
Un beau cadeau pour Noël vont ironiser ses détracteurs. Pour autant, la vidéoprotection va faire son apparition d’ici à la fin de l’année dans les contrées pontoisiennes. Un projet qui aura mis du temps à voir le jour. Évoqué pour la première fois fin 2009 avec le lancement d’une enquête de victimation, le dispositif prendra effet dans quelques jours.
Un dispositif de vidéoprotection active, mutualisé avec la commune voisine de Saint-Ouen-l’Aumône (Ndlr : qui accueillera le centre de supervision), «pour visionner et réagir en direct, pour plus d’efficacité», souligne le député-maire (Lr) Philippe Houillon.
Concrètement, la ville de Pontoise va se doter d’au moins dix-neuf caméras fixes implantées dans des endroits stratégiques et d’une caméra mobile selon les besoins. «Certaines seront doublées à la demande de la police pour des besoins d’identification de plaques d’immatriculation», a ajouté Philippe Houillon, jeudi 8 octobre, lors d’une réunion de quartier organisée à Marcouville.
Une caméra mobile
«Il n’y pas de semaine sans que je sois interpellé par les Pontoisiens pour des problèmes d’insécurité. Il n’est pas rare, non plus, que j’en reçoive. La vidéoprotection est un outil. Un outil parmi d’autres, pas l’alpha et l’omega de la réponse à l’insécurité et aux incivilités», a rappelé l’élu pontoisien.
Depuis des années, ce projet n’a n’a pas réussi à convaincre les conseillers municipaux dont le cœur penche à gauche. Ainsi, en septembre 2014, lors du vote d’une charte d’éthique sur la vidéoprotection, deux élues avaient pris position contre le dispositif. «Je pense surtout que la présence de caméras va aggraver le sentiment d’insécurité des Pontoisiens», soulignait Solveig Hurard (Pontoise à gauche vraiment). «La sécurité à Pontoise ne se résume pas à la seule installation de la vidéoprotection», estimait, quant à elle, Corinne Brami (Ps).
À noter que le coût total maximal des travaux et de l’installation de la vidéoprotection est estimé à 500 000 euros, dont 120 000 euros sont pris en charge par l’État et 152 413 euros par le Département. D’autre part, Philippe Houillon a rappelé que le dossier n’était pas figé. «Si la vidéoprotection fait ses preuves, nous pourrions monter en puissance à l’avenir et développer le dispositif selon les besoins.»
![Caméras OK]()

1 : avenue de Verdun / chemin du Nouveau-Saint-Martin
2 : place de la Piscine
3 : rue de l’Hermitage / quai du Pothuis
4 : place du Souvenir
5 : rue Gambetta / rue Jules-Lambert
6 : rue Thiers (haut des marches)
7 : place du Général-de-Gaulle
8 : rue de Gisors (face à la citadelle)
9 : place Van-Gogh
10 : place de la Paix
11 : boulevard de l’Europe
12 : avenue Kennedy / avenue Bougara
13 : rue Henri-Matisse
14 : avenue du Maréchal de Lattre-de-Tassigny (face à la
salle de sports)
15 : chaussée Jules-César / avenue François-Mitterrand
16 : gare routière haute
17 : rue de l’Hôtel-de-Ville
18 : rue des Étannets / rue de Rouen
19 : chaussée Jules-César / rue de Rouen.