
Le bâtiment spacieux et fonctionnel du CDAU à Vailhauquès. Photo JMA. Métropolitain.
Vendredi dernier, comme Métropolitain l’a évoqué dès le samedi, la gendarmerie et les sapeurs-pompiers du Sdis 34 ont été engagés pour un secours à personne. L’appelant indiquait être parti en promenade sur le site touristique de Réals, du côté de Cessenon-sur-Orb, connu pour ses nombreux hauts rochers en bordure de rivière.
Il affirmait être tombé et blessé à la cheville. Il se serait accroché à un rocher. Face au danger, les gendarmes de Murviel-lès-Béziers, ainsi qu’une équipe cynophile de la gendarmerie dépêchée de Perpignan ont lancé des recherches, avec des moyens spécialisés du Sdis 34.
Localisation impossible
Les gendarmes continuaient d’avoir des contacts téléphoniques réguliers avec ses proches, mais l’appelant ne semblait pas vouloir communiquer avec les services de secours.
Il a réitéré pourtant ses appels d’urgence, sans spécifier sa localisation. Et impossible de géolocaliser sa position. Le lendemain, les recherches ont repris, avec des gendarmes et des réservistes de la compagnie de Béziers, ainsi que des équipes de recherches cynophiles du Sdis 34.
Reconnu dans le village !
Suite aux investigations effectuées par les gendarmes, il est alors apparu que la victime était bel et bien en vie et jouait en réalité avec les secours. Celle-ci a été effectivement reconnue dans le village. Il était alors mis fin aux recherches. Place à une enquête judiciaire à la requête du parquet de Béziers.
La fausse victime a été rapidement retrouvée, interpellée et placée en garde à vue par les gendarmes. L’auteur de ce canular coûteux expliqué, qu’après la médiatisation de la recherche d’un ressortissant français ayant eu un accident en Italie, l’homme a souhaité déclencher des secours pour voir comment ça fonctionnait…
Face aux moyens humains et matériels engagés, le Sdis 34 a déposé plainte. L’intéressé est convoqué prochainement devant le tribunal correctionnel de Béziers pour divulgation d’information fausse de nature à provoquer l’intervention des secours.
Il risque 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

Intense activité au CDAU 34 qui abrite le Centre 15. AM/Métropolitain