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Succès dans le Vexin, Covoit’ici bientôt à Magny ?

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Thomas Matagne et Arnaud Bouffard, les cofondateurs de l’entreprise Ecov, initiatrice du projet nommé Covoit’ici, admettent avoir «des vues sur Magny-en-Vexin».
Thomas Matagne et Arnaud Bouffard, les cofondateurs de l’entreprise Ecov, initiatrice du projet nommé Covoit’ici, admettent avoir «des vues sur Magny-en-Vexin».
Pour l’instant, la seule station de covoiturage en activité pour des déplacements du quotidien dans le Vexin est située à Chars. «Il s’agit de la première du genre en Europe, voire dans le monde», glissent Thomas Matagne et Arnaud Bouffard, les cofondateurs de l’entreprise ECOV, initiatrice du projet nommé Covoit’ici. Trois mois après son ouverture, le 18 janvier dernier, la station char- sienne a d’ailleurs été officiellement inaugurée, vendredi 18 mars, par Arnaud Bazin, le président (LR) du Conseil départemental du Val-d’Oise, partenaire, avec le Conseil régional, du déploiement de ce dispositif.

Rompre l’isolement

Avec 300 personnes inscrites en tant que “chauffeurs” sur le site www.covoitici.fr, le service semble avoir d’ores et déjà trouvé sa clientèle. Une réussite «normale», pour Michel Guiard, le  président de la communauté de communes Vexin Centre (CCVC), qui a rappelé que «l’isolement lié à la difficulté de se mouvoir était au cœur de toutes les préoccupations d’habitants du secteur».
La station charsienne a été officiellement inaugurée, vendredi 18 mars, par Arnaud Bazin, le président (Lr) du Conseil départemental du Val-d’Oise, partenaire, avec le Conseil régional, du déploiement de ce dispositif.
La station charsienne a été officiellement inaugurée, vendredi 18 mars, par Arnaud Bazin, le président (Lr) du Conseil départemental du Val-d’Oise, partenaire, avec le Conseil régional, du déploiement de ce dispositif.
Pour Arnaud Bazin : «L’ingéniosité du système, ajouté au caractère rural du territoire du Vexin, permettent d’assurer un complément de service que les transports en commun, seuls, n’auraient jamais pu supporter, sans un coût exorbitant.» Le dispositif Covoit’ici a en effet été «spécialement conçu pour la ruralité», comme l’a rappelé, Marc Giroud, le président du Parc naturel régional (PNR) du Vexin français. «J’espère que Thomas Matagne et Arnaud Bouffard iront loin, ces deux petits jeunes (ils ont tous deux moins d’une trentaine d’années, NDLR) le méritent amplement», a surenchéri, ravie, Danièle Roux, la première magistrate de Chars. Sans débourser le moindre centime, cette dernière a en effet été la première élue à accueillir une station sur son territoire. Trois autres stations ont ensuite ouvert leurs portes dans le Yvelines, à Meulan-Hardricourt, Vaux-sur-Seine et Oinville-sur-Montcien.

Magny : «Un gros potentiel»

«C’est génial, cette aventure est extrêmement excitante, et l’on ressent très bien l’engouement vexinois pour ce concept. Il faut désormais que nous communiquions pour le faire connaître davantage», confie Arnaud Bouffard. Et lorsque l’on demande aux deux jeunes entrepreneurs les noms des lieux de leurs prochaines stations Covoit’ici dans le Val-d’Oise, ils avouent «avoir étudié la question à Magny-en-Vexin», où la demande risque effectivement d’être assez forte. «Le seul problème, c’est que nous devons trouver un panneau d’affichage des destinations demandées (lire encadré sur le fonctionnement du dispositif, NDLR) beaucoup plus grand qu’ailleurs, pour qu’il soit bien visible depuis la voie rapide D14, afin de drainer un maximum d’automobilistes», précise, quant à lui, Thomas Matagne. Plusieurs Magnytois ont d’ores et déjà manifesté leur intérêt pour cette initiative, sur les réseaux sociaux notamment. Affaire à suivre, donc.

CHARS-COVOITICI14.jpgCovoit’ici : comment ça marche ?

Tout innovant qu’il soit, le concept reste simple : «Le passager doit avant tout s’inscrire, directement à la borne de la station ou sur Internet et indiquer la destination de son choix avant de voir s’afficher le prix que le trajet lui coûtera et le temps d’attente estimé. S’il accepte et valide le tout, la station lui imprime un ticket et affiche sa destination sur un panneau lumineux visible de la route», explique Thomas Matagne. Une équipe de la société parisienne est restée systématiquement plusieurs journées sur place pour informer les premiers utilisateurs et conducteurs du mode de fonctionnement. L’avantage, c’est le faible coût : environ 12 centimes par kilomètre parcouru auxquels il faut ajouter 1,99 euro de frais mensuels pour les passagers, uniquement si le service est utilisé. Les automobilistes, parmi lesquels «un sur trois serait prêt à s’arrêter pour prendre un passager» sont alors informés. Pour se faire payer, ils disposent de
14 jours pour rentrer le code figurant sur le ticket remis par le passager sur le site www.covoitici.fr/ Cette fois-ci, pas besoin de smartphone, mais seulement d’une carte bancaire. «C’est le point fort du système, il est accessible à tous, quels que soient les profils, avec une interface la plus simple possible pour permettre aux personnes âgées, peu habituées aux applications, de l’utiliser», précise Thomas.
Plus d’infos : www.covoitici.fr/

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