Samedi 23 janvier, à l’espace Léonard-de-Vinci, le maire a présenté ses vœux. Et Jean-Noël Carpentier (Mdp) en a profité pour faire des annonces. Parmi celles-ci, l’ouverture du cinéma, le multiplexe Mégarama, prévue… en 2017.
Lors de la pose de la première pierre, en août dernier, il était annoncé pour Noël 2016. La livraison du cadeau pour les cinéphiles, doté de huit salles et 2425 fauteuils, avec restaurants, est donc retardée.
Sur place, sur la D14, à côté du magasin Boulanger et de Carrefour, derrière les barrières, on ne voit aucun chantier… mais le député-maire a voulu «rassurer à ce sujet» ses administrés. «Comme tout projet ambitieux, la mise en œuvre est longue, mais les délais devraient être respectés.»
Autre projet, celui de la Zac de la Gare. Le premier coup de pioche est prévu pour février. Un chantier qui va durer plusieurs années, qui comprendra des logements, une école de 12 classes, de nouveaux équipements sportifs, une crèche, un cabinet médical, des commerces et une pépinière d’entreprises.
Une police municipale !
Autres travaux, celui de la résidence intergénérationnelle, qui s’achèveront à la fin de l’année. Le maire a aussi annoncé la livraison d’un deuxième court couvert de tennis.
«Avec trois terrains, notre club pourra se fixer de nouveaux objectifs». Jusqu’ici opposé à une police municipale (elle était réclamée par l’opposition de droite depuis des années), Jean-Noël Carpentier a annoncé qu’il allait recruter «plusieurs policiers municipaux, dont un chef de police. Ces fonctionnaires compléteront les équipes d’Asvp».
L’élu s’est aussi dit favorable (l’accord n’a pas été trouvé à ce sujet au sein de l’agglomération Val Parisis) à ce que les polices municipales soient dans le giron intercommunal, pour «mutualiser nos moyens et cela coûtera moins cher». Et ce qui «soulagerait la police nationale, très mobilisée par le plan Vigipirate».
Impôts locaux
Le maire a aussi précisé que les taux d’impôts n’augmenteront pas en 2016, «pour la 7e année consécutive», malgré une baisse de dotations de l’État de 1,5 million entre 2014 et 2017, soit 7% du budget de fonctionnement, ce qui est «beaucoup», a t-il dit. La ville devra donc réduire ses dépenses.