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Loomy&Loofy, le «bébé Skype»

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Marianne Delalande a lancé le projet.
Marianne Delalande a lancé le projet.

Il était une fois un projet mené depuis Pontoise, et qui allait voyager à travers le monde. Ce projet, intitulé Loomy&Loofy, est à la fois un livre et un dessin animé, destiné aux enfants et à leurs parents. L’instigatrice de ce projet, Marianne Delalande, est une mère de famille pontoisienne, dynamique et très portée sur les concepts de la nouvelle économie. Comprenez l’économie numérique, basée sur Internet et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic).

«Tout est parti d’un entêtement passionné qui consiste à vouloir offrir aux enfants les meilleurs outils qui existent pour les aider à se sortir eux-mêmes de leurs problèmes et de leurs angoisses, explique Marianne Delalande. Car lorsque j’exerçais le métier d’enseignante, je voyais trop de situations dans lesquelles les enfants étaient vraiment mal», ajoute-t-elle.

Dans ce premier tome, accompagné par le dessin animé, on suit le parcours de Loomy, écolière ordinaire, et de son petit compagnon Loofy, doté de pouvoirs extraordinaires. C’est grâce à ceux-ci que la petite créature rose aide la fillette à surmonter les épreuves qui jalonnent sa vie. Pour que ces deux personnages prennent vie, il aura fallu le concours de toute une équipe internationale.

Un projet web

 

Sébastien Guéry a animé tous les personnages, dont Loomy et Loofy.
Sébastien Guéry a animé tous les personnages, dont Loomy et Loofy.

«Tout s’est fait à travers et grâce à la toile. Non seulement les contacts avec les personnes, mais aussi l’acquisition des compétences d’ordre technique. C’est en cela que j’appelle ce projet mon “bébé Skype”», précise l’ex-enseignante. Une petite équipe d’abord constituée de trois personnes autour de Marianne. C’est la dessinatrice Delphine “Chklé” Berthier-Sandner qui a donné à Loomy&Loofy leurs traits. Depuis la Thaïlande qu’elle s’est lancée dans le projet, alors qu’elle parcourait le monde avec son compagnon Nirvan. C’est ainsi que ses dessins ont voyagé à travers l’Asie du Sud-Est (Singapour, Birmanie, Malaisie, …), l’Océanie (Australie, Nouvelle-Zélande) et l’Amérique latine (Cuba, Mexique).

Une fois dessinés, les deux protagonistes de cette petite aventure du quotidien devaient prendre vie. C’est alors qu’intervient Sébastien Guéry (21 ans), jeune titulaire d’un Bts audiovisuel montage et post-production et d’un Bachelor réalisateur audiovisuel. Depuis Montpellier, il a beaucoup travaillé sur le dessin animé grâce à ses compétences en animation et de réalisateur. Selon ses propres mots, c’est  «l’univers fantastique et envoûtant des personnages» qui l’a poussé à s’investir dans le projet.

Pour la musique du dessin animé, Marianne a pu faire appel à des musiciens qu’elle ne connaissait pas auparavant, et qui vivent bien loin de Pontoise. Le générique a été composé par Jo Masino, qui partage sa vie entre les états-Unis et l’Italie. La musique du reste de l’épisode a été réalisée par Victorien Sanson, qui vit à Lyon. Enfin, une autre Montpelliéraine, Coralie Pena, a prêté sa voix à Loomy et Loofy.

Des liens d’amitié

Elke Dehner (à gauche) et Delphine “Chklé” (à droite) se sont rencontrées à New York.
Elke Dehner (à gauche) et Delphine “Chklé” (à droite) se sont rencontrées à New York.

Autour de cette équipe de “créateurs”, gravite toute une galaxie de personnalités diverses qui ont soutenu Marianne Delalande dans son projet. Tout d’abord ses trois enfants, Lila, Ethan et Swann, sur qui elle a pu mettre en pratique les concepts qu’elle veut transmettre via Loomy&Loofy. La collaboration par Internet a même permis des rencontres improbables. Lorsque Delphine “Chklé” et Nirvan sont allés à New York, ils ont fait la connaissance d’Elke Dehner, une amie de Marianne, originaire d’Allemagne et chef marketing et communication au Rubin Museum. «Au lieu d’aller à Montréal comme prévu, ils allaient rencontrer un boulanger à Rhode Island et par conséquent il leur fallait passer une nuit supplémentaire à New York. Leur AirBnB n’était pas disponible et donc je les ai invités de passer la nuit chez moi.» Ainsi, des liens se sont tissés entre ces gens venus de tous les horizons et qui n’avaient rien en commun, si ce n’est l’envie de s’investir dans un projet éducatif.

«J’adore le Web et le côté pile des réseaux sociaux, alors qu’on met bien souvent en avant, sa face sombre. Je suis chaque jour bluffée par les fabuleuses possibilités offertes par le Web, y compris ces opportunités de créer les liens les plus improbables qui soient de prime abord», conclut Marianne.

 

 

Alexandre FOATELLI


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