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Les rythmes scolaires et Tap en débat

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La Ville a mis en place un accueil gratuit dans les écoles communales, le matin à 8h20 et le soir  à 16h pour faciliter la vie des parents qui travaillent (Photo d'illustration).
La Ville a mis en place un accueil gratuit dans les écoles communales, le matin à 8h20 et le soir à 16h pour faciliter la vie des parents qui travaillent (Photo d'illustration).

La question des Temps d’activités périscolaires (Tap) a surgi au dernier conseil municipal, jeudi 19 mai, à l’occasion du vote sur le projet éducatif territorial (Pedt). « La convention avec l’État nous permettra de bénéficier d’une subvention de 50 euros par enfant et par an », soulignait Marie-Christine Cavecchi, première adjointe (Lr) déléguée aux affaires scolaires. Pour ce Pedt, la Ville a travaillé pendant deux ans : un groupe de pilotage a associé les parents, les services municipaux, les centres de loisirs, les écoles et l’inspection académique.

« Juste de la garderie »

La réforme des rythmes scolaires a amené à des modifications d’horaires dans les écoles. Les cours commencent à 8h45 et finissent à 16h, avec deux heures de pause méridienne. « On a mis en place un accueil court, gratuit, le soir de 16h à 16h30 et le matin de 8h20 à 8h35, cela facilite la vie des parents qui travaillent », ajoute Marie-Christine Cavecchi.

« L’offre à Franconville est exceptionnelle en terme d’activités proposées hors temps scolaire, le spectacle vivant notamment, a insisté Marie-Christine Cavecchi. On a installé à la pause méridienne, c’est nouveau, des activités surveillées. Le questionnaire que nous avons soumis aux parents d’élèves montre que le retour est positif. »

Conseillère municipale d’opposition, Maya Sebaoun regrette que « alors que la Ville va toucher 170 000 euros de subventions, aucun temps pédagogique n’a été mis en place. Il s’agit juste de garderie gratuite. Beaucoup d’enfants n’ont pas accès à des activités culturelles. Les sorties à la bibliothèque ne sauraient remplacer l’absence de Tap. C’est là qu’on pourrait réduire les inégalités ».

Selon Marie-Christine Cavecchi, la critique « n’est pas juste. Ce qu’on fait pendant le temps scolaire, en matière sportive et culturelle, remplit largement ce rôle. L’égalité des chances est respectée ».

« Des raisons pratiques et financières »

Selon le sénateur-maire, Francis Delattre (Lr), « les communes qui mettent en place les Tap ont les moyens de le faire, comme Paris ou celles des Hauts-de-Seine. Dans certaines communes du Val-d’Oise, commme Saint-Ouen-l’Aumône, c’est payant. On serait d’accord pour le faire, mais lorsque l’État retire 957000 euros comme c’est le cas cette année à Franconville, c’est compliqué. En fait, les Tap ne réduisent pas les inégalités. Ils les accentuent ».

« On ne fait pas les Tap, pour des raisons pratiques et financières, mais on fait des activités multiples sur le temps scolaire et c’est gratuit, expliquait Marie-Christine Cavecchi en marge du conseil. Il fallait embaucher 200 animateurs. Ce n’est pas possible. On ne fait pas non plus de la garderie. On fait notamment intervenir un professeurs d’échecs, un autre de théâtre sur le temps de midi. »

La convention pour le Pedt a en revanche été votée à l’unanimité.


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