
«Pour nous, c’est un acte de consolidation du travail mené, notamment depuis le 29 septembre 2006, date de la dernière convention», souligne l’élu pontoisien. La convention rappelle notamment que la police municipale et les forces de l’ordre de l’État ont vocation, dans le respect de leurs compétences respectives, à intervenir sur la totalité du territoire pontoisien. Mais qu’en aucun cas, il ne peut être confié à la police municipale de mission de maintien de l’ordre.
«Cette convention de coordination balaye les volets de la prévention et de la répression, deux éléments aujourd’hui indissociables du travail des forces de l’ordre», explique le préfet. Outre cette convention, l’arsenal des deux polices va être renforcé par la mise en place, d’ici à la fin du mois, de la vidéoprotection, conjointement avec la ville de Saint-Ouen-l’Aumône. Dix-neuf caméras fixes et une mobile, dont le doublement est possible, viendront quadriller le territoire de Pontoise, «pour renforcer la prévention de la délinquance, souhaite Philippe Houillon. C’est un outil supplémentaire dans cette lutte».
De son côté, Yannick Blanc a rappelé tout le bien qu’il pense de ce dispositif. «Dans chaque ville où la vidéoprotection a été mise en place, elle a fait ses preuves en termes de prévention, dissuasion, répression et résolution des affaires.»
Armement de la police municipale : pas tout de suite
Qui dit sécurité et police municipale dit aujourd’hui armement possible de celle-ci. À Pontoise : pas de Taser® ou d’arme de poing. S’il ne balaye pas d’un revers de la main cette possibilité, Philippe Houillon admet qu’elle «n’est pas d’actualité pour le moment». Pour le député-maire (Lr) de Pontoise, l’armement de la police municipale répond à un préalable : l’extension des missions de la police municipale à la nuit. Aujourd’hui, la Pm de Pontoise, forte de 19 policiers municipaux et 7 Asvp, agit de 8h à 23h. «Nous pouvons envisager la création d’une brigade de nuit jusqu’à 2h. Dans ce cas-là, nous pourrions étudier la possibilité de l’armement, plutôt des armes à feu, à condition que le budget le permette, qu’on embauche au moins 5 ou 6 policiers et qu’ils soient formés en conséquence.»
Qui dit sécurité et police municipale dit aujourd’hui armement possible de celle-ci. À Pontoise : pas de Taser® ou d’arme de poing. S’il ne balaye pas d’un revers de la main cette possibilité, Philippe Houillon admet qu’elle «n’est pas d’actualité pour le moment». Pour le député-maire (Lr) de Pontoise, l’armement de la police municipale répond à un préalable : l’extension des missions de la police municipale à la nuit. Aujourd’hui, la Pm de Pontoise, forte de 19 policiers municipaux et 7 Asvp, agit de 8h à 23h. «Nous pouvons envisager la création d’une brigade de nuit jusqu’à 2h. Dans ce cas-là, nous pourrions étudier la possibilité de l’armement, plutôt des armes à feu, à condition que le budget le permette, qu’on embauche au moins 5 ou 6 policiers et qu’ils soient formés en conséquence.»