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Gilets jaunes : des habitants de l'Orne verbalisés à Paris parce qu'ils portaient un pull « Oui au RIC »

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Le procès-verbal qui a été dressé samedi 23 mars

Le procès-verbal qui a été dressé samedi 23 mars (©DR)

Samedi 23 mars 2019, comme tous les samedis depuis le 1er décembre, Jérôme et Béatrice, du Pays de L’Aigle (Orne), étaient à Paris, pour manifester dans le cadre de la mobilisation des Gilets jaunes.

À la fin de la manifestation alors qu’ils voulaient rejoindre leur voiture, et qu’ils se dirigeaient vers le métro, rue Victor Hugo à proximité de l’Arc de Triomphe, ils ont croisé un escadron de police qui est « passé à côté de nous » explique Béatrice.

 Ils ont crié à leurs confrères de nous interpeller, et c’est ce qu’ils ont fait. Ils nous ont demandé nos papiers et ont fouillé mon sac à dos.

Lire aussi : Gilets jaunes : 40 500 manifestants en France sans débordement

A cause des pulls

Un ami du couple a lui subi une fouille au corps.  » Ils ont trouvé un brassard jaune dans sa poche. Il lui ont alors dit qu’il était en manifestation. Tout comme nous parce que nous portions des pulls où était écrit « Oui au RIC, je dis oui au référendum d’initiative citoyenne ».

Nous avons demandé pourquoi ils nous arrêtaient ?

A cause des pulls, c’est un slogan, une revendication, vous êtes en train de manifester ».

Pour rappel, le gouvernement avait pris des mesure pour tenter d’éviter les violences.  Les cortèges étaient interdits sur les Champs-Elysées, mais aussi la place du Capitole à Toulouse0 

Béatrice a proposé d’enlever son pull, mais « ils ont refusé ».  Elle assure : « Nous n’étions pas encore dans le périmètre interdit ».

Les protagonistes ont refusé de signer le procès-verbal, parce que « nous rentrions simplement. On voulait rejoindre le métro  ». Ils ont contacté une avocate « on contestera et on ira au tribunal ».

Béatrice ne comprend pas. Aujourd’hui encore, elle reste abasourdie.

On n’a plus le droit de s’exprimer librement. Ce n’est pas monstrueux. On ne comprend pas ce qu’il se passe, c’est que des pulls ».

D’après nos confrères de France Info, la préfecture de police de Paris ne communique pas pour le moment. 

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