En sport, on appelle ça la consolante. Privée en 2013 du centre de conservation national des patrimoines jugé trop dispendieux par le ministère de la Culture, Cergy-Pontoise vient d’obtenir une jolie compensation. Patrimex est son nom. Sa mission : la conservation-restauration d’objets patrimoniaux.
Excellence
Il y a peu, François Germinet, le président de l’Université de Cergy-Pontoise, épaulé par son homologue de l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et la présidente de la Fondation des sciences du patrimoine, ont inauguré cet «équipement d’excellence» implanté sur le site de Neuville-sur-Oise. Fort d’une dotation de 6,5 millions d’euros, Patrimex rassemble des outils dédiés à la recherche patrimoniale. Derrière ce nom, tout droit sorti d’un film de science-fiction, se cache un équipement arc-bouté sur une technologie de pointe entre laser et ligne de lumière. À son actif, la restauration du chœur des chanoines de la cathédrale d’Albi ou encore le décodage des secrets de correspondance de Marie-Antoinette.
En hébergeant Patrimex, Neuville-sur-Oise devient la référence unique et nationale en matière de restauration et de conservation du patrimoine. C’est moins clinquant que le centre national de conservation du patrimoine mais pour l’université de Cergy-Pontoise, c’est sans conteste une vraie réussite.