
Lorette Aubineau, Lucas Blondel-Amour, Élise Causiaux, Mälwenn Collignon, Yoann Lecourt, Sofia Rossi, Corentin Thommerel, les sept étudiants auteurs de ce travail
Ils n’ont pas arpenté toute la forêt de Perseigne mais « seulement » 34 parcelles, essentiellement localisées dans la Vallée d’Enfer, au sud du belvédère.
Là où dominent les arbres feuillus, davantage propices à abriter des mares.
Sept étudiants en BTS-GPN (Brevet de Technicien Supérieur Gestion et Protection de la Nature) ont recensé 18 mares avant de se pencher sur quatre d’entre elles.
Qu’ont-ils fait ? « Un premier diagnostic : l’état, l’ombrage, l’embroussaillement, l’atterrissement… ».
Puis un deuxième, axé sur les amphibiens : « crapauds, tritons, grenouilles, salamandres… ». Travail réalisé la nuit : « quatre soirs et quatre matins », avec des amphicaps, des nasses à amphibiens de fabrication maison, les amphibiens étant bien entendu relâchés.
Et « on y retourne en avril pour découvrir peut-être de nouvelles espèces : triton crêté, grenouilles rousse, verte, agile.. ».
Un travail qui va être restitué aux commanditaires (Office National des Forêts et Conservatoire des Espaces naturels des Pays de Loire) et à la Fédération des Chasseurs de la Sarthe (qui a accordé une subvention).
À quoi ça sert ?
« A faire des propositions de gestion à l’ONF ».
Car la mare est un milieu sensible, réservoir et marqueur de biodiversité, qui doit être préservé, lors de l’exploitation des bois ou non.