
Stuck in the Sound a sorti son cinquième album Billy Believe le 1er mars. (©BenPi)
Vous revenez d’une tournée aux États-Unis. Comment étaient les concerts là-bas ?
José. « On a tourné une dizaine de jours à New-York et Austin, et là on va enchaîner en France et en Allemagne. Le public américain est vraiment cool. C’est fou, on a rencontré des fans qui voulaient nous voir depuis 10 ans. On a mis 17 ans à faire une tournée aux États-Unis, ça montre la patience qu’il faut avoir pour ce métier.
Votre cinquième album Billy Believe est sorti le 1er mars, comment le décrire ?
J’ai l’impression qu’on a trouvé un nouveau souffle. Il y a beaucoup plus de légèreté dans celui-ci et on a mis trois ans à le sortir. On dirait un peu notre premier album, il y a une espèce de fraîcheur et de lumière dedans, je ne sais pas trop comment l’expliquer. On s’est vraiment éclatés à le faire. On est fiers de cet album, même s’il ne marche pas.
Quand on entend une musique de l’album, on se dit tout de suite : « c’est du Stuck in the Sound ». Comment avez-vous créé cette identité ?
C’est marrant, un jour quand on commençait à jouer, on s’est demandé à quoi ça ressemblerait Stuck in the Sound. Et je suis incapable de l’entendre. Je pense qu’il y a une alchimie quand on joue ensemble qui est impalpable, et que les gens ressentent. Le timbre de ma voix aussi peut-être. Ça nous fait vraiment plaisir que les gens reconnaissent nos musiques.
Vous vous imaginiez en arriver là à vos débuts ?
On en a fantasmé, c’est sûr. Mais on ne pensait jamais que ça allait arriver. Je trouve que les choses évoluent de manière positive.
Comment se déroulent vos concerts ?
On continue d’évoluer en permanence, nos concerts ne sont jamais les mêmes. On fait en sorte de changer l’ordre des morceaux ou ceux qu’on joue sur scène. On va ajouter des morceaux du nouvel album sur la tournée, et un best of d’anciens. Même certains qu’on ne jouait plus.
Avez-vous des projets après la tournée ?
On veut tourner jusqu’en 2020, et tourner un album dans la foulée. On aimerait bien avoir un rythme un peu plus speed. Au final on a sorti seulement cinq albums en 17 ans de carrière. On aimerait beaucoup refaire des festivals d’été. Les vieilles charrues me manquent, et on espère toujours faire le festival Hellfest un jour. Je pense qu’on y aurait notre place. »
Jeudi 4 avril à la Batterie de Guyancourt. Tarifs : 6/16 euros.