérêt général

L’avocat de la victime et le magistrat du parquet ont marqué leur indignation aux deux jeunes et ont demandé réparation. Celui qui avait manigancé l’affaire a été condamné à accomplir un travail d’intérêt de 70 heures (soit deux semaines), avec comme épée de Damoclès 2 mois de prison ferme s’il ne le fait pas.

L’autre, simple complice, mais considéré comme « co-auteur », a eu, à cause de son casier judiciaire chargé, une peine supérieure : 105 heures de TIG (soit 3 semaines) avec 3 mois de prison ferme si ce travail n’est pas accompli dans le délai de 18 mois.

La jeune femme s’étant porté partie civile, les deux hommes devront, solidairement, la dédommager de son préjudice à hauteur de 400 € et prendre en charge ses frais de justice évalués à 500 €.

Lire aussi : Saint-Malo. Elle poste un message antisémite sur Facebook : deux mois de prison avec sursis


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